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7 décembre 2016 3 07 /12 /décembre /2016 08:20
LES FINANCIERS DE L'OMBRE

................................CHRONIQUE NOIRE n° 5............................

 

 

Après plusieurs crises économiques majeures et les discours sur le ton de « nous allons mettre en place des garde-fous pour éviter de nouvelles errances », force est de constater que les nouvelles règles prudentielles imposées principalement aux banques avec une hausse des ratios de fonds propres et l’interdiction de mélanger les opérations de banques de dépôt et celles de banque d’affaires ne valent pas tripette.

Tapis dans l’ombre, des spéculateurs se sont démultipliés hors de tout contrôle et à la seule lueur leurs écrans, ils continuent de jeter les bases d’ une crise financière sans précédent.

Hier les banques,  aujourd’hui des fonds d’investissement, des courtiers, des hedges funds ou de simples négociants agissent dans la coulisse en dehors de tout contrôle réglementaire. Ce secteur, appelé « shadow banking » (banque de l’ombre) se substitue aux banques pour prêter des sommes colossales évaluées à 90 000 milliards de dollars en 2016. Si nous comparons ce volume à la bulle spéculative de 2007, on s’aperçoit qu’elle a augmenté de 30 %, portant le risque systémique à des niveaux jamais atteints.

Cette dette phénoménale est la conséquence de plusieurs éléments : la politique des banques centrales maintenant des taux proches de zéro, les exigences imposées aux banques de reconstituer leurs fonds propres pour couvrir leurs risques de trading et de crédit, l’abandon par celles-ci de certains marchés spéculatifs puisque la réglementation leur interdit de spéculer pour leur propre compte, l’action des lobbying pour contrecarrer la volonté du Congrès américain et de l’Union européenne pour réglementer le « Shadow banking » et la diversité de ses opérations : financement à court terme, ventes à découvert, limites sur les positions spéculatives, dérivés OTC, etc.

Cette autoroute non réglementée a attiré de plus en plus d’opérateurs, moins solides financièrement que les banques, bien moins prudents que celles-ci, sans tabou et tout aussi motivés par l’appât du gain.

Ces financiers de l’ombre ont aisément pris des parts des marchés aux banques. Exemptés de contraintes de fonds propres et de responsabilité,  ils se sont développés et le risque s’est déplacé sans contrôle. Jusqu’à présent, ils sont sortis gagnants de la crise, mais peut-être seulement en apparence.

En marge des bourses officielles, non conventionnelles et moins chères, des salles de marchés privées, se sont créées réunissant des traders, des courtiers, des gérants de fonds d’investissement se livrant à des échanges de titres dans le plus grand secret jusqu’à leur exécution. Ces salles de marché représentent à ce jour 40 % du nombre total des ordres de bourse dans le monde, on les appelle des « dark pools ».

Les ravages économiques consécutifs aux subprimes, ces crédits immobiliers titrisés et distillés dans des produits financiers auprès des consommateurs, n’ont manifestement pas servi de leçon.

Aujourd’hui, des opérations similaires prospèrent avec la dette des entreprises les moins solvables, emballées dans un produit nommé CLO ou « collateralized loan obligation » dans lequel les financiers de l’ombre logent les créances douteuses d’entreprises. Astucieusement mixées et découpées en tranches, elles sont proposées à des investisseurs peu avisés qui s’apercevront tardivement de leur faible liquidité et de la difficulté à les revendre, surtout en cas de fortes secousses boursières et  de hausses des taux d’intérêt.

Dans ce dernier cas, le financement à court terme risque de s’assécher et on sait que la crise de liquidités entraîne des ventes à « prix cassé » contribuant à la spirale baissière des marchés. Ce type de produits risque donc de coller au portefeuille des gérants de fonds (qui ne peuvent pas emprunter aux banques centrales à l’inverse des banques) ou à celui de l’épargnant, comme le sparadrap à la chaussure du capitaine Haddock.

N’oublions pas que les crises financières se sont multipliées depuis 30 ans et que leur rythme est de plus en plus rapproché :

  • 1987 : après des années d’euphorie boursière, la remontée des taux américains provoque un « lundi noir » sur les bourses mondiales qui enregistrent une baisse moyenne de – 22,6 %.
  • 1998 : Victime de la crise russe, le fonds d’investissement américain LTCM se déclare en faillite. Pour éviter un effet domino, le gouvernement fédéral décide de lui injecter 3,6 milliards de dollars.
  • 2000 : après 5 années d’emballement sur les valeurs technologiques, la bulle internet éclate et de nombreuses entreprises innovantes de ce secteur font faillite et le CAC 40 dévisse de  60 % en quelques mois.
  • 2007 : La hausse des prix spéculatifs de l’immobilier américain (qui a donné naissance aux subprimes) est stoppée par la remontée des taux d’intérêt. Les emprunteurs se trouvent dans l’impossibilité de rembourser leurs emprunts à taux variables et l’immobilier se met à baisser entraînant des difficultés majeures pour les banques.
  • 2008 : Victime expiatoire de la crise des subprimes, la banque Lehman Brother subit une faillite retentissante, préalable à une crise financière ressentie jusqu’en Europe.
  • 2015 : Le fonds spéculatif américain Third Avenue, confronté à une crise de liquidités, suspend ses transactions sur l’un de ses fonds.
  • 2016 : l’endettement public de nombreux États atteint un niveau préoccupant.

Ajoutons que les engagements de pratiquement toutes les banques sur des Etats insolvables deviennent des bombes à retardement et ne permettent plus de garantir, à terme, les ratios de capital et de liquidités et tout simplement leur solvabilité en cas de faillite majeure d’un État.

 Il est donc urgent de réglementer le « shadow banking » et de mettre en place, comme pour les banques,  une réglementation stricte. Celle-ci devrait permettre de brider les acteurs de l’ombre qui se livrent à la spéculation et à des opérations sur les marchés de financement à court terme, avant le déclenchement d’une crise financière sans précédent aux conséquences désastreuses.

 

Olivier Blochet

Le 07 décembre 2016

Copyright : Olivier Blochet – décembre 2016

 

 

 

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11 novembre 2016 5 11 /11 /novembre /2016 14:25
LE NOUVEAU PRÉSIDENT AMÉRICAIN ENTRE-T-IL DANS LE PLAN DE LA MONDIALISATION ?

 

CHRONIQUE NOIRE n° 4

 

Après le choc de la nomination du nouveau Président américain et les craintes internationales qu’elle suscite, il n’est pas incongru de se poser la question suivante : sera-t-il plus indépendant des puissances financières que ses prédécesseurs ou que ne l’aurait été sa concurrente.

Dans les deux cas, les marionnettistes de la mondialisation étaient donnés gagnants avant même la publication des résultats. D’un côté, nous avions un candidat dont la fortune et son amour du billet vert le classaient d’emblée dans le camp de la mondialisation. De l’autre, une candidate dont les liens avec les puissances d’argent n’ont jamais été démentis. Appartenant au même club, l’un dénonçait avec brutalité les aspects négatifs d’une société américaine dont la puissance est sur le déclin ; sans toutefois proposer de réelles solutions d’avenir ; l’autre, avec un sourire ultra brite figé, proposait de continuer comme avant.

Le choc des religions est probablement l’une des résultantes de la mondialisation et le nouveau Président pendant sa campagne a très nettement marqué son hostilité aux musulmans en exprimant son intention d’interdire l’entrée aux États Unis des immigrés et touristes musulmans. Hillary (tout le temps) a jeté un voile pudique sur le sujet.

L’un ou l’autre sont les pièces secondaires d’un échiquier sur lequel les coups sont calculés de longue date, l’un et l’autre sont les figurants d’une mise en scène pour ne pas dire d’une mascarade.

 

Olivier Blochet

Le 11 novembre 2016

 

 

Copyright : Olivier Blochet – novembre 2016

 

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9 novembre 2016 3 09 /11 /novembre /2016 08:55
Ordo Ab Chao
..........  "CHRONIQUES NOIRES........... 

N° 3

 

L’Ordre à partir du chaos

 

Depuis Adam, un homme né tout nu sans rien d’autre qu’une petite feuille sur le zizi (oui oui je l’ai vu dans un livre) l’humanité a fait de grands progrès.

Alors qu’il n’aurait pu vivre que d’amour et d’eau fraîche avec Ève, en prenant soin de ne pas engendrer, il a commis l’irréparable. Ses descendants n’ont cessé de corrompre, salir, avilir leur prochain, exacerber les haines pour guerroyer tout au long des siècles, semer la peur, le désespoir et la mort, par bêtise, orgueil et concupiscence sur la femme et les biens du voisin.

Sous le couvert d’une évolution reposant sur un système culturel humaniste, l’homme a crée la démocratie – il lui a fallu de nombreux siècles d’expérimentation pour créer les droits de l’homme et les ériger en valeur fondamentale -, il a basé son système économique sur le libre-échange - devenu le creuset de l’argent-roi et du matérialisme, il a favorisé la diversité des pensées religieuses selon les continents, il s’est comporté comme un dieu capable de modifier les lois naturelles de la terre et le climat.

Franchement, en se substituant à dieu jusqu’à se diviniser, j’ai plutôt l’impression qu’il se comporte comme l’antéchrist.

Aïe, revoilà la vieille peur ancestrale !

Aux enfants, le loup, aux grandes personnes la prise de contrôle du monde par Lucifer.

Bon, grâce à l’évolution de la pensée, l’imagerie a changé : Lucifer n’apparaît plus comme un monstre avec des petites cornes et une fourche, mais drapé dans une bannière étoilée, ou alors vêtu d’un drapeau noir rouge jaune, ou encore en blanc, bleu, rouge. Il est de plus souvent représenté avec un costume traditionnel  « Oh, mon fils, le noir te va si bien » comme le disait en pleurant la maman d’Oussama.

Trêve de plaisanteries. En définitive, où habite Lucifer ? Que l’on ordonne une descente de police, qu’il soit mis en garde à vue, puis en examen, jugé, emprisonné, et qu’on en parle plus bordel !

Eh voilà, je m’énerve alors qu’en fait, il n’y aurait pas qu’un Lucifer, mais 13 familles lucifériennes et 300 ambassadeurs dans le monde exerçant des métiers honorables : banquiers d’affaires (non pas la petite mignonne qui prend vos remises de chèques dans votre agence de La Banque Postale), industriels de la sidérurgie, de la pharmacie, du tabac et même des francs-maçons (si j’en crois le Point et l’Express …).

Et voilà, nous y voilà revenus, une conspiration mondiale occulte  est en marche pour contrôler le monde selon un protocole  implacable :

  • Extermination des religions en les poussant à s’affronter,
  • Opposition du libéralisme au socialisme,
  • Bouleversements fondamentaux dans les repères sociaux et culturels de la vieille Europe
  • Opposer les sionistes et les musulmans et contraindre toutes les nations chrétiennes à se diviser et à se combattre dans un premier temps politiquement puis en intervenant directement sur le terrain comme conciliateurs.
  • Provoquer des guerres afin de rétablir l’ordre appelé de tous les vœux de populations meurtries pour parvenir à un gouvernement mondial garant de la paix.

Avouez que présenté comme cela, vous vous dites ça ressemble étrangement aux pièces du puzzle que nous commençons à distinguer :

  • Les médias insidieusement nous préparent à une crise financière majeure reposant sur une crise économique et monétaire sur fond de dettes abyssales des États, avec pour issue une banqueroute universelle. Sans argent les populations seront à la merci des pillages et de la violence.
  • Nous sommes préparés à coup de petites phrases perfides de nos dirigeants politiques à un conflit civil et la majorité silencieuse y est résignée.
  • Les conflits conventionnels dans la poudrière du Moyen-Orient s’étendront à d’autres zones.
  • La guerre bactériologique fera son apparition avec des virus mortels (dont les gênes sont peut-être déjà dans les vaccins existants).
  • La cyberguerre isolera toutes les populations en les laissant dans le dénuement : plus d’électricité, plus de moyen de communication, plus d’eau courante et le retour à l’âge de pierre.

 

Seul l’ordre dans lequel ces événements se dérouleraient demeure inconnu.

Fantasme de "complotiste" ou prédiction implacable du monde de demain ?

Une chose est certaine, toutes les pièces sont en place pour réunir sous une même bannière les survivants.

Et en cas de mise en place de ce nouvel ordre mondial qu’elle sera l’organisation humaine ?

A priori, les survivants ne seront que 500 millions d’individus constituant la nouvelle humanité permettant une présence de l’homme en équilibre avec la nature. La recherche de cet équilibre perpétuel avec la nature n’est pas nouvelle. Robespierre avait déjà tenté de l’atteindre en ordonnant l’éradication des Vendéens en 1794.

Rassurez-vous, la fin des temps n’est pas pour demain et puis vous ferez peut être partie des 500 millions d’élus.

 

Olivier Blochet

Le 09 novembre 2016

 

Copyright Olivier Blochet – novembre 2016

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2 novembre 2016 3 02 /11 /novembre /2016 08:05
Le Nouvel Ordre Mondial, entre réalité et fantasmes

Le Nouvel Ordre Mondial, entre réalité et fantasmes

...............................  "CHRONIQUES NOIRES"......................... 

 

Ma chronique intitulée « Le Nouvel Ordre Mondial : conspiration ou non ? »  a suscité quelques réactions. Je dois bien avouer que c’était mon objectif.

Certains y ont vu une affiliation au réseau des adeptes de la théorie du complot. Sans doute étaient ils trop pressés dans leur lecture, car dans aucun extrait de mon texte je ne prône cette idée ni ne la rejette. Je me contentais de poser une question, certains lecteurs se sont chargés, par leurs manifestations, d’apporter un début de réponse.

Le premier argument opposé à la théorie du complot consiste à prétendre que nos émérites présentateurs du journal télévisé (je me garde bien de les désigner comme journalistes) n’abordent jamais ce thème, d’où la conclusion évidente que tout n’est qu’invention d’éberlués en mal de sensations fortes.

Le fait est qu’en effet, l’absence de traitement de ce sujet sur nos grands médias peut nous faire douter de l’émergence rampante d’un nouvel ordre mondial. En même temps, bien des sujets n’ont pas été traités par le passé et nous ont « pété à la gueule » un jour. Les exemples sont malheureusement nombreux : pollutions, changements climatiques,  inondations de zones d’habitation sur des terrains dont on connaissait la nature inondable, conflits locaux et génocides dont on a découvert officiellement et tardivement l’existence …

Dès lors, la vigilance est de mise. Alors que nous sommes submergés d’informations et qu’une nouvelle chasse l’autre, peut être n’est-il pas inutile d’ouvrir tout grand nos oreilles même quand il s’agit simplement d’un simple bruissement.

Alors que depuis des mois des négociations sont en cours sur de grands traités avec les États Unis et le Canada, il faut bien admettre que leurs contenus sont particulièrement opaques, ce qui devrait éveiller notre méfiance sur leurs répercutions sur la vie sociale et économique en Europe.

Mais sans information officielle, comment étudier le sujet et le cas échéant, comment se mobiliser ?

Pourtant, nous sommes abreuvés par nos édiles de discours sur la liberté d’expression : un droit garanti par nos grandes démocraties. Et dans le même temps, les mêmes donneurs de leçons tentent de réduire la liberté d’expression des internautes sur les grands réseaux sociaux que sont Twitter, Facebook  et tutti quanti.

Aujourd'hui, nous mesurons l’hypocrisie qui consiste à prôner la liberté d’expression en l’encadrant !

 

Et le nouvel ordre mondial dans tout cela ?

 

Ah oui, revenons à nos moutons (sans jeu de mots) :

L’aboutissement de la mondialisation est sans aucun doute la mise en place d’une  gouvernance mondiale.

Pourquoi pas après tout si c’est dans le but d’assurer une vie meilleure à tous.

Techniquement, je crains que la mise en place ne soit pas aisée. Elle passe par la disparition des États, des références culturelles et identitaires, des normes nationales ou fédérales, et probablement des religions, pour ne créer qu’une seule et unique identité.

Supposons que cela aboutisse et  nous deviendrons les citoyens d’un monde en paix, garants d’un immense et unique marché mondial dont nous serons les consommateurs béats.

Mais alors comme dans un polar, je pose la question : à qui profite le crime ?

Aux multinationales bien sûr, à ces entreprises transnationales qui détiennent déjà un pouvoir supérieur à celui des États dont elles font et défont les dirigeants et dont les profits ne connaîtront plus de limite : plus d’embargo, plus de législations contraignantes, plus de quotas. Le grand gavage continuera sans limite.

 

Cette gouvernance mondiale est-elle utopique ?

 

Il est évident qu’un tel bouleversement est irréalisable à brève échéance, encore que !

Le meilleur moyen de faire disparaître les États est de les laminer de l’intérieur : monter les communautés les unes contre les autres pour exacerber les espoirs des uns et faire monter la violence des autres (selon le principe « diviser pour mieux régner »), sensibiliser sans relâche les populations à certains dangers (le terrorisme, les risques écologiques et la paupérisation notamment) car la peur rend inactif, changer les valeurs fondamentales notamment en faisant  perdre les repères familiaux en déstructurant la famille, réduire le travailleur à devenir égoïste pour en faire un individualiste convaincu de l’importance d’assouvir un désir consumériste immédiat, contrôler le comportement des consommateurs en leur faisant admettre que l’obsolescence programmée des produits est normale, combattre toutes oppositions structurées, remplacer l’histoire par une information kleenex (une information chasse l’autre), annihiler le savoir en modifiant le contenu des manuels scolaires pour rendre les faits historiques moins subversifs,  « hanounâneriser » les programmes de télévision.

 

Mais cette dernière description n’est-elle pas ce que nous vivons au quotidien ?

 

Pour sûr, ce florilège de faits, nous le vivons, nous le subissons, nous en sommes saturés.

Pourtant notre presse libre, responsable et courageuse ne dénonce pas cette réalité. Enfin, je galège lorsque j’écris « presse libre » car les médias de droite et de gauche sont détenus par des groupes financiers, des banques et des industriels qui en protecteurs du droit fondamental qu’est la liberté à l’information ont racheté des quotidiens et des magazines voués à la faillite s’ils n’avaient pas été renfloués. Difficile dans ce cas pour le journaliste de mordre la main de celui qui le nourri. Autrement dit la presse est libre … de se taire.

 

Mea culpa

 

Non, non, et non, je ne crois pas à ce supposé Nouvel Ordre Mondial en marche, les choses évoluent naturellement sans la main de l’homme, et sans la main de Dieu.

Voilà c’est dit, comme cela je suis à l’abri des critiques, d’un accident inexpliqué ou d’une noyade avec deux balles dans le dos.

 

Ah, j’allais oublier :

 

Tous les grands empires sont nés avec de bonnes intentions : diffuser à travers les territoires conquis la paix (après avoir fait la guerre), la démocratie (après avoir usé de méthodes dictatoriales), la connaissance (en imposant celle du plus fort), la religion dominante du moment, la prospérité pour tous, réinventer régulièrement le vivre ensemble. Que des intentions louables et humanistes.

Et pour l’avenir, en état de l’avancement de la science : la jeunesse éternelle.

Pour faire bonne mesure, moi je proposerai quand même de sauvegarder des zones de non-droit pour préserver un petit fond de peur en chacun d’entre nous. Dans notre culture, le méchant est présent dès l’enfance. Ce serait dommage de se priver d’un allié aussi utile que le loup qui a pris, selon les époques,  les traits d’Attila, d’Adolf Hitler, d’Oussama Ben Laden,  d’Abou Bakr Al-Baghdadi ou de Bachar El Hassad.

 

La suite au prochain numéro.

 

Olivier Blochet

Le 2 novembre 2016

 

 

Copyright Olivier Blochet - novembre 2016

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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 08:08
LE NOUVEL ORDRE MONDIAL : CONSPIRATION OU NON ?

 Cet article est le premier d'une série intitulée :                      ...............................  "CHRONIQUES NOIRES"......................... 

 

 

Les tenants  de la théorie du complot n’en démordent pas, une organisation secrète, réunissant sous sa bannière des hommes d’affaires, des hommes politiques, des services de renseignements gouvernementaux, des mafieux, des francs-maçons et des terroristes, agit dans l’ombre pour imposer à l’humanité une gouvernance mondiale totalitaire.

Cette oligarchie agirait depuis plusieurs dizaine d’années (certains prétendent plusieurs siècles) avec des moyens financiers inépuisables pour fomenter des crises économiques et financières en dérégulant les règles commerciales, en trafiquant le cours des bourses mondiales et celui des matières premières, pour provoquer des guerres entre États ou des guerres civiles, des révolutions, des famines et des épidémies, pour manipuler le climat, polluer la planète, nous empoisonner en privilégiant des semences génétiquement modifiées et par la même occasion polluer durablement la planète. Elle serait également à l’origine d’opérations terroristes sous faux drapeaux. Son emprise reposerait également sur la manipulation des hommes politiques et sur une propagande tendant à faire perdre tout sens critique aux populations.

 

Le premier réflexe serait d’admettre que certains peuples sont probablement manipulés par leurs dirigeants avides de pouvoir et d’argent mais enfin dans nos démocraties, tout de même, comment imaginer - alors que nos aïeuls ont lutté pour l’égalité, pour obtenir des libertés individuelles, pour obtenir une représentation du peuple au parlement et la liberté d’expression - que nous soyons trompés à ce point.

 

A la réflexion, il faut bien admettre sans remonter aux origines de la démocratie que celle-ci est régulièrement bafouée. Rappelons que le mot démocratie veut dire «gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple».

Certes, mais en nous contentant de remonter simplement à la Révolution française de 1789, nous constatons que les votants ont pour seule fonction de donner une légitimité aux élus.

 

Désormais, le contrôle des médias presse et télévision permet d’asséner une propagande au bénéfice des édiles. La désinformation comme moyen de faire perdre tout sens critique est un levier de conditionnement, celui d’imposer la pensée unique. Cerise sur le gâteau : les émissions de télé-réalité et les « hanoun-âneries »  contribuent à étouffer le peuple.

 

Alors, complot ou simplement dérive désordonnés de certains pour assouvir leur soif de profiter d’un système en bout de course, pour orienter les comportements dans un but mercantile et pour d’autres de couvrir le scandale de leur incompétence ?

 

Au moment ou les forces politiques en France s’affrontent en vue d’une élection présidentielle , au résultat encore flou à l’heure ou j’écris ces lignes, nous constatons une perte de confiance des électeurs à l’égard des candidats dont certains occupent le terrain depuis tellement de temps que l’on est en droit de se poser la question de leur légitimité après leurs parcours souvent peu flatteurs.

 

Les « conspirationnistes » soutiennent des candidats principaux au nouvel ordre mondial, les autres leur reprochent leur soif de pouvoir et d’avantages.

 

Les preuves d’un nouvel ordre mondial en marche pourraient être trouvées dans bien des domaines : multiplication des guerres, contrôle ou censure de certains médias, la tromperie en laquelle consiste le clivage droite/gauche, la sensibilisation sans relâche des populations à certains dangers (terrorisme par exemple) car la peur rend inactif, les autoroutes informatiques internationales permettant de surveiller et de contrôler les individus à distance, les tentatives permanentes de déculturation, et peut être même d’éradication d’une partie de la population mondiale par divers moyens (autorisation de la nanotechnologie dans l’alimentation et l’agriculture, emploi de produits nocifs dans l’agriculture, chemtrails, pesticides, etc.).

 

A l’inverse, nous pouvons aisément argumenter en insistant sur l’impossibilité de l’existence d’une société secrète étanche au point qu’aucun de ses membres n’aurait eu un jour l’envie d’en dénoncer les objectifs. En outre, un grand nombre de citoyens à l’esprit indépendant œuvre pour maintenir la souveraineté nationale, sans oublier la lutte de nombreuses associations contre l’opacité des traités internationaux.

 

Mais ces derniers arguments sont-ils suffisants pour affirmer qu’un nouvel ordre mondial n’est pas en marche : un plan visant à un gouvernement européen dans un premier temps puis mondial à terme, à l’abolition des identités nationales et à leurs héritages culturels (il en sera fini du « nos ancêtres les Gaulois), au métissage, à l’abandon des langues nationales et à l’éclatement du noyau familial en modifiant profondément leur structure ?

 

A moins que ce ne soit l’ordre naturel des choses, mais là  franchement, c’est encore plus inquiétant !

 

 

Olivier Blochet

Le 25 octobre 2016

 

Copyright: Olivier Blochet 25 octobre 2016

 

 

 

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 17:04
Olivier Blochet dit Le Niglo lors du Salon du livre de Matha le 8 novembre 2015

Olivier Blochet dit Le Niglo lors du Salon du livre de Matha le 8 novembre 2015

LETTRE OUVERTE A CULTURA

Après avoir été mal reçu dans les magasins CULTURA de Chasseneuil du Poitou et de Cholet, j’aurai pu me contenter de désormais passer mon chemin sans un regard pour cette enseigne.

Mais non, je croyais encore voici quelques jours que l’homme est bon et que mes malheureuses expériences ne reflétaient pas une culture d’entreprise.

Avec naïveté, le vendredi 4 décembre 2015, je me rends au magasin CULTURA de Puilboreau , en périphérie de La Rochelle, pour présenter mon nouveau livre « CONTES, LEGENDES & CHRONIQUES TSIGANES » destiné à un large public, surtout à l’approche de Noël. Sur le site internet de ce magasin, la profession de foi est prometteuse puisque CULTURA prétend faire partager une « vision généreuse de la culture ».

Là, je suis reçu par une cheffe de rayon – et certainement pas par une libraire – à l’allure peu aimable. Sa façon de me parler le confirme, elle n’est pas plus agréable que ses collègues de Chasseneuil du Poitou et de Cholet. Ils ont dû suivre le même module de formation. Elle feuillète le livre avec dédain et elle jubile en me disant :

- le thème ne m’intéresse pas ».

Mon dieu, je me demande si ce sont les contes ou les Tsiganes qui lui déplaisent. A la réflexion, ce ne peut pas être les contes qui l’incommodent, nous sommes à quelques semaines de noël.

Alors, ce serait les Tsiganes ? Là, c’est plus inquiétant.

Libraire, c’est un métier qui nécessite une formation et une ouverture d’esprit à tous les styles et à tous les contenus afin de répondre à la demande d’un public très large. En ce qui me concerne, ce n’est pas grave, je vends dix fois plus de mes livres à l’issue de l’une de mes conférences ou lors d’un salon du livre que CULTURA n’en vendrait en un an. En fait, CULTURA ne vend pas des livres mais des produits. CULTURA ne favorise pas la diffusion de la culture, elle recherche à faire du chiffre d’affaire en proposant la sous-culture contenue entre les couvertures des « grands auteurs » que sont les comédiennes de feuilletons télévisés, les crétins de la téléréalité, les chanteurs et les footballeurs de vingt ans dont des scribes écrivent les autobiographies.

Non vraiment CULTURA je te tourne le dos. Une suggestion, change de nom : VULGURA t’irait si bien.

Olivier LE NIGLO

Le 6 décembre 2015

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