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9 avril 2024 2 09 /04 /avril /2024 09:20
RIONS UN PEU : LES BRÈVES DE SALONS DU LIVRE - ÉPISODE 6

On ne s'en lasse pas !

Au mois de septembre, chaque année, le Festival du livre de Saint Palais (17) se tient  dans des chalets (de Noël). 

Disposés en cercle sur une petite place face à la mer, ils permettent aux auteurs d'accueillir les estivants en toute convivialité, les ouvrages étant disposés de façon à pouvoir être feuilletés aisément.

En septembre 2023, un ami auteur voit arriver face au chalet qu'il occupe un couple de vacanciers. Alors qu'il s'apprête à leur présenter ses oeuvres, il entend la dame s'exclamer : " Oh, mais regarde, une boite à livres !"

Et l'auteur de lui lancer : "Oui, et elle est même animée."

Bizarrement ce couple ne s'est pas arrêté.

                                    ***

Journée de dédicaces d'un auteur dans l'Espace culturel d'un centre commercial à Ruffec (16).

Une dame s'approche de l'auteur et lui lance :

  • Qu’est ce qui me prouve que vous êtes un humain ?

L’auteur n’a pas le temps de lui répondre que la seconde salve l’atteint :

  • Peut-être êtes-vous un reptile.

Même à Ruffec, on trouve des adeptes de cette communauté qui prétend que les hommes sont dominés par une race d’extraterrestres mi-homme, mi-reptile.

David Vincent revient !

***

Plus récemment, un père de famille accompagné de sa fille me dit :

  • Avez-vous une livre sur les escargots marocains ?

Et bien non !

                                     ***

Il est parfois des visiteurs encore plus étranges dont la seule tenue et la démarche sont annonciateurs d’un grand moment. En principe, on espère qu'ils vont s'adresser à un confrère.

Chaniers (17), le 7 avril dernier :

Un homme vêtu d’une sorte de redingote et portant un sac en cuir en bandoulière pénètre dans la salle du salon du livre.

À s’y méprendre, il pourrait s’agir de Régis Laspalès tant la ressemblance et la démarche  coïncident avec le sympathique humoriste. Sauf que ce visiteur ne joue pas un rôle.

Il avise un premier écrivain pour lui expliquer longuement qu’il cherche un auteur pour mettre en forme ses recherches scientifiques révolutionnaires auxquelles même Einstein aurait été bien incapable de penser. Évidemment, il s’agit de découvertes de nature à changer la face du monde.

Dans ces moments là, il faut très vite se débarrasser du "colis" capable, si vous n’y prenez pas garde, de vous pourrir votre après-midi. La solution idéale étant évidemment de l’adresser à l’un de ses collègues en lui assurant que celui-ci sera plus à même de répondre à la demande.

Oui, ce n’est pas gentil, mais tellement drôle.

 

Olivier BLOCHET

Le 9 avril 2024

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31 août 2022 3 31 /08 /août /2022 04:44
RIONS UN PEU : UNE NOUVELLE BRÈVE DE SALON DU LIVRE - ÉPISODE 5

Authentique et vécue le 30 août 2022 durant le Festival de Saint Palais sur Livres.
 
Une dame est très intéressée par un livre.
- Combien vaut-il  ?
L'auteur : 20 euros Madame.
- Ah, je n'ai pas assez d'argent. Pouvez-vous me le louer jusqu'à demain pour 10 euros ?

Et là, glou glou, on se dit que l'on touche le fond.

 

olivier Blochet

Le 30 août 2022

 

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1 mai 2022 7 01 /05 /mai /2022 19:00

Les cafés et leurs accueillants comptoirs ne sont pas les seuls endroits propices à l'écoute de savoureux propos.

Je viens de retrouver les notes prises à l'écoute des propos de deux auteures lors d'un Salon du livre.

La conversation tournait autour de la restauration, non pas l'époque, mais de manière plus terre à terre, sur la bonne bouffe, car là, j'avais à faire à des gourmets !

La première commença par raconter sa dernière sortie dans une crêperie qualifiant son repas de "presque gastronomique". J'avoue que sur le coup, j'ai pensé avoir mal entendu et j'ai cru qu'elle parlait d'une note corsée, mais non. 

La seconde, sans doute pour ne pas rester en reste, parla d'un formidable restaurant ""qui fait du poisson frais". Heureusement, il aurait été dommage qu'elle fasse une intoxication alimentaire l'empêchant de participer à ce salon et ... de m'égayer !  

 

Olivier Blochet

Le 1er mai 2022

© Olivier Blochet - 1er mai 2022

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27 octobre 2019 7 27 /10 /octobre /2019 14:09
RIONS UN PEU : LES BREVES DES SALONS DU LIVRE - ÉPISODE 3

 

 

Comment se lasser de ces perles entendues sur les salons du livre.

Alors, troisième épisode pour rire, sourire et plus ...

 

 

À côté des brèves des Salons du Livre dont nous savourons souvent la portée hautement philosophique (galéjade de ma part), nous avons les brèves des libraires. Ainsi, en visite dans une librairie du bocage, je demande naïvement si nous pouvons envisager une journée de dédicaces au mois de décembre. Si je ne m'abuse, décembre est le mois où se situe Noël, période à laquelle chacun se demande ce qu'il va bien pouvoir offrir :

  • Heu ! et pourquoi pas un livre dédicacé pour tonton Robert, ça changera d’un pull-over.  
     

Non, apparemment ma demande est incongrue puisque je m'entends répondre :

  • Non, en décembre ce n'est pas possible, nous nous occupons de nos clients (sic). 
     

Je laisse les lecteurs de ce billet en tirer leur propre analyse.

 

Bressuire, le 26 octobre 2017

*

 

Un visiteur prend le livre d'un auteur et il photographie la 4e de couverture.

L'auteur surpris lui demande :

  •  Mais que faites-vous ?

Et le visiteur de répondre :

  • Je viens de le commander.

 

Et oui, ce monsieur fait face à l'auteur du livre, quoi de plus naturel que de scanner le code barre avec l'application Amazon pour le commander !

 

La Jonchère Saint Maurice, le 26 mars 2017

*

 

Mes amis auteurs ne me démentiront pas, le pire fléau sur les salons du livre, ce sont nos collègues de plume mythomanes, ceux qui veulent absolument faire croire à des scores de ventes inexistants. Depuis la sortie du livre non-événement de François Hollande, nous subissons la même intoxication. Dans un premier temps, la presse a annoncé un échec en termes de ventes, puis lors du salon du livre de Limoges, l'éditeur annonçait 90 000 ventes, un score de nature à inciter les visiteurs à participer à la découverte de ce nouvel "auteur à succès". Et quinze jours après, son entourage parlait de 50 000 ventes ! Bon le « foutage » de gueule devient une habitude et les véritables chiffres ne seront jamais connus, mais il faut fiscalement justifier l’à valoir. Mais là, cette tournée (des adieux ?) politique tourne à la mascarade. Souhaitons que le dernier livre de François Hollande soit vraiment le dernier.

 

20 mai 2018

 

PS  (post scriptum, pas parti socialiste): j’apprends avec consternation la sortie d’un nouveau livre de cet auteur en octobre 2019.

 

*

Une petite fille d'environ 8 ans s'approche du stand d'une auteure pour regarder un album jeunesse. Son père lui tire la manche et de dire dit :

  •  Elle n'a pas besoin de lire des conneries à son âge. Regardez, moi, je ne lis pas!

 

juin 2018

*

 

Une auteure et un auteur  sont voisins lors d’un salon du Livre.

L’auteure apostrophe son voisin :

  • Ils sont nuls vos livres.

Bien qu’interloqué, l’auteur répond :

  • Vous avez raison, mes livres sont nuls, je n’écris que des livres nuls, je ne mérite pas d’être assis à côté de vous.

 

L’auteure enfonce le clou :

  • Moi j’écris mes livres avec l’aide de Dieu et du Pape !

Et l’auteur de répondre avec aplomb :

  • Avec de tels collaborateurs, vos livres sont forcément géniaux. Moi,  je n’ai pas de collaborateurs.

 

*

 

Une dame s’approche :

  • Vous avez les livres de Natacha Polony ?

Sans commentaire !

 

Le kiosque des écrivains à Saint Palais sur Mer le 16 septembre 2018

 

*

L'auteur d'origine africaine est bien sagement assis derrière sa petite table. Sur celle-ci, les titres de ses œuvres sont résolument tournés vers sa culture, mais également au-delà.

Une visiteuse s'approche et lui dit sèchement :

  • Moi, je n'aime pas les livres traitant de l'Afrique, je ne lis que des ouvrages d'auteurs scandinaves !

Cela valait la peine d'être dit... 

 

Mars 2019

*

 

Un visiteur enthousiaste :

  •  C'est formidable de voir autant d'écrivains ! À chaque table, un écrivain ! Ah, c'est beau toute cette créativité !

Je lui réponds :

  •  Oui, d'ailleurs, il faut aider la créativité (message subliminal).

Et là, l'enthousiasme du visiteur disparaît, son regard se perd dans le vide avant de fixer un point à l'horizon, et de le rejoindre au plus vite.

 

Cita'Livres 

27 avril 2019

*

 

L’auteur en dédicaces dans un supermarché est installé derrière une table sur laquelle il présente une dizaine d’ouvrages.

Un monsieur s‘arrête et pose la question :

  • C’est vous qui écrivez tout cela ?

L’auteur répond avec modestie qu’il est bien l’auteur des livres exposés.

Réponse du monsieur :

  • Vous n’avez rien d’autre à foutre dans la vie !

 

Un supermarché en Charente, le 28 septembre 2019

 

*

 

Ce jour-là, j’ai pour voisine une auteure de BD.

Pour ne pas perdre de temps, elle prépare ses dédicaces : un dessin original (en fait toujours le même).

Cela s’appelle une dédicace personnalisée !

Mais ce n’est pas fini !

Elle râle au motif que je fais vibrer la table lorsque je m’y accoude et résultat, elle fait des ratures pendant qu’elle dessine.

La table, en fait une planche de 4 cm d’épaisseur est très lourde. Il faut être 4 costauds pour la bouger. Si elle m’a pris pour un éléphant, elle se trompe énormément …

 

Juvardeil, le 29 septembre 2019

 

*

 

L’auteur jouit d’un succès certain et confortablement installé dans une librairie, rien ne peut le déstabiliser. Enfin presque !

Une dame, lectrice à l'évidence de ses romans policiers, regarde la quatrième de couverture de son dernier opus.

Il prépare son stylo et là déception !

  • Je ne fais que regarder. J'achète vos livres chez Emmaüs. J'attends que le dernier y soit !
     

La chaîne du livre est parfois étonnante !

 

Espace Culturel Leclerc de Poitiers, le 19 octobre 2019

*

À bientôt pour de nouvelles aventures,

Banzaï !

 

Olivier BLOCHET

Le 27 octobre 2019

 

 

© Droits réservés – Olivier Blochet - octobre 2019 

 

 

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29 janvier 2019 2 29 /01 /janvier /2019 00:15
RIONS UN PEU : LES NOUVELLES BREVES DES SALONS DU LIVRE - ÉPISODE 2

 

Comment se lasser de ces perles entendues sur les salons du livre.

Alors, deuxième épisode pour rire, sourire et plus ...

 

      Pas de presse en amont, pas de signalétique, la journée ne commençait pas sous les meilleurs augures. Ah, voilà le journaliste du quotidien local. Peut-être va t'il interviewer quelques auteurs. Et non, il va discuter au bar, pas un regard sur la salle où une quarantaine d'auteurs sont présents. Un petit mot à quelques organisateurs et surtout au maire puis "trois petits tours et puis s'en va".
Avec un brin d'ironie, je dis à mon voisin que Rouletabille va sûrement passer sa journée du lendemain à écrire
son papier sur ce salon du livre. Il faut bien dire que nous sommes habitués à des "papiers" à posteriori qui ne servent à rien.

 

"Que nenni», me répond mon voisin, il ne donne à la rédaction que les textes qui lui sont envoyés rédigés.


Donc je conclus : Pas d'article en amont, pas de signalétique donc très peu de visiteurs, et probablement pas de compte rendu du grand moment de solitude qu'auront vécu les auteurs cette journée là.

 

Un point positif : le Vouvray était bon.

(Veigné, le1er octobre 2017)

 

    A côté des brèves des Salons du Livre dont nous savourons souvent la portée hautement philosophique (galéjade de ma part), nous avons les brèves des libraires. Ainsi, en visite dans une librairie du bocage, je demande naïvement si nous pouvons envisager une journée de dédicaces au mois de décembre. Si je ne m'abuse,décembre est le mois où se situe Noël, période à laquelle chacun se demande ce qu'il va bien pouvoir offrir.

"Tiens, pourquoi pas un livre dédicacé ?". 

Non apparemment ma demande est incongrue puisque je m'entends répondre : "Non en décembre ce n'est pas possible, nous nous occupons de nos clients" (SIC). 


Je vous laisse en tirer leur propre analyse.

26 octobre 2017

 

       Une petite fille d'environ 8 ans s'approche d'un stand pour regarder avec intérêt un album jeunesse. Son père lui tire la manche et s'adresse à l'auteur :

-  Elle n'a pas besoin de lire des conneries à son âge. Regardez-moi, je ne lis pas!"

 

 

Témoignage d'un auteur, et très bon camarade, adepte des bourdes ( reproduction avec son autorisation).

 

  • Une jeune dame s'arrête à mon stand, accompagnée de son fils. 

- vous aimez le polar ?
- non c'est Nicole.
Et moi, naïf m'adressant à l'enfant.
- Va me chercher mamie Nicole 
Petite gêne.
Le petit s'adressant à sa maman 
- il sait pas que mamie Nicole est morte.
Grand silence !

Et la chute :

Devant mes plates excuses, la maman :
Ça lui apprendra la vie !

(Salon de l'île de ré -  juillet 2018)

 

AU KIOSQUE DES ECRIVAINS  REUNISSANT CHAQUE JOUR DURANT TROIS SEMAINES DES AUTEURS, FACE A LA MER

    Une dame s’approche :

  • Vous avez les livres de Natacha Polony ?

Sans commentaire !

(Le kiosque des écrivains à Saint Palais sur Mer le 16 septembre 2018)

 

La scène se déroule lors d'un salon du livre Fantasy et Gothique.

 

La dame s'approche d'un auteur perdu dans cet univers qu'il ne connait pas. une véritable erreur de casting, mais il est là et il prends son mal en patience.

La dame :

- Je vous prends ce livre.

L'auteur :

- Je vous le dédicace ?

La dame :

- Oui, pour mon fils qui est mort.

L'auteur surpris :

- Euh, Vous voulez vraiment une dédicace pour votre fils ? Il ne pourra pas le lire.

La dame :

- Je suis médium, je vais le lui lire.

 

Et fatalement, parfois l'humour est mal venu.

 

Un auteur d'origine africaine dont j'apprécie la compagnie et la verve communicative, me raconte une bourde qu'il vient de faire en s'adressant à un couple d'auteurs dont il n'a pas perçu l'orientation sexuelle. Nous en plaisantons lorsqu'une dame passe devant le stand et regarde avec intérêt les ouvrages de mon ami.

Pour plaisanter, je lance à la dame :

- Prenez lui son stock, comme cela mon ami pourra rentrer chez lui plus tôt.

Et la dame de répondre :

- J'aimerai bien, mais je n'ai pas d'argent, j'étais à la rue et je viens juste de trouver un hébergement.

Evidemment, un grand blanc suit cette réponse.

(Salon de La Mothe Achard - 14 octobre 2018)

 

Olivier Blochet

Le 28 janvier 2019

 

© Droits réservés – Olivier Blochet - janvier 2019 

 

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23 juin 2018 6 23 /06 /juin /2018 07:30

 

Les propos qui suivent ont été entendus sur les Salons du livre et sélectionnés pour leur saveur. 

 

17 juin 2018, au Salon du livre de Montmorillon

  • Un auteur propose l'un de ses livres au commandant du peloton de gendarmerie locale chargé de la protection de la manifestation.

L'auteur lui propose l'un de ses livres humoristiques et lui dit :

- Vous allez rire.

Et le gendarme de lui répondre :

- L'autopsie le révélera.

 

  • N Les auteurs ont de l'humour et parfois une conscience politique. Entendu au Salon du livre de Montmorillon :

"Peut-on insulter Claude Sérillon à titre posthume pour avoir été le conseil en communication de François Hollande?"

 

29 octobre 2017, au Salon de Saint Germain Les Vergnes

 Parmi une noria d’édiles, l’un d’eux reste un peu plus longtemps devant moi pour me dire qu’il connait bien les Tsiganes. Le plus souvent, ce que le maire d’une commune connait le mieux concernant les communautés Manouche ou Gitane, c’est le numéro de téléphone de la gendarmerie ! Mais là, j’ai à faire au « Spécialiste » ! Doctement, il me donne le conseil d’étudier un élément essentiel lié à la religion. Je vous livre le fruit de sa profonde analyse : "Les catholiques ont de petites voitures et les protestants possèdent de grosses berlines" (sic).
Et comme s’il dirigeait son conseil municipal, il met fin à toute tentative de discussion, à laquelle devant tant d’érudition je n’avais d’ailleurs aucune envie de participer.

 

25 juin 2017, au Salon du livre de Montmorillon

Un auteur propose l'un de ses livres à un gendarme surveillant le site.

- Vous pouvez regarder, lisez la 4e de couverture.

Et le gendarme de répondre :

- Je ne peux pas, si je fais cela, les gens vont croire que les gendarmes savent lire.

Décidemment, les gendarmes de Montmorillon ont de l'humour et ils sont sympathiques. 

 

26 mars 2017, au Salon de La Jonchère Saint Maurice : un festival !

  • Je présente mon roman historique sur les guerres de Vendée. Un visiteuse lance :" Ah, ça ne nous rajeunit pas" , et de lui répondre : " Vous ne faite pas votre âge Madame ! ".

 

  • Un auteur avec un fort accent Belge s'apprête à répondre à la correspondante locale du quotidien La Montagne. Elle commence par un " Et vous êtes d'ici ?". Éclats de rire des auteurs voisins.

 

  • Et ben, tous ces livres, ça en fait des mots !

 

22 mai 2016, au salon du livre de Chauvigny :

Un visiteur : "J'adore la littérature, mais je ne lis pas".

 

1er mai 2016, à la Journée des écrivains de Jard sur Mer :

Une auteure : " vous lisez madame ?"

La dame : " Oui mais pas n'importe quoi !"

L' auteure : " A dommage, ici vous êtes à la table des n'importes quoi !"

 

23 avril 2016, au salon du livre Cita'Livres du Château d'Oléron :170 auteurs, plus de 500 titres proposés aux visiteurs dans les domaines les plus variés.

 

18 h 30, une visiteuse s'apprête à quitter le salon et dit à son mari : " il n'y a vraiment rien d'intéressant".

Peut être cherchait elle un robot ménager auquel cas le magasin Darty était mieux indiqué pour satisfaire sa quête.

 

3 avril 2016, au salon de Courçon d'Aunis :

16 H 00 : "c''est vous qui écrivez ça ?" .

Cette brève est un très grand classique !

 

20 mars 2016, au salon de Saint Médard d'Aunis :

16 h 05 une visiteuse s'approche d'un auteur qui l'invite à jeter un regard sur ses livres et lui lance :

" J'ai pas le temps de lire, je travaille moi ! ".

Nous venions de rencontrer la dernière salariée vivante de France !  

 

11 octobre 2015 : salon du livre de Sainte Verge : un élu d'une commune voisine s'approche de mon stand pour me donner un cours sur le camps d'internement des Tsiganes à Montreuil-Bellay et me dit sur un ton péremptoire :

" Le dirigeant du camps était un grand résistant"

Contre-vérité évidente à laquelle je réponds :

" je ne partage pas votre opinion historiquement fausse".

Il s'en va furieux serrer des mains et poser pour la photo. D'ailleurs, c'est bien la raison pour laquelle il est venu. Nous ne voyons que très rarement des élus acheter un livre sur un salon du livre. D'ailleurs, leur leitmotiv est toujours le même : "c'est très intéressant mais j'ai oublié mon portefeuille en partant ce matin...".

Ben voyons, tu crois quand même pas qu'on va te l'offrir le livre.

 

26 septembre 2015 : salon du livre de Chasseneuil sur Bonnieure :

Une dame : C'est vous qui écrivez ça ?"

L'auteur : Manifestement, ce n'est pas vous qui lirez ça.

 

20 septembre 2015 : salon du livre de Pons :

Un pithécanthrope pénètre dans le salon du livre et s'exclame en criant:

" Moi le seul livre que j'ai lu c'était Tarzan et j'avais 20 ans".

Précision du chroniqueur : une bande dessinée, pas le roman d'Edgar Rice Burrought.

 

1er mai 2015 : journée des écrivains de Jard sur Mer : une quarantaine d'écrivains sont présents lorsque l'un d'eux considérant qu'il y a trop d'auteurs dit :

"il ne faudrait inviter que des auteurs qui ont déjà publier au moins 5 livres"

Un autre lui répond du tac au tac :

" Et il faudrait qu'ils soient blonds, qu'ils boivent de la bière et qu'ils parlent allemands".

 

 

Olivier BLOCHET

Le 23 juin 2018 

 

Copyright Olivier Blochet juin 2018

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  • : Vous trouverez sur mon blog : mon actualité d'auteur sur les salons du livre, mes chroniques littéraires, mes chroniques noires, mes brèves, mes interviews d'auteurs, mes conseils de lectures, mes chroniques sur les Tsiganes, celles sur les musiciens de jazz. Toutes mes chroniques sont protégées par un copyright et les dispositions légales sur la liberté d'expression.
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