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2 novembre 2016 3 02 /11 /novembre /2016 08:05
Le Nouvel Ordre Mondial, entre réalité et fantasmes

Le Nouvel Ordre Mondial, entre réalité et fantasmes

...............................  "CHRONIQUES NOIRES"......................... 

 

Ma chronique intitulée « Le Nouvel Ordre Mondial : conspiration ou non ? »  a suscité quelques réactions. Je dois bien avouer que c’était mon objectif.

Certains y ont vu une affiliation au réseau des adeptes de la théorie du complot. Sans doute étaient ils trop pressés dans leur lecture, car dans aucun extrait de mon texte je ne prône cette idée ni ne la rejette. Je me contentais de poser une question, certains lecteurs se sont chargés, par leurs manifestations, d’apporter un début de réponse.

Le premier argument opposé à la théorie du complot consiste à prétendre que nos émérites présentateurs du journal télévisé (je me garde bien de les désigner comme journalistes) n’abordent jamais ce thème, d’où la conclusion évidente que tout n’est qu’invention d’éberlués en mal de sensations fortes.

Le fait est qu’en effet, l’absence de traitement de ce sujet sur nos grands médias peut nous faire douter de l’émergence rampante d’un nouvel ordre mondial. En même temps, bien des sujets n’ont pas été traités par le passé et nous ont « pété à la gueule » un jour. Les exemples sont malheureusement nombreux : pollutions, changements climatiques,  inondations de zones d’habitation sur des terrains dont on connaissait la nature inondable, conflits locaux et génocides dont on a découvert officiellement et tardivement l’existence …

Dès lors, la vigilance est de mise. Alors que nous sommes submergés d’informations et qu’une nouvelle chasse l’autre, peut être n’est-il pas inutile d’ouvrir tout grand nos oreilles même quand il s’agit simplement d’un simple bruissement.

Alors que depuis des mois des négociations sont en cours sur de grands traités avec les États Unis et le Canada, il faut bien admettre que leurs contenus sont particulièrement opaques, ce qui devrait éveiller notre méfiance sur leurs répercutions sur la vie sociale et économique en Europe.

Mais sans information officielle, comment étudier le sujet et le cas échéant, comment se mobiliser ?

Pourtant, nous sommes abreuvés par nos édiles de discours sur la liberté d’expression : un droit garanti par nos grandes démocraties. Et dans le même temps, les mêmes donneurs de leçons tentent de réduire la liberté d’expression des internautes sur les grands réseaux sociaux que sont Twitter, Facebook  et tutti quanti.

Aujourd'hui, nous mesurons l’hypocrisie qui consiste à prôner la liberté d’expression en l’encadrant !

 

Et le nouvel ordre mondial dans tout cela ?

 

Ah oui, revenons à nos moutons (sans jeu de mots) :

L’aboutissement de la mondialisation est sans aucun doute la mise en place d’une  gouvernance mondiale.

Pourquoi pas après tout si c’est dans le but d’assurer une vie meilleure à tous.

Techniquement, je crains que la mise en place ne soit pas aisée. Elle passe par la disparition des États, des références culturelles et identitaires, des normes nationales ou fédérales, et probablement des religions, pour ne créer qu’une seule et unique identité.

Supposons que cela aboutisse et  nous deviendrons les citoyens d’un monde en paix, garants d’un immense et unique marché mondial dont nous serons les consommateurs béats.

Mais alors comme dans un polar, je pose la question : à qui profite le crime ?

Aux multinationales bien sûr, à ces entreprises transnationales qui détiennent déjà un pouvoir supérieur à celui des États dont elles font et défont les dirigeants et dont les profits ne connaîtront plus de limite : plus d’embargo, plus de législations contraignantes, plus de quotas. Le grand gavage continuera sans limite.

 

Cette gouvernance mondiale est-elle utopique ?

 

Il est évident qu’un tel bouleversement est irréalisable à brève échéance, encore que !

Le meilleur moyen de faire disparaître les États est de les laminer de l’intérieur : monter les communautés les unes contre les autres pour exacerber les espoirs des uns et faire monter la violence des autres (selon le principe « diviser pour mieux régner »), sensibiliser sans relâche les populations à certains dangers (le terrorisme, les risques écologiques et la paupérisation notamment) car la peur rend inactif, changer les valeurs fondamentales notamment en faisant  perdre les repères familiaux en déstructurant la famille, réduire le travailleur à devenir égoïste pour en faire un individualiste convaincu de l’importance d’assouvir un désir consumériste immédiat, contrôler le comportement des consommateurs en leur faisant admettre que l’obsolescence programmée des produits est normale, combattre toutes oppositions structurées, remplacer l’histoire par une information kleenex (une information chasse l’autre), annihiler le savoir en modifiant le contenu des manuels scolaires pour rendre les faits historiques moins subversifs,  « hanounâneriser » les programmes de télévision.

 

Mais cette dernière description n’est-elle pas ce que nous vivons au quotidien ?

 

Pour sûr, ce florilège de faits, nous le vivons, nous le subissons, nous en sommes saturés.

Pourtant notre presse libre, responsable et courageuse ne dénonce pas cette réalité. Enfin, je galège lorsque j’écris « presse libre » car les médias de droite et de gauche sont détenus par des groupes financiers, des banques et des industriels qui en protecteurs du droit fondamental qu’est la liberté à l’information ont racheté des quotidiens et des magazines voués à la faillite s’ils n’avaient pas été renfloués. Difficile dans ce cas pour le journaliste de mordre la main de celui qui le nourri. Autrement dit la presse est libre … de se taire.

 

Mea culpa

 

Non, non, et non, je ne crois pas à ce supposé Nouvel Ordre Mondial en marche, les choses évoluent naturellement sans la main de l’homme, et sans la main de Dieu.

Voilà c’est dit, comme cela je suis à l’abri des critiques, d’un accident inexpliqué ou d’une noyade avec deux balles dans le dos.

 

Ah, j’allais oublier :

 

Tous les grands empires sont nés avec de bonnes intentions : diffuser à travers les territoires conquis la paix (après avoir fait la guerre), la démocratie (après avoir usé de méthodes dictatoriales), la connaissance (en imposant celle du plus fort), la religion dominante du moment, la prospérité pour tous, réinventer régulièrement le vivre ensemble. Que des intentions louables et humanistes.

Et pour l’avenir, en état de l’avancement de la science : la jeunesse éternelle.

Pour faire bonne mesure, moi je proposerai quand même de sauvegarder des zones de non-droit pour préserver un petit fond de peur en chacun d’entre nous. Dans notre culture, le méchant est présent dès l’enfance. Ce serait dommage de se priver d’un allié aussi utile que le loup qui a pris, selon les époques,  les traits d’Attila, d’Adolf Hitler, d’Oussama Ben Laden,  d’Abou Bakr Al-Baghdadi ou de Bachar El Hassad.

 

La suite au prochain numéro.

 

Olivier Blochet

Le 2 novembre 2016

 

 

Copyright Olivier Blochet - novembre 2016

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29 octobre 2016 6 29 /10 /octobre /2016 15:27
le Mémorial et ses 473 noms gravés

le Mémorial et ses 473 noms gravés

 

 

Dès le mois d’avril 1940, le régime de Vichy a décidé de l’internement des nomades dans des camps disséminés dans toute la France. Le camp de Montreuil Bellay fut probablement le plus important d’entre eux. Sans la pugnacité de Jacques Sigot, un instituteur à la retraite, il n’existerait probablement plus aucune trace de ce camp.

70 ans après la libération des derniers Tsiganes internés en France pendant la Seconde guerre mondiale (en fait jusqu'en 1946), C’est le camp de Montreuil-Bellay qui a été choisi pour devenir le lieu de mémoire national des souffrances infligées aux nomades.

Un vibrant hommage national leur a été rendu le samedi 29 octobre 2016 en présence de François Hollande, d’Emmanuelle Cosse – ministre du logement et de l’habitat durable –, de Jean-Marc Todeschini – secrétaire d’Etat  chargé des anciens combattants, de Monsieur Marc Bonnin – Maire de Montreuil-Bellay, et de plusieurs autres personnalités politiques tel le député PS Dominique Raimbourg, des édiles locaux, des représentants des associations (notamment l’association des Amis de la Mémoire du camp tsigane de Montreuil-Bellay  et France Liberté Voyage), et bien sûr des anciens internés ou de leurs descendants et cela, devant un parterre de plusieurs centaines de personnes, parfois venues de très loin, appartenant à la communauté Tsiganes et leurs amis Gadjé.

Lors de son discours très attendu, le Président Hollande a reconnu officiellement « la responsabilité de la République dans l’internement des Tsiganes » en ajoutant qu’ « un pays grandit toujours lorsqu’il reconnait ses fautes ». Il est également revenu sur la discussion en cours au Parlement dans le cadre de la Loi «  Egalité et Citoyenneté » comprenant un certains nombre de dispositions proposées par Dominique Raimbourg - Président de la Commission Consultative des Gens du Voyage - et notamment celle concernant l’abrogation du livret de circulation pour les gens du voyage.

François Hollande a insisté sur l’importance de réconcilier toutes les mémoires pour n’en constituer qu’une seule, celle de la France » et en appelant de ses vœux que « les gens du voyage soient enfin considérés comme des citoyens comme les autres car ils sont Français ».

Un discours que les Tsiganes Français attendaient depuis longtemps et dont ils ont apprécié la franchise. Réalisé par l'artiste Armelle Benoit, le mémorial comprenant 473 patronymes a été dévoilé aux familles.

 

Olivier Blochet

Le 29 octobre 2016

 

© Droits réservés – Olivier Blochet - octobre 2016

Toutes les photos : copyright Olivier Blochet 29 octobre 2016
Toutes les photos : copyright Olivier Blochet 29 octobre 2016
Toutes les photos : copyright Olivier Blochet 29 octobre 2016
Toutes les photos : copyright Olivier Blochet 29 octobre 2016
Toutes les photos : copyright Olivier Blochet 29 octobre 2016
Toutes les photos : copyright Olivier Blochet 29 octobre 2016
Toutes les photos : copyright Olivier Blochet 29 octobre 2016
Toutes les photos : copyright Olivier Blochet 29 octobre 2016

Toutes les photos : copyright Olivier Blochet 29 octobre 2016

Le cachot souterrain avec le nom de la famille Reinhardt gravé dans la pierre

Le cachot souterrain avec le nom de la famille Reinhardt gravé dans la pierre

"Les Tsiganes de France ou l'histoire des éternels étrangers" Éditions La Comoé 2017 - 164 pages - 14,50 euros -commande et chèque à libeller à l'ordre d' Olivier Blochet - 8 rue Principale 79290 Brion Près Thouet ( expédition sous 24 heures)

"Les Tsiganes de France ou l'histoire des éternels étrangers" Éditions La Comoé 2017 - 164 pages - 14,50 euros -commande et chèque à libeller à l'ordre d' Olivier Blochet - 8 rue Principale 79290 Brion Près Thouet ( expédition sous 24 heures)

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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 08:08
LE NOUVEL ORDRE MONDIAL : CONSPIRATION OU NON ?

 Cet article est le premier d'une série intitulée :                      ...............................  "CHRONIQUES NOIRES"......................... 

 

 

Les tenants  de la théorie du complot n’en démordent pas, une organisation secrète, réunissant sous sa bannière des hommes d’affaires, des hommes politiques, des services de renseignements gouvernementaux, des mafieux, des francs-maçons et des terroristes, agit dans l’ombre pour imposer à l’humanité une gouvernance mondiale totalitaire.

Cette oligarchie agirait depuis plusieurs dizaine d’années (certains prétendent plusieurs siècles) avec des moyens financiers inépuisables pour fomenter des crises économiques et financières en dérégulant les règles commerciales, en trafiquant le cours des bourses mondiales et celui des matières premières, pour provoquer des guerres entre États ou des guerres civiles, des révolutions, des famines et des épidémies, pour manipuler le climat, polluer la planète, nous empoisonner en privilégiant des semences génétiquement modifiées et par la même occasion polluer durablement la planète. Elle serait également à l’origine d’opérations terroristes sous faux drapeaux. Son emprise reposerait également sur la manipulation des hommes politiques et sur une propagande tendant à faire perdre tout sens critique aux populations.

 

Le premier réflexe serait d’admettre que certains peuples sont probablement manipulés par leurs dirigeants avides de pouvoir et d’argent mais enfin dans nos démocraties, tout de même, comment imaginer - alors que nos aïeuls ont lutté pour l’égalité, pour obtenir des libertés individuelles, pour obtenir une représentation du peuple au parlement et la liberté d’expression - que nous soyons trompés à ce point.

 

A la réflexion, il faut bien admettre sans remonter aux origines de la démocratie que celle-ci est régulièrement bafouée. Rappelons que le mot démocratie veut dire «gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple».

Certes, mais en nous contentant de remonter simplement à la Révolution française de 1789, nous constatons que les votants ont pour seule fonction de donner une légitimité aux élus.

 

Désormais, le contrôle des médias presse et télévision permet d’asséner une propagande au bénéfice des édiles. La désinformation comme moyen de faire perdre tout sens critique est un levier de conditionnement, celui d’imposer la pensée unique. Cerise sur le gâteau : les émissions de télé-réalité et les « hanoun-âneries »  contribuent à étouffer le peuple.

 

Alors, complot ou simplement dérive désordonnés de certains pour assouvir leur soif de profiter d’un système en bout de course, pour orienter les comportements dans un but mercantile et pour d’autres de couvrir le scandale de leur incompétence ?

 

Au moment ou les forces politiques en France s’affrontent en vue d’une élection présidentielle , au résultat encore flou à l’heure ou j’écris ces lignes, nous constatons une perte de confiance des électeurs à l’égard des candidats dont certains occupent le terrain depuis tellement de temps que l’on est en droit de se poser la question de leur légitimité après leurs parcours souvent peu flatteurs.

 

Les « conspirationnistes » soutiennent des candidats principaux au nouvel ordre mondial, les autres leur reprochent leur soif de pouvoir et d’avantages.

 

Les preuves d’un nouvel ordre mondial en marche pourraient être trouvées dans bien des domaines : multiplication des guerres, contrôle ou censure de certains médias, la tromperie en laquelle consiste le clivage droite/gauche, la sensibilisation sans relâche des populations à certains dangers (terrorisme par exemple) car la peur rend inactif, les autoroutes informatiques internationales permettant de surveiller et de contrôler les individus à distance, les tentatives permanentes de déculturation, et peut être même d’éradication d’une partie de la population mondiale par divers moyens (autorisation de la nanotechnologie dans l’alimentation et l’agriculture, emploi de produits nocifs dans l’agriculture, chemtrails, pesticides, etc.).

 

A l’inverse, nous pouvons aisément argumenter en insistant sur l’impossibilité de l’existence d’une société secrète étanche au point qu’aucun de ses membres n’aurait eu un jour l’envie d’en dénoncer les objectifs. En outre, un grand nombre de citoyens à l’esprit indépendant œuvre pour maintenir la souveraineté nationale, sans oublier la lutte de nombreuses associations contre l’opacité des traités internationaux.

 

Mais ces derniers arguments sont-ils suffisants pour affirmer qu’un nouvel ordre mondial n’est pas en marche : un plan visant à un gouvernement européen dans un premier temps puis mondial à terme, à l’abolition des identités nationales et à leurs héritages culturels (il en sera fini du « nos ancêtres les Gaulois), au métissage, à l’abandon des langues nationales et à l’éclatement du noyau familial en modifiant profondément leur structure ?

 

A moins que ce ne soit l’ordre naturel des choses, mais là  franchement, c’est encore plus inquiétant !

 

 

Olivier Blochet

Le 25 octobre 2016

 

Copyright: Olivier Blochet 25 octobre 2016

 

 

 

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23 octobre 2016 7 23 /10 /octobre /2016 08:20
Mise en place du mémorial (photo copyright Olivier Blochet - octobre 2016)

Mise en place du mémorial (photo copyright Olivier Blochet - octobre 2016)

L'information selon laquelle le Président de la République doit se déplacer au mois d'octobre à Montreuil-Bellay (49) pour un événement d'ampleur nationale, consistant en l'inauguration d'un mémorial sur le site de l'ancien camp d'internement des Tziganes, suscite une interrogation : viendra, viendra pas ?

Un peu d'histoire :

"Après la déclaration de guerre, l'administration française décide, dès le mois de septembre 1939, de limiter la circulation dans les départements côtiers et frontaliers au motif que "les incessants déplacement des nomades leurs permettent de surprendre les mouvements de troupes, des stationnement d'unités [...], renseignements importants qu'ils sont susceptibles de communiquer à des agents ennemis".

Cette interdiction de circulation fut le préalable à l'enfermement.

Par décret du 6 avril 1940, suivi d'une circulaire du ministre de l'intérieur aux préfets le 29 avril 1940, la France crée les camps d'internement. La France est en avance de quelques mois sur la position qu'adoptera le IIIème Reich.

Le travail des gendarmes français fut facilité par l'existence du fichage des 40 000 nomades détenteurs du "carnet anthropométrique d'identité" institué par la loi du 16 juillet 1912. Ce carnet contenait des indications sur la taille, l'envergure,la pigmentation de la peau, l'âge apparent, la longueur du nez et de l'oreille droite. En outre, il contenait deux photographies et cinq empreintes digitales.

[...]

En France, sous l'autorité de Xavier Vallat, Commissaire aux questions juives, l'assignation à résidence, puis l'internement, après confiscation des carnets de circulation, porta sur plus de 30 000 Tziganes sur l'ensemble du territoire. Fin 1940, vint six camps importants, gardés par les gendarmes, fonctionnaient dans la zone sud, dont Mérignac (33) et seize dans la zone nord dont Montreuil-Bellay (49), Poitiers (86), Linas-Montlhéry (91).

Le nombre de camps sera même, à une période, de plus d'une centaine dont la plupart n'ont pas été répertoriés.

L'occupant nazi considérait qu'il appartenait à l'administration française de contrôler les nomades.

Les conditions de vie quotidiennes dans ces camps étaient difficiles en raison du manque de vêtements, de l'insalubrité, du manque d'eau et de la malnutrition. A cause du manque d'hygiène, on recensa la présence de poux, de sarcoptes (parasites à l'origine de la gale), la présence de rats et de nombreux cas de maladies de peau dues à la malpropreté. La malnutrition et les maladies constituaient deux des causes principales de la mortalité, les plus vulnérables étant les enfants qui représentaient 40 % de la population internée".

L'un des plus importants sera celui de Montreuil-Bellay, dans le Maine et Loire, avec plus de 1 026 résidants en avril 1942. Lors des raids alliés en 1944, quelques bombes frappèrent ce camp qui fut fermé le 1er janvier 1945. Il en demeure quelques traces. Un stèle commémorative a été inaugurée en 1988 avant d'être vandalisée à coups de pierre en 1990. Une nouvelle stèle a été installée et les vestiges du camp, constitués des fondations des baraquements et de l'ancien cachot souterrain, sont inscrits au patrimoine des sites historiques depuis 2010.

(Extrait de "Les Tsiganes de France ou l'histoire des éternels étrangers", Olivier Blochet, Editions La Comoé - 2014).

Ainsi, 71 ans après la fermeture du camp d'internement de Montreuil-Bellay, le site va être transformé en lieu de mémoire nationale avec l'installation d'un mémorial que François Hollande doit venir inaugurer dans la matinée du 29 octobre 2016, "sous réserve d'événement d'actualité de dernière minute" (Source : Préfecture du Maine et Loire).

L'oeuvre mémorielle réalisée par Armelle Benoit sera constituée de huit colonnes et d'un dôme, placé derrière celles-ci. Sur les huit colonnes seront gravés les noms des familles internées pour que les famille puissent se recueillir.

La teneur du discours de François Hollande est très attendue par les membres de la communauté des gens du voyage. D'une part, sur le plan de la mémoire, ils attendent qu'il soit rappelé le lourd tribut payé par les Tziganes lors du second conflit mondial. D'autre part, ils attendent des propos rassurant sur les ambitions du projet de loi destiné à renforcer la cohésion sociale portée par Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l'Habitat durable, alors que ce projet est combattu par le Sénat, lequel prône des dispositions de nature à renforcer les sanctions à l'encontre des voyageurs et à faciliter leur expulsion.

 

Olivier Blochet

Le 23 octobre 2016

© Droits réservés – Olivier Blochet - octobre 2016

 

Ps : Rappelons que le dernier camp d'internement à être fermé fut celui d'Angoulème au mois de mai 1946.

 

photographies du site - 22 octobre 2016 (copyright Olivier Blochet - octobre 2016)
photographies du site - 22 octobre 2016 (copyright Olivier Blochet - octobre 2016)
photographies du site - 22 octobre 2016 (copyright Olivier Blochet - octobre 2016)
photographies du site - 22 octobre 2016 (copyright Olivier Blochet - octobre 2016)

photographies du site - 22 octobre 2016 (copyright Olivier Blochet - octobre 2016)

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22 octobre 2016 6 22 /10 /octobre /2016 08:00
MON CONSEIL DE LECTURE : HISTOIRE DE TRAVERSER par Bruno SANANES

 

 

Après nous avoir conté en 2014 son tour de France avec son âne César (Histoire de marcher – Editions La Mandragore), Bruno Sananès, comme tout aventurier épris de liberté  projetait déjà une nouvelle aventure. Il vient de nous livrer celle-ci avec la même énergie que la précédente, avec le même style hésitant entre le récit de voyage et celui d’une aventure humaine. Bruno Sananès nous entraîne cette fois  dans une traversée de la France par les fleuves et les canaux intitulée «  Histoire de traverser ». Nous retrouvons le personnage attachant du premier opus sur « Froggy », une embarcation de 3,96 mètres de long pour une traversée longue de 1695 kilomètres le menant du Pas de Calais à Bordeaux en 98 jours.

Dès les premières pages de son récit, nous évaluons les difficultés quotidiennes auxquelles il va être confronté malgré la préparation minutieuse de son odyssée: avaries matérielles (satané moteur  japonais),  courants, intempéries, mini tornade rendant les canaux impraticables durant plusieurs jours, imprudences et incivilités des touristes qui auraient pu compromettre cette belle aventure.

Entre  avaries matérielles et rencontres généreuses ou cocasses, nous nous laissons emporter sur les eaux parfois calmes, parfois houleuses, de la Saône, du Rhône et du canal du Midi, et de la Garonne, notamment lorsque Froggy croise des péniches ou des porte-conteneurs dont les descriptions nous font prendre conscience des risques que le marin débutant a pris. Au fil de ces pages, nous partageons les angoisses de Bruno, ses euphories, ses rencontres le temps d’une halte, décrites le plus souvent avec un léger humour décalé. Et quand Bruno parvient au terme de son voyage, c’est un marin émérite qui pose les pieds sur la terre ferme. Et moi j’ai envie de lui demander : « Dis Bruno, dans quelle nouvelle aventure vas-tu nous entraîner la prochaine fois ?».

 

Olivier Blochet

Le 21 octobre 2016

 

MON CONSEIL DE LECTURE : HISTOIRE DE TRAVERSER par Bruno SANANES
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18 octobre 2016 2 18 /10 /octobre /2016 06:14
Pierre Bellemare sera l'invité d'honneur

Pierre Bellemare sera l'invité d'honneur

Je participerai au 3e salon du livre de Saint Germain les Vergnes (19) le dimanche 30 octobre 2016.

Une nouvelle occasion pour moi de rencontrer mes lecteurs dans le cadre de la salle des fêtes au milieu d'une quarantaine d'auteurs dont mes amis Magda Pascarel, Françoise Faure, Jean Pierre Bonnet et Robert Albert.

Au plaisir de vous y retrouver.

Olivier Blochet

SALON DU LIVRE DE SAINT GERMAIN LES VERGNES LE 30 OCTOBRE 2016
SALON DU LIVRE DE SAINT GERMAIN LES VERGNES LE 30 OCTOBRE 2016
SALON DU LIVRE DE SAINT GERMAIN LES VERGNES LE 30 OCTOBRE 2016
SALON DU LIVRE DE SAINT GERMAIN LES VERGNES LE 30 OCTOBRE 2016
SALON DU LIVRE DE SAINT GERMAIN LES VERGNES LE 30 OCTOBRE 2016
SALON DU LIVRE DE SAINT GERMAIN LES VERGNES LE 30 OCTOBRE 2016
SALON DU LIVRE DE SAINT GERMAIN LES VERGNES LE 30 OCTOBRE 2016
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SALON DU LIVRE DE SAINT GERMAIN LES VERGNES LE 30 OCTOBRE 2016
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10 octobre 2016 1 10 /10 /octobre /2016 08:45
Journées des producteurs à l'Espace Culturel Leclerc de SAINTE VERGE (79)

Journées des producteurs à l'Espace Culturel Leclerc de SAINTE VERGE (79)

En marge de la semaine des producteurs locaux organisée par le centre E. Leclerc de Sainte Verge, je vous donne rendez-vous le vendredi 14 octobre de 14 h 30 à 19 h 00 et le samedi 15 octobre 2016 de 10h00 à 12h30 et de 14 heures à 19 heures pour les dédicaces de mes livres à l'Espace Culturel Leclerc.

N'oubliez pas que c'est bientôt noël !

Au plaisir de vous y retrouver

DEDICACES LES 14 ET 15 OCTOBRE 2016

Je signale que le samedi 15 octobre à 15 heures, mes amis du groupe swing "Le Joconde", groupe auquel je suis très attaché, donneront un mini-concert dans l'Espace Culturel et qu'ils vous proposerons leurs albums.

DEDICACES LES 14 ET 15 OCTOBRE 2016
DEDICACES LES 14 ET 15 OCTOBRE 2016
DEDICACES LES 14 ET 15 OCTOBRE 2016
Le Groupe Le Joconde (photo copyright Olivier Blochet septembre 2016)

Le Groupe Le Joconde (photo copyright Olivier Blochet septembre 2016)

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4 octobre 2016 2 04 /10 /octobre /2016 07:20
Etienne Tritt

Etienne Tritt

Je présente aujourd’hui Etienne TRITT : Poète et Auteur

O.B : Bonjour Etienne Tritt, pouvez-vous vous présenter en quelques mots, quel est votre parcours, que faisiez-vous avant d’écrire ?

E.T : C’est délicat de parler de soi, un peu nombriliste… Je pense être un auteur atypique, un peu un OVNI dans le monde littéraire. J’ai 58 ans. J’ai eu l’opportunité de mettre mon métier de côté. Je suis un jeune retraité. Ce que j’ai quitté, je n’en parle pas. Mon travail fût à l’origine d’un violent dérèglement psychique, une décompression terrible. Alors je gomme ! (rires)

Atypique parce que je n’écris pas pour vivre, mais je vis pour écrire. Je touche à tout. Tout est bon pour respirer : poésie, soliloques, nouvelle, roman… J’ai eu le bonheur de rencontrer un éditeur (Le Petit Pavé) qui fait son boulot avec une déontologie digne de confiance. Nous avons cette relation de confiance qui nous anime. Je le rencontre souvent. Nous parlons de mon travail et du sien. Il ne fabrique pas des livres que pour les vendre : il publie des auteurs auxquels il donne une chance. Il fait un travail formidable. Pour lui, le livre n’est pas qu’une marchandise. Ça, c’est rare.

Il m’a fallu du temps pour le trouver, alors je le garde.

O.B : Depuis quand écrivez vous et quel(s) type(s) de livre(s) écrivez- vous ?

E.T : J’ai pris conscience très jeune qu’écrire serait l’exutoire pour beaucoup de dilemmes qui vivaient en moi, et qui survivent encore aujourd’hui à moindre échelle. Mon hypersensibilité qui campe sous ma peau, trouve dans les mots le secours dont elle a besoin. Attention, je ne tombe pas dans le pathologique pour autant ! Mais je trouve en écrivant un certain équilibre qui me sort toujours, à un moment ou un autre, de cet ordinaire qui me fait mal.

Mes premiers poèmes je les ai gribouillés à l’âge de 11 ans. Enfin, plus exactement, j’ai commencé à les garder à cet âge. Puis mon instituteur de CM2 m’a remarqué suite à une rédaction que j’avais écrite en vers. Passé l’étonnement, il m’a pris sous son aile et m’a encouragé. En 6ème, un professeur de français m’a conseillé des lectures, des auteurs… Et dans mon univers de solitude (j’étais très introverti), j’ai écrit et écrit encore… Je n’ai jamais lâché mon porte-plume (rires)

Alors j’écris de tout, mais surtout des livres comme j’aimerai en lire. (Si si). J’ai longtemps travaillé la poésie. J’adore les alexandrins, les sonnets. Plus les contraintes sont importantes, plus le défi me plait. Ensuite j’ai écrit un long roman. La publication par un éditeur d’internet a été un échec. Je ne me suis pas méfié de ces gens-là. Ce sont des marchands, et uniquement des marchands !

Quand j’ai rencontré les éditions du Petit Pavé, tout a changé. Ils ont publié « Diaphane » à compte d’éditeur. Pur bonheur !

Ont suivi une nouvelle, un recueil de soliloques, et dernièrement un roman.

O.B : Quels sont les titres de vos derniers livres ?

E.T : « Un Américain à Bourgueil », nouvelle en 2008
« Femmes », recueil de soliloques en 2013
« Parfum de larmes », roman en 2016.

O.B : Pouvez-vous nous parler de votre dernier ouvrage ?

E.T : « Parfum de larmes » est un roman qui me ressemble. Tout en demi-teinte. C’est une belle histoire d’amitié entre deux hommes effectuant leur service militaire. Une complicité totale. Mais il y a aussi, en fil rouge, une liaison amoureuse qui est malmenée. Le personnage principal se voit confronté à des questions existentielles tout en se laissant bercé par la liberté nouvelle qui l’anime. C’est le passage de l’ado vieillissant à l’homme naissant. Pas simple. Reste à le lire pour savoir si sa raison va l’emporter…

O.B : Quels sont les sujets qui vous inspirent ?

E.T : Les relations hommes/femmes. Assurément, c’est mon fonds de commerce. Je suis fasciné par ces relations qui nous déchirent, nous enivrent, nous libèrent ou bien nous réduisent à l’allégeance amoureuse.

Comment peut évoluer la relation de deux êtres qui ne se connaissent pas d’emblée, mais qui sont attirés l’un par l’autre, une fois mis dans la même vie ? Fascinant ! La jalousie, la possession, l’usure du temps… Avec l’épée de Damoclès : rien n’est jamais acquis. Il suffit d’un autre, plus malin et plus gourmand. Alors…

O.B : Quel est le conseil le plus important que vous avez reçu pour écrire ou dans un autre domaine ?

E.T : Pour écrire, c’est assurément de lire beaucoup. Aller à la recherche des mots chez les autres pour varier les miens. S’ouvrir sur le travail des autres. Comprendre leur technique de structuration du scénario de leurs histoires. Me noyer dans les poèmes pour intégrer tout ce qui fait la beauté d’un texte court. Voilà, je crois que les gens m’ont conseillé de m’ouvrir aux autres pour m’enrichir en partageant.

O.B : Les lecteurs s’interrogent souvent sur la méthode des auteurs pour écrire. Avez-vous une technique précise ou est-ce l’inspiration qui vous guide dans la construction de vos intrigues et de vos personnages ?

E.T : Alors là aussi je suis atypique (rires) ! Je ne suis pas plus courageux que ça. Donc j’écris quand la nécessité se fait sentir. Quand j’étouffe. Le schéma général c’est que je prends des notes sans cesse, mais surtout j’écris en continu dans ma tête. Ce n’est pas évident pour mon entourage car je pars en vrille solo assez souvent. Mais c’est le soir, après le diner, que tout se concrétise. Dans mon bureau je peux enfin respirer jusqu’à une heure du matin… Quand mon récit prend corps sur le papier, tout est déjà quasiment abouti. Ficelé : scénario, lieux et personnages compris.

Une chose est sure, la poésie reste mon guide. Elle colle à ma plume. J’aime l’épaisseur des personnages, la couleur des décors, les odeurs. Bref tout ce qui donne un peu de vérité et d’authenticité à l’histoire.

O.B : Travaillez-vous sur un nouveau projet et si oui, sans nous dévoiler l’intrigue, quel en est le thème ?

E.T : Un roman (je commence à y prendre goût…). Je vais parler de ces femmes et de ces hommes qui travaillent la vigne, par amour du terroir et du métier. Je n’en dis pas plus pour le moment, mais c’est la ville de Bourgueil qui sera à l’honneur. Je suis tombé sous le charme de cette commune attachante. Je veux, quelque part, lui rendre hommage.

Mais j’ai déjà un ouvrage consacré à mes souvenirs d’enfance qui est dans l’attente d’édition. Pas un roman, pas un recueil de soliloques, pas une nouvelle… quelque chose d’inclassable juste pour être raccord avec mon esprit de découverte. C’est mon épouse qui est ma première lectrice et elle s’est attelée au délicat travail de relecture. Délicat mais nécessaire. Elle est mon partenaire incontournable.

O.B : Allez-vous participer prochainement à un évènement littéraire ?

E.T : Le samedi 8 octobre je serai présent au stand des éditions du Petit Pavé, au Mans pour la 25ème heure du livre. Le 18 décembre ce sera Noëlivre, une manifestation qui permet aux auteurs maison de se retrouver, ce sera à Mûrs-Erigné (Bistrot des Citoyens du Monde). Une occasion pour faire de beaux cadeaux ! Vous êtes tous conviés.

En 2017, ce sera Montaigu…

Je ne suis pas esclave des salons pour la simple raison que ma famille passe avant. Ce n’est pas toujours simple de retenir des dates.

O.B : Une question essentielle : où peut-on se procurer vos livres et où peut-on suivre votre actualité ?

E.T : Mes livres peuvent être achetés en ligne aux éditions directement : http://petitpave.fr/petit-pave-parfum-larmes-639.html

Mais je suis référencié à la FNAC et autres marchands de livre. La livraison est moins rapide, forcément.

Il faut pister les salons auxquels je participe… là, je les dédicace.

O.B : Quel est le conseil que vous donneriez à un auteur débutant ?

E.T : Être humble. Travailler et travailler encore, sans pour autant attendre un miracle. Se faire plaisir plutôt que chercher à réussir. Il y a bien trop d’appelés pour très peu d’élus. Ne pas trop rêver, surtout ne pas trop rêver.

O.B : Comment appréhendez-vous le monde de l’édition d’aujourd’hui ?

E.T : L’argent et la marchandisation de l’art sont à deux doigts de nous perdre. Ma grande peur c’est l’obligation du support numérique et les piratages qui vont avec. C’est déjà assez dur comme ça pour être à l’équilibre, avec cette nouvelle technologie ce sera encore plus dur. Je suis pour l’édition alternative (L’autre livre). Une édition à visage humain.

O.B :Avez-vous des auteurs fétiches ?

E.T : Oh ! Oui ! Baudelaire et Rimbaud pour les poètes. Jean Giono, Bernard Clavel, Hervé Bazin, François Bossis, etc… La France est tellement riche de ses multiples talents !

O.B : Que lisez-vous en ce moment ?

E.T : Delphine De Vigan : « Rien ne s’oppose à la nuit ». J’aime beaucoup sa juste et belle sensibilité. Quelle jolie plume !

O.B : Merci beaucoup Etienne Tritt d’avoir participé à cette interview qui va permettre aux lecteurs de mieux vous connaitre.

E.T : Merci à toi Olivier de m’avoir donné cette opportunité. Ce fut un réel plaisir.

Les liens d’Etienne Tritt :

http://etiennetritt.canalblog.com/ (mon actualité)

http://motsenloire.canalblog.com/ (ma page d’écriture publique)

Sans oublier ma page Facebook !

ETIENNE TRITT, POETE ET AUTEUR
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27 septembre 2016 2 27 /09 /septembre /2016 07:40
Alain Marty

Alain Marty

Nous présentons aujourd'hui Alain Marty : un auteur

OB : Bonjour Alain Marty. Pouvez-vous vous présenter vous en quelques mots, quel est votre parcours, que faisiez-vous avant d’écrire ?

A.M : J’ai travaillé 38 ans dans des sociétés de services en informatique, après une erreur d’aiguillage de 2 ans dans l’enseignement. Pendant ces 40 ans je n’ai écrit que des notes techniques.

O.B : Depuis quand écrivez vous et quel(s) type(s) de livre(s) écrivez- vous ?

A.M : Au moment de la retraite en 2004, j’ai eu une idée imparable pour contrer le chômage, cette idée est malheureusement inapplicable avec les législations européennes… dommage.

J’ai commencé à en écrire les bases, puis je me suis dit que personne ne les lirait jamais, alors j’ai pensé à écrire une fiction à travers laquelle j’expliciterais mes idées. Mes personnages en ont décidé autrement et m’ont entraîné bien au-delà de ce que j’avais souhaité au départ.

Je participe également à des concours de nouvelles, à un journal municipal trimestriel. Pour le plaisir j’écris des textes sur les aventures d’une patrouille de scouts, et toutes sortes de textes sur des sujets qui m’inspirent, en particulier dans l’association « Mots en Liberté » de Royan.

OB : Quels sont les titres de vos derniers livres ?

A.M : Mon unique roman s’intitule « À CORPS PERDU», paru aux Editions La Safranière. Pour les textes, je viens de finir « Les aventures de Belette et la poupée du Rhin », et « Héritage » avec l’association.

OB : Pouvez-vous nous parler de votre dernier ouvrage ?

A.M : Mon roman débute dans le Haut Atlas marocain, où une jeune berbère, Ania – c’est le nom d’une princesse berbère – va rencontrer un étranger qui arrive dans son village. Elle va en tomber éperdument amoureuse. Celui-ci va l’entraîner dans une vie mouvementée dans la conquête du Tamazgha (l’union de tous les pays d’Afrique du Nord), une vie passionnante avec des moments de tendresse, d’incertitudes et parfois de violence.

J’ai rajouté un zeste de fantastique en donnant quelques pouvoirs au personnage masculin.

ALAIN MARTY : UN AUTEUR

OB : Quels sont les sujets qui vous inspirent ?

A.M : Il n’existe pas de sujet particulier ; une anecdote, un évènement aux informations, une lecture et je bâtis un synopsis très simple ; ensuite je cherche les personnages adéquats pour faire vivre la petite histoire que j’ai imaginée.

 

OB : Quel est le conseil le plus important que vous avez reçu pour écrire ou dans un autre domaine ?

A.M : Un ami m’a dit : Si tu écris pour toi, fais-toi plaisir, si tu écris pour être lu, fais plaisir au lecteur…

 

OB : Les lecteurs s’interrogent souvent sur la méthode des auteurs pour écrire. Avez-vous une technique précise ou est-ce l’inspiration qui vous guide dans la construction de vos intrigues et de vos personnages ?

A.M : Je n’ai pas vraiment de technique, mais j’ai une idée générale de l’histoire… sa conclusion… un ou plusieurs moments importants. Ensuite ce sont les personnages qui s’en occupent, moi je les laisse faire…

 

OB : Travaillez-vous sur un nouveau projet et si oui, sans nous dévoiler l’intrigue, quel en est le thème ?

A.M : Il s’agit de la suite de mon premier roman. Il sera composé de plusieurs parties : la première sera la suite immédiate de la fin du premier avec une excursion au « Pays du Rêve » des aborigènes australiens, une autre en retour arrière, apportant l’explication des pouvoirs de mon personnage central, une ou deux montrant la vie de ceux qui vivent dans le système social qu’il a créé et le dernier qui se passera 1500 ans plus tard… très inattendu…

 

O.B : Allez-vous participer prochainement à un évènement littéraire ?

A.M : Je viens de participer au kiosque de « Saint-Palais-sur-livres », très sympathique. Il se peut ensuite que je participe à un Salon du Livre… celui de Matha par exemple…

 

O.B : Une question essentielle : où peut-on se procurer vos livres et où peut-on suivre votre actualité ?

A.M : On peut le trouver à la Librairie du Rivage à Royan. Le libraire, très sympathique, propose également les recueils de l’Association. Également à la librairie de Saint-Georges-de-Didonne. Sinon, laissez un message : raf.ania@yahoo.fr

Et puis vous pouvez suivre l’actualité de l’association sur le site : http://motsenliberte.blog4ever.com/

 

O.B : Quel est le conseil que vous donneriez à un auteur débutant ?

A.M : De faire partie d’une association pour partager, d’avoir des amis qui vont lire vos écrits avec un esprit critique constructif… et s’acheter un logiciel de correction performant, celui des traitements de textes étant insuffisant !

 

O.B : Avez-vous des auteurs fétiches ?

A.M : Cela peut surprendre, mais j’ai sous le coude deux conférences sur deux auteurs.  La première concerne Karel Čapek, le romancier tchèque qui le premier a utilisé le mot « robot », la seconde sur la romancière « Max du Veuzit » que ma mère aimait beaucoup et que j’ai découvert sur les rayonnages de sa bibliothèque.

 

O.B : Que lisez-vous en ce moment ?

A.M : Je relis des romans de science-fiction qui ont bercé mon enfance. Je suis parfois déçu, mais heureusement certains sont intemporels comme « La vermine du Lion » de Francis Carsac ou « Tschaï » de Jack Vance. Depuis peu, je fais partie d’une association de lecture des sorties de l’année, cela me change des livres des années 60. Et bien entendu les romans de mes amis auteurs…

 

O.B : Merci Alain Marty d’avoir participé à cette interview qui va permettre aux lecteurs de mieux vous connaitre.

 

 

Olivier Blochet

Olivier Blochet

Mon avis de lecteur :

Je vous conseille la lecture du passionnant roman "A corps perdu" d'Alain Marty (Editions La Safranière). Celui-ci retrace l'histoire d'une petite gardienne de chèvres berbère dans une époustouflante aventure moderne s'inspirant des modes de vie du passé et du présent. La vie de cette jeune fille bascule le jour ou un étranger aux pouvoirs étranges l'enrôle dans ses légions pour tenter de réunir sous une même bannière des pays culturellement éloignés. Un roman à lire pour le plaisir et pour sa réflexion utopiste au regard de l'actualité.

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19 septembre 2016 1 19 /09 /septembre /2016 07:52

Je dédicacerai mes livres le samedi 24 septembre 2016 à l'ESPACE CULTUREL LECLERC de POITIERS, route de Gencay, de 10 heures à 12 heures 30 et de 14 heures à 18 heures.

Une nouvelle occasion pour moi de rencontrer mes lecteurs Poitevins pour notamment leur présenter mon nouveau roman "15 MILLIONS AU SOLEIL".

Au plaisir de vous y retrouver.

Olivier Blochet

DEDICACES A L'ESPACE CULTUREL LECLERC DE POITIERS LE SAMEDI 24 SEPTEMBRE 2016
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  • : Vous trouverez sur mon blog : mon actualité d'auteur sur les salons du livre, mes chroniques littéraires, mes chroniques noires, mes brèves, mes interviews d'auteurs, mes conseils de lectures, mes chroniques sur les Tsiganes, celles sur les musiciens de jazz. Toutes mes chroniques sont protégées par un copyright et les dispositions légales sur la liberté d'expression.
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