La chienlit
C’est eux !
CHRONIQUE NOIRE N° 27
La manipulation des consciences n’est pas une nouveauté, mais depuis l’émergence des réseaux sociaux de masse, elle est devenue exponentielle.
De pseudo-médias revendiqués indépendants, mais affiliés à des groupes de pensée cryptopolitiques ou confessionnels, trompent les bonnes pommes naïves qui relayent sans réflexion préalable des informations bidonnées, des photos détournées ou tronquées pour entrer dans un débat dont ils ont été exclus.
Une petite dose de social, beaucoup de perfidie et le tour est joué avec un seul objectif : décrédibiliser, bafouer la vérité et justifier l’insupportable violence sans la condamner pour en faire supporter la responsabilité aux victimes, et ce sans modération. Ces manipulateurs n'hésitent pas à tenir des propos contradictoires et l’usage immodéré de la contre-vérité devient un mode de dialogue pervers. Il fonctionne à sens unique, un procédé en usage dans les régimes totalitaires.
Dans un contexte surréaliste où la bêtise, l’injure, l’outrage et la violence deviennent des supports d’expression, le Président de la République est un monarque, les ministres des incompétents et les commerçants pillés des salauds de riches.
Ainsi, une petite minorité de 33 700 manifestants présents lors des manifestations du samedi 30 mars 2019 prétend contester la légitimité d’un président élu à 55 %.
A la méconnaissance des textes qui régissent notre démocratie, dont de nombreux pays sont malheureusement dépourvus, succèdent des carences abyssales en calcul mental.
La guérilla incessante et improductive contre les institutions, contre ceux qui incarnent l’autorité légitime, excède une population largement majoritaire, des Français fatigués des exactions hebdomadaires.
À la chienlit doivent succéder l’ordre et le respect.
Olivier BLOCHET
Le 31 mars 2019
© Droits réservés – Olivier Blochet - mars 2019
Chienlit : substantif féminin synonyme de désordre et de pagaille