....... CHRONIQUE NOIRE n°19 .......
Quand un journaliste m'a proposé un portrait pleine page dans un quotidien, j'aurais eu mauvaise grâce à en refuser l'idée.
Quoique bien que !
À la lecture de l’article paru dans l’édition du 15 août 2018 du « Le Courrier de l’Ouest », j’ai cru défaillir.
Cumulant les erreurs biographiques et chronologiques – des aléas de plus en plus fréquents dans la presse - cet article au vocabulaire argotique, ponctué de jeux de mots douteux, m’attribue une fuite avec « la caisse » de l’un de mes anciens employeurs, un portrait peu flatteur flirtant avec la dénonciation calomnieuse.
Puis, je découvre qu’une mauvaise chute de cheval m’a conduit à l’écriture.
"Damned", je n’en ai gardé aucun souvenir, à croire que j'étais tombé sur la tête !
Et, comme si cette litanie d’inepties n’était pas suffisante, la présentation de l’intrigue de mon dernier roman est à cent lieues de son contenu, le scribouillard confondant le héros avec un autre personnage, commissaire de police.
Un seul point positif contrairement au précédent article de ce quotidien : mon numéro de téléphone personnel ne figurait pas en conclusion de cette bouillie.
Ouf, cette fois je ne serai pas importuné par de mauvais plaisants.
En paraphrasant Florent Pagny, je ne boude pas mon plaisir de conclure cette mauvaise expérience en écrivant :
Presse qui roule, me casse les couilles !
Olivier BLOCHET
Le 30 août 2018