CHRONIQUE NOIRE N°33
Il aura fallu attendre le départ de Jauny pour connaître la parution de ses meilleurs albums : une reprise remastérisée – terme qui sous-entend que le son a été amélioré – ou symphonique, pour les amateurs de grande musique (gloups).
Bon, dans les deux cas, tant l’orchestration musicale que commerciale saisit d’émotion le fan comme l’huissier saisit le débiteur.
Mon ton moqueur va encore me valoir des posts vengeurs.
Ce n’est pas très gentil de se moquer de Jauny, je vous l’accorde, contrairement à ses guitares qui n’avaient pas besoin d’être accordées puisqu’il jouait en play-back. J’ai même appris dernièrement, par un membre du premier cercle, que parfois il chantait en play-back.
En attendant, le « taulier » tint le manche jusqu’au choc brutal intervenu entre ses excès à la ville et sa générosité à la scène.
Il est toujours émouvant de voir la fébrilité des fans de Jauny dans l’attente de la sortie d’un nouvel album comme le père attend la naissance de son héritier (ière).
Mais la créativité est absente depuis 2 ans et l’aspect purement économique me gêne. Mais, me direz-vous, l’essentiel c’est que Laetitia n’y soit pas, elle, dans la gêne.
Olivier BLOCHET
Le 3 novembre 2019
© Droits réservés – Olivier Blochet - novembre 2019