CHRONIQUE NOIRE, TIRANT VERS LE ROSE N°35
Depuis 2 ans, je résiste à la demande d’Anne, une amie lectrice du blog qui souhaite que j’écrive une chronique sur Céline Dion. Une chronique au ton moqueur, cela va de soi.
« Qui aime bien, châtie bien » dit le proverbe.
Le souci, c’est que si je n’aime pas particulièrement Céline Dion, je ne la déteste pas non plus.
Et comme le principe de mes chroniques noires est de galéjer et de railler des personnages publics ou des événements, je ne vois pas ce que je pourrai moquer chez la diva.
Je ne peux plus persifler sur l’adolescente aux dents longues depuis que ses canines ont été limées et que la belle s’est métamorphosée en liane grimaçante.
Un instant, je me suis dit : " je vais surfer sur la publication de ses clichés suggestifs " (Vogue, juillet 2017) , mais j’ai eu peur que R’né Angelil, son tuteur se(x)nsuel ne se retourne brutalement dans sa tombe.
Qu’une starlette tente de faire monter l’audimat , entre autres, en posant nue, je peux le concevoir puisque certaines sont parvenues à faire ensuite de jolies carrières. Mais je dois respecter Céline qui n’est plus une gamine débutante, mais une mère de famille.
Non, décidément je ne vois vraiment pas ce que je pourrai écrire sur Céline Dion pour faire sourire Anne.
Olivier BLOCHET
Le 24 novembre 2019