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19 octobre 2020 1 19 /10 /octobre /2020 23:10
Dieudonné Zélé (photo Sud-Ouest - droits réservés)

Dieudonné Zélé (photo Sud-Ouest - droits réservés)

Aujourd’hui, je présente  Dieudonné ZÉLÉ, romancier, poète, essayiste et professeur.

 

  • Bonjour, Dieudonné Zélé. Pouvez-vous, en quelques mots, vous présentez ? Quel est votre parcours et notamment, que faisiez-vous avant d’écrire ?
  • Je suis enseignant, professeur d’anglais. J’ai enseigné aussi bien dans le secondaire que dans le supérieur.
  • Depuis quand écrivez vous et quel(s) type(s) de livre(s) écrivez- vous ?
  • J’écris depuis 2001. Romans, poésie, spiritualité, essais, traductions : un livre de  psychologie expérimentale à l’usage des doctorants en psychologie (éditions de Boeck - groupe Albin Michel, Le Royaume Akyem Abuakwa (Ghana) ; des livres techniques : grammaire et Dictionnaires d’Anglais ; de pédagogie : « J’accompagne mon Enfant dans son travail scolaire » ; des livres humoristiques ; un livre sur l’anthropo-diversité ; un autre encore  de tourisme en Charente avec Marie Bernadette Dupuy.
  • Quels sont les titres de vos derniers livres ?
  • J’ai publié 3 essais :
  • Les fondements de la pensée africaine : Cause du sous-développement
  • La bataille du franc CFA : Une querelle byzantine
  • La grande imposture des religions
  • Pouvez-vous nous  parler de votre dernier ouvrage ?
  • Il s’agit de « La Grande Imposture des Religions ». Je vais résumer mon propos simplement en disant que si Dieu existe, on ne le trouve pas dans la religion. Les livres saints ne sont pas la parole de Dieu !
ISBN :978-2-37827-312-5

ISBN :978-2-37827-312-5

  • Quels sont les sujets qui vous inspirent ?
  • Tout m’inspire. Rien de ce qui est humain ne m’est étranger !
  • Quel est le conseil le plus important que vous avez reçu pour écrire ou dans un autre domaine ?
  • « Cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage » une phrase de Nicolas Boileau. Il faut faire son travail sérieusement sans se prendre au sérieux ni avoir la grosse tête !
  • Les lecteurs s’interrogent souvent sur la méthode des auteurs pour écrire. Avez-vous une technique précise ou est-ce l’inspiration qui vous guide dans la construction de vos intrigues et de vos personnages ?
  • Je n’ai pas une méthode précise. J’aime que la lecture soit en elle-même un plaisir au-delà même du contenu.
  • Travaillez-vous sur un nouveau projet et si oui, sans nous dévoiler l’intrigue, quel en est le thème ?
  • J’ai plusieurs projets : un roman ; un essai ; un album pour enfants ; l’édition de mes recueils de poésie en un seul livre.
  • Comment parvenez vous à vous connaître et qu’attendez-vous de vos lecteurs ? Comment allez-vous à leur rencontre ?
  • Je ne maîtrise pas l’informatique et c’est dommage ! Mais lorsque je rencontre mes lecteurs dans un salon du livre par exemple, j’aime discuter avec eux. Le plus triste c’est que souvent ils s’intéressent beaucoup plus à mes origines qu’au contenu de mes écrits !
  • Justement, allez-vous participer prochainement à un évènement littéraire ?
  • Oui. J’ai plusieurs séances de dédicaces à mon agenda.
  • Quel est le conseil que vous donneriez à un auteur débutant ?
  • Là encore, je lui dirai, comme Boileau : Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage et ne vous prenez pas pour un grand écrivain dès que votre nom apparaît sur la couverture d’un livre.
  • Comment appréhendez-vous le monde de l’édition d’aujourd’hui ?
  • Les grandes maisons sont frileuses et sont devenues des entreprises préoccupées par la rentabilité.  Elles ne prennent pas de risques. Il y a aussi beaucoup de margoulins dans l’édition !
  •  Avez-vous des auteurs fétiches ?
  • NON !
  • Voilà une réponse qui a le mérite d’être claire. Que lisez-vous en ce moment ?
  • Actuellement, je me consacre à l’écriture !
  • Une question essentielle : où peut-on se procurer vos livres et où peut-on suivre votre actualité ?
  • Aux  Éditions Saint Honoré (Paris), ou directement auprès de moi !
  • Merci,  Dieudonné Zélé d’avoir accepté de participer à cette interview qui va permettre aux lecteurs de mieux vous connaître.

 

 

Copyright Olivier Blochet octobre 2020

Interview réalisée le 4 octobre 2020

DIEUDONNÉ ZÉLÉ : UN AUTEUR
DIEUDONNÉ ZÉLÉ : UN AUTEUR
DIEUDONNÉ ZÉLÉ : UN AUTEUR
DIEUDONNÉ ZÉLÉ : UN AUTEUR
DIEUDONNÉ ZÉLÉ : UN AUTEUR
DIEUDONNÉ ZÉLÉ : UN AUTEUR
DIEUDONNÉ ZÉLÉ : UN AUTEUR
DIEUDONNÉ ZÉLÉ : UN AUTEUR
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15 août 2019 4 15 /08 /août /2019 07:30
Norbert LAFOND KEMPF : UN AUTEUR

 

 

Aujourd’hui, je présente Norbert LAFOND KEMPF : un auteur

 

O.B : Bonjour Norbert LAFOND KEMPF, Pouvez-vous vous présenter en quelques mots, quel est votre parcours, que faisiez-vous avant d’écrire ?

NLK : Bonjour, je m'appelle Norbert LAFOND KEMPF. Je suis postier de métier, et l'auteur de plusieurs romans, J'ai commencé en 2009. J'adorais raconter des histoires aux enfants et lire des livres d'aventures qui font rêver. Je me suis dit, pourquoi ne pas en raconter pour tous, via les écrits. Étant donné que j'aime l'aventure et les légendes, il va de soit que j'ai commencé par en rédiger une à ma façon.

O.B : quel(s) type(s) de livre(s) écrivez- vous ?

NLK : J'ai commencé à écrire en 2009, en racontant une légende que tout le  monde connaît, mais en la reprenant entièrement de A à Z.

O.B : Quels sont les titres de vos derniers livres ?

NLK : Le premier s'appelle : "Innocence" et le second "L'Hybride".

O.B : Pouvez-vous nous  parler de votre dernier ouvrage ?

NLK : Les deux ont été publiés ensemble. "Innocence" raconte la jeunesse d'un des personnages les plus connus, mais dont on n'avait jamais abordé le sujet.

O.B : Quels sont les sujets qui vous inspirent ?

NLK : Tous les sujets, mais plus particulièrement le fantastique. Pas celui que l'on peut voir dans les films. J'aime y mettre une part de rêve et de mystère, sans oublier un message à faire passer.

O.B : Quel est le conseil le plus important que vous avez reçu pour écrire ou dans un autre domaine ?

NLK : Ne pas se fier aux critiques jalouses, suivre ma propre voie.

O.B : Les lecteurs s’interrogent souvent sur la méthode des auteurs pour écrire. Avez-vous une technique précise ou est-ce l’inspiration qui vous guide dans la construction de vos intrigues et de vos personnages ?

NLK : Je me laisse guider par mon inspiration. En ce qui concerne les personnages, il me suffit de me balader là où il y a du monde, et observer. La foule est une source incalculable, lorsque l'on cherche des traits de caractères...

O.B : Travaillez-vous sur un nouveau projet et si oui, sans nous dévoiler l’intrigue, quel en est le thème ?

NLK : Oui, il existe plusieurs projets, dont la suite de "Innocence", qui est le premier d'une saga de six tomes. Ensuite, une légende spatiale, dont le dénouement est plus que d'actualité. Et enfin, un autre récit fantastique presque typique, et un thriller, également avec une pointe de... fantaisie.

O.B : Comment vous faites vous connaître et qu’attendez-vous de vos lecteurs ? Comment allez-vous à leur rencontre ?

NLK : Je tente de me faire connaître via mon site :

http://lafond-kempf-norbert-publications.e-monsite.com

 et en participant à des manifestations sur les livres. Ce que j'attends de mes lecteurs est simple : me dire ce qu'ils pensent de mes écrits et s'ils sont intéressés pour continuer à me suivre. La critique est aussi un bon moteur.

O.B : Justement, allez-vous participer prochainement à un               évènement littéraire ?

NLK : Oui, je vais faire une séance de dédicaces dans un supermarché      (Auchan Poitiers Sud) le 14 septembre prochain. Ensuite je serai à Thénezay le 6/10 et à Niort le 12 et 13/10. Et enfin, séance dédicaces à Cultura de Chasseneuil du Poitou le 30/11

O.B : Quel est le conseil que vous donneriez à un auteur débutant ?

 NLK : Partir dans cette branche est un parcours du combattant. Il ne faut   pas se laisser abattre, et persévérer

O.B : Comment appréhendez vous le monde de l’édition d'aujourd'hui ?                                               

NLK : Déçu par différents éditeurs qui ne pensent qu'à leur profit, je me suis        lancé depuis la fin 2018 dans l'autoédition.

O.B : Avez-vous des auteurs fétiches ?

NLK : Le 1er était Jules Vernes, grâce à lui j'ai voyagé en rêve. Ensuite les classiques comme Zola, et plus récents : Musso, Giaccometti- Ravennes, Levy et bien sûr Stephen king, JRR Tolkien, ainsi que JK Rowling, Anne Rice et Washington Irving (Sleepy hollow)

O.B : Que lisez-vous en ce moment ?

NLK : Actuellement, je lis un roman sur les templiers.

O.B : Une question essentielle : où peut-on se procurer vos livres et où peut-on suivre votre actualité ?

NLK : On peut se les procurer en venant me voir aux dates précédentes, mais  également sur mon site :

http://lafond-kempf-norbert-publications.e-monsite.com.

         

O.B : Merci  Norbert  LAFOND KEMPF d’avoir accepté de participer à  cette interview qui va permettre aux lecteurs du blog de mieux vous connaitre.

 

Interview réalisée le 14 août 2019

 

© Droits réservés – Olivier Blochet - août 2019 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Norbert LAFOND KEMPF : UN AUTEUR
Norbert LAFOND KEMPF : UN AUTEUR
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17 décembre 2018 1 17 /12 /décembre /2018 23:23
Sabrina Méron

Sabrina Méron

 

Olivier Blochet interviewe Sabrina Méron :

 

Aujourd’hui, je présente Sabrina Méron, auteure de plusieurs ouvrages sur l’exploration personnelle et des sujets d’actualité relevant de nos états au quotidien, de notre rapport à soi et au monde.

 

O.B : Bonjour, Sabrina Méron. Afin que nos lecteurs puissent mieux vous connaître, pouvez-vous nous parler de votre parcours et de ce que vous faisiez avant d’écrire ?

 

         S.M : Bonjour Olivier Blochet.

Tout d’abord, je vous remercie de prendre le temps de m’interviewer.

 

Au démarrage, l’écriture a été une base pour exulter mon adolescence. A l’époque j’écrivais des poèmes sur mes peines de cœur. Tout comme les mélodies au piano, j’aimais sentir parfois cette mélancolie qui me traversait...

Mon premier métier a été animatrice socioculturelle tous loisirs et tous publics. J’animais entre autre des ateliers de créations afro jazz, de théâtre avec une troupe adolescente qui a marqué ma vie !

J’ai continué à travailler en lien avec le vivant, j’ai suivi une formation de comédienne professionnelle à Paris pour intégrer la troupe de théâtre « La Cie Noctilus Théâtre »,dans la Vienne. Nous partipions à des forums, des débats en lycées et collèges, sur les grandes thématiques que nous connaissons telles que le harcèlement scolaire. Le concepteur de cette troupe avait un temps d’avance sur les faits et les comportements adolescents. C’était un travail pédagogique de prise de conscience transmis par le comédien acteur et animateur de débats auprès de la jeunesse, ce qui donnait beaucoup de pertinence aux points de vue et réalité de chacun.

J’ai également été chauffeur livreur de petites remises.

J’ai passé une formation BTS assistante de gestion en alternance à la Gare de Poitiers, là où j’ai expérimenté les clivages, les vices mais aussi les comportements sains des êtres humains dans une micro société. J’ai été bien entourée malgré les médisances de certains.

Mon dernier poste a été chargé de clientèle pour un opérateur téléphonique.

C’est en 2014 que j’ai décidé de lancer mon activité et de mettre à profit mes passions et mes talents de façon encore plus indépendante.

 

O.B : Depuis quand écrivez vous et quel(s) type(s) de livre(s) écrivez- vous ?

 

S.M : J’ai commencé à développer l’écriture innée (intuitive, celle que j’appelle ECGN) au printemps 2012, soit deux ans avant la création de mon activité de thérapeute à Lune d’Eau. C’est un outil fabuleux que j’utilise pour autrui et pour mes livres.

La typologie des livres que j’écris se juxtaposent avec ceux du développement personnel. A mon sens, ils vont plus loin dans l’universalité et à la fois dans l’intrinsèque, le soi profond d’un individu. Chaque lecteur s’y retrouve et s’y trouve. Mes propos sont philosophiques, spirituels, expérimentés, cherchés, étudiés et humanistes. Ils parlent de nos modes de pensées et de nos ressentis profonds. Ils expriment mes visions, mes perceptions en lien avec le visible et l’invisible. Ils sont des supports intemporels d’éclairage pour guider nos vies de façon subtile. Ils aident à guérir certains points. Ils insufflent un apaisement et un réconfort. Mon travail d’écriture est thérapeutique, énergétique et humaniste. Cet art traitement s’élabore dans mon métier d’auteure et d’art thérapeute en épanouissement personnel.

 

O.B : Quels sont les titres de vos derniers livres ?

 

S.M : Chronologiquement :

Livre 1, « Vers un nouvel élan : le vôtre ! »  en 2015. Ce livre est actuellement en rupture de stock papier, mais on peut se le procurer en numérique sur Amazon (https://www.amazon.fr/dp/B07GPWPXMX - autoédité)

Livre 2,  « Rêvons nos belles pensées ! Pansons nos mauvais rêves. », 2017. En vente papier - autoédité

Livre 3, « Saisir l’Instant ! », - Être de son mieux pour investir son chemin d’évolution par les Éditions Bérangel – à paraître au Printemps 2019

Livre 4, sortie 2019 « Je veux te parler d’IRMA », à paraître également en 2019, mais je suis en attente de réponse des comités de lecture des maisons d'édition.

Livre 5, « Vibrer avec son Humanité » en cours d’écriture et d’élaboration artistique depuis 2018, dont j’espère la parution en 2020.

 

O.B :Pouvez-vous nous  parler de votre dernier ouvrage ?

 

Mon dernier ouvrage se présente en deux temps :

 

- l’un se nomme « Saisir l’Instant ! » - Être de son mieux pour investir son chemin d’évolution. Il a cheminé sur un cursus beaucoup plus aboutit et évolué. Comme à chaque fois ils suivent le cours de mon parcours personnel et professionnel. La base solide donnée aux lecteurs est l’humanité du soi et de ses éléments liés à l’hyper-conscience. J’ai été accompagnée pour structurer mon ouvrage et pour mettre en lumière mon « art » ECGN grâce à l’éditrice qui m’a suivi ! Je sors grandit de cet ouvrage qui donne des clés subtiles et concrètes pour nous aider au quotidien. Je définis des notions oubliées ou mises de côté pour aider le lecteur à penser par lui-même et à discerner les éléments tout au long de sa vie, de ses ressentis, de ses doutes. Je vous livre un extrait de sa préface :

« L’ouvrage de Sabrina Méron est une bulle d’oxygène qui a la délicatesse de résonner avec les cordes sensibles de l’humain. Dans notre civilisation occidentale le chemin de la guérison peut s’effectuer de manière médicale comme de façon plus sensible. C’est le jeu entre visible et l’invisible qui nous entourent constamment. » Anna Sellam)

 

Quant au second, « Je veux te parler d’IRMA » je l’ai écrit en 6 jours. Il est issu de faits réels. J’ai rencontré la femme qui voulait écrire son histoire. Cette démarche a fait naître la pertinence de ma connexion à me relier à un fait que je n’ai pas vécu et à réussir à en retranscrire l’essentiel et l’introspection par mes mots écrits. L’intimité de ce vécu m’a montré ma compétence à romancer dans une vérité sincère que je n’ai pourtant pas subit et à en créer un ouvrage également bluffant pour Virginie comme pour moi. C’est un accès à ses codes personnels à travers mes ressentis, mes flashs et visions.

 

O.B : Dans le livre actuellement en vente « Rêvons nos belles pensées ! Pansons nos mauvais rêves », vous développez entre autre l’idée que les émotions, les pensées qui traversent peuvent aider à porter un regard différent sur la vie et notamment la nôtre. Que nous pouvons aussi changer d’existence.

En qualité d’art thérapeute en épanouissement personnel, vous accompagnez ce travail sur soi même. Pouvez-vous nous donner ou nous livrer un exemple de changement radical que vous avez observé avec l’un de vos clients ?

 

S.M : Ce sont eux qui en parlent le mieux :

 

« J’ai réussi ! Merci j’ai réussi à mettre en place ce qu’il me fallait pour moi. Moi seule. Enfin ! J’ai pris mon courage, je me suis écoutée et je ne regrette vraiment pas mon choix de vie. Enfin, j’ai réussi. J’étais bloquée, il me fallait le coup de pouce et c’est repartit. Avec vous. Et c’est repartit grâce aussi aux écrits qui continueront de me guider un bout de temps visiblement... MERCI !!!»

 

« Alors là ! Je ne vois plus la vie de la même manière, je me sens plus léger. Moi qui me croyais complet et complètement cartésien ! C’est troublant quand même ce que vous écrivez alors que nous ne nous sommes jamais rencontrés ? »

 

« Tu as le pouvoir de me faire aller bien, de me comprendre, d’aller dans mon être comme je ne laisse personne le faire. »

 

« Je repense régulièrement à cette rencontre et aux messages transmis... Tu m'as permis d'en être où j'en suis aujourd'hui et je ne cesse de le travailler. Ma vie est transformée et magnifique. Merci d'avoir été mon guide pendant ces minutes ensemble. Doux chemin à toi. »

 

Voici les retours directs que je peux recevoir...

Je ne suis que de passage. La personne peut désirer revenir ou bien cheminer avec quelqu’un d’autre que j’aurai par exemple suggéré pour travailler en elle avec un autre type d’accompagnement...

Dans ce travail il n y a ni discordance, ni dogme, ni jugement, ni concurrence. Ma déontologie et mon éthique donne le miroir de ce que l’autre attend sans savoir qu’il l’attend. C’est une expérience vécue qui fait évoluer et concrétiser sur le plan terrestre des états et des dépassements. Un renouveau. C’est un travail de fond sur le moment, qui fait passer un cycle et revenir au bout de plusieurs mois, voire années pour passer un autre cap.

 

Ce que je constate chez mes clients c’est :

- le regain d’énergie quasi immédiat

- les remerciements profonds

- le visage nouveau

- la sensation d’être neuf

- l’évidence avec l’humour joyeux retrouvé

- le pessimisme qui se dissipe

- être rassuré et continuer

- y voir plus clair

- être rassuré sur le choix personnel

- mieux s’écouter et se connaître

- mieux se sentir dans sa peau

 

OB : Sabrina, d’autres sujets vous inspirent-ils ?

S.M : Oui tout ce qui concerne l’humanité va être ma source inspiratrice. J’ai un grand    penchant pour écrire en lien avec un dessin, une sculpture, une peinture aussi. Et puis le sujet de « l’autisme asperger » est un langage dans lequel je peux me reconnecter tant je pense qu’à notre manière nous sommes tous autistes...

 

Tout ce qui touche à la recherche, au sens et à des formes de vérités en lien avec le vivant m’inspirent et continuent de m’inspirer. C’est d’une richesse infini. Percevoir dans ce qui va mal, les rouages et capter ce qui peut être transmuté. Voir avec du neuf. Visionner et acter par écrit ses visions. Voilà ce que j’élabore !

Les aléas et les drames existent. Ils ne peuvent être contrôlés, en revanche ils peuvent ne plus être subis de la même manière...

 

O.B : Quel est le conseil le plus important que vous avez reçu pour écrire ou dans un autre domaine ?

 

S.M : - Ne lâche pas.

         - Tu as besoin de faire alors fait sinon tu peux regretter.

- Je te fais confiance, je te soutiens, tu es à part, tu as ce petit quelque chose de différent, d’original.

- Tant pis si tu n’es pas tout de suite comprise ou que plus tard.

- Tu as de grands temps d’avance.

- C’est intéressant.

- Si besoin je suis là.

- Tu es une extraterrestre. Tu as tellement d’avance, d’années Lumières.

- Attention aux maisons d’éditions à compte d’auteur je te conseille au démarrage l’auto-édition si tu ne trouves pas une maison d’édition à compte d’éditeur sérieuse. Tiens, voici l’adresse d’un imprimeur avec un bon rapport qualité prix, j’ai collaboré avec eux et j’ai été satisfait.

 

Des encouragements, des soutiens, des avis.

J’ai été soutenue par mes parents et aidée financièrement aussi. J’ai été soutenue par l’ADIE qui aide les créateurs et les financent par des micros crédits.

 

Mon intuition m’aide également.

 

O.B : Sabrina, vous avez ce que l’on peut nommer un don auquel vous avez donné le nom d’« écriture connectée », une dénomination protégée, je tiens à le signaler. De quoi s’agit-il ?

 

S.M : Dans le cadre de mon métier d’accompagnatrice, c’est un outil fabuleux, un art traitement qui permet aux personnes d’avoir des messages personnalisés, édifiants et aidants. Ils font le plein d’énergie à la lecture de mes écrits préparés en amont avant notre rencontre.

Nous pouvons parler de quelque chose d’inné - talent, don - qui s’est réveillé deux ans avant la conceptualisation de mon Cabinet Lune d’Eau. Je connaissais l’écriture intuitive et l’écriture automatique. J’ai canalisé mes sens en automatique puis ensuite en intuitif, une sorte de télépathie qui vient dans ma pensée et que je couche sur le papier.

Plus j’ai cheminé et travaillé en moi avec l’aide d’autres praticiens pour m’extraire de mes maux et de mes angoisses, plus cette extra-sensorialité a grandi naturellement et au cours des passages clientèles en séance. Leur confiances m’ont aidé à prendre conscience de la magie de pouvoir écrire si justement. ! J’en reste toujours et encore émerveillée et bluffée.

J’ai décidé de me servir de cet outil dans mon métier d’écrivaine également de façon encore plus vaste et globale. D’où le lancement de mon tout premier ouvrage en 2014 « Vers un nouvel élan : le vôtre ! »  

 

Mon art traitement faisant ses preuves, j’assume, je démystifie et je me différencie par ma particularité pour approprier mon talent intrinsèque avec la dénomination suivante : Ecriture Connectée Grandeur Nature (ECGN), dont la définition est la suivante :

ECGN : Ecriture Connectée Grandeur Nature. Dénomination engagée, protégée et préservée par l’auteure pour signifier de son talent atypique et singulier auquel elle s’affile naturellement. A partir d’une identité nommée (prénom) ou d’un thème à soulever, Sabrina message en finesse, en globalité, en sensitivité et en profondeur subtile, une prolongation alignée dans l’instant et dans l’anticipation de récits à délivrer aux concernés. Avec stylo et feuille blanche ou en dactylographie sa technique douée d’expériences participatives est antique tant l’écriture en est ingénieuse et virtuose. Elle est ajustée aux dimensions puissantes, éprouvées, loyales, humanistes et visionnaires dans le but de fortifier, redynamiser, autonomiser, réveiller et responsabiliser les êtres humains. L’écriture riche et aidante est intrinsèque au métier de Sabrina Méron.

 

O.B : Les lecteurs s’interrogent souvent sur la méthode des auteurs pour écrire. Avez-vous une technique précise ou est-ce l’inspiration qui vous guide dans la construction de vos livres ?

 

S.M : Je n’ai aucune méthode, je laisse aller mes sens à écrire tout comme je le fais ici. Oui, l’inspiration. Quel joli mot.

L’expression verbale étant pour moi encore une autre approche. Ecrire permet de poser justement et rigoureusement la vérité du moment.

La structure qui m’a été apporté pour optimiser mon futur ouvrage « Saisir l’Instant ! » - Être de son mieux pour investir son chemin d’évolution est justement ce qui est relié au sommaire, à la présentation, à la portée professionnelle de mes mots à mettre en valeur, à assumer ce tout d’écrire et d’aller plus loin en moi par l’écriture.

C’est l’élévation de mon éditrice qui a rendu méthodique mon ouvrage sans toucher à mon style et à me dire d’assumer toujours plus haut ce qui rebute certains ou ce qui fait peur. C’est sortir du mental et poser ce qui saura être reçu sans le mental et sans théorisation. Cet atout est rare chez un écrivain et mon éditrice considère mes travaux comme l’approche de la chercheuse que je suis. Comme elle le dit : « J’aime défendre les chercheurs. C’est mon caprice » Anna Sellam.

Le rôle de cette éditrice est pertinent et il est devenu rare pour les éditeurs de suivre d’aussi près leurs auteurs et de les respecter de cette souche à mon sens.

 

« Au cœur de l’ouvrage il y a la pensée. La pensée simple couchée sur le papier plus ou moins habilement par tel ou tel auteur ; ou la pensée induite, habitée, connectée. Celle qui permet de nous toucher. C’est le secret du jeune talent de Sabrina. Qui va grandir encore et encore au rythme de la croissance exponentielle de son esprit. »  Un lecteur : Mr V

 

« Je sens que ton livre va m'apporter tout autre chose que ceux de Eckhart Tolle, Deepak Chopra, Dan Millman etc... Je suis ravi de cette impulsion. Merci pour la transmission de message, tellement clair et juste. Juste ce qu'il me fallait maintenant. Pour moi, c'est un OVNI. Dans le sens inclassable. Le mot "Support" serait plus adapté. Je ne peux pas le lire avec le mental et ça c'est si bon. » 

Un lecteur : Mr N

 

O.B : Travaillez-vous sur un nouveau projet et si oui quel en est le thème ?

 

S.M : Je travaille sur de nombreux projets dans mon quotidien.

Mon travail est une part du sens à mon existence et à ma vie. J’ai appris à ne pas m’y noyer ni à fuir mes propres histoires personnelles. Il est vrai que j’aime ces temps d’inspiration qui m’isolent du monde et m’aident à y voir clair et à créer. Tout est créable et indentifiable.

Un projet qui me tient à cœur c’est la création d’un oracle Lune d’Eau (un jeu de carte). Ce support serait aussi un outil d’aide dans son quotidien. Il est en marche et je travaille avec un artiste pour concevoir l’image de chaque carte à partir de mes écrits, phrases citées et connectées.

J’aimerai aussi sur mon cinquième ouvrage mettre en lumière des créateurs et écrire pour eux...

J’ai envie de parler à un plus large public, pourquoi pas dans le monde télévisuel et animer des conférences également.

Je suis le cours de la vie et je sais que ce que je sème depuis quatre ans éclos doucement et sûrement chaque jour et peu à peu.

 

O.B : Comment vous faites vous connaître et qu’attendez-vous de vos lecteurs ? Comment allez-vous à leur rencontre ?

 

S.M : Après avoir tenté diverses communications payantes sans retours, j’ai mis cela de côté.

 

Mon site internet est très bien conçu et je remercie encore le gérant et l’équipe d’éOCom.

Je communique sur les réseaux sociaux Facebook et LinkedIn. Je partage mes pensées du moment qui résonne avec celles des autres et pour les autres, j’aime partager aussi les informations et les communications. Les événements aussi. Je trouve que c’est un outil intéressant selon l’usage et l’intention qu’on y donne.

J’ai remarqué aussi que malgré la connaissance de l’existence de Lune d’Eau, ce n’est pas pour autant que je rencontre toutes ces personnes. Elles n’osent peut être pas venir jusqu’à moi pensant que je suis inaccessible.

Je suis pourtant très accessible et proche de l’humain. Cette sensation d’être relié au tout grandit avec le monde, le vivant et moi-même. Je crée les réalités qui me correspondent et chaque instant donne son importance !

Je constate que c’est le bouche à oreille qui me fait connaitre.

 

Parfois les personnes pensent qu’il est facile de se lancer dans ce qu’on aime, que c’est beau et que ça brille, mais c’est chaque jour que je dois m’accrocher ! Je ne peux plus retourner dans le monde de l’activité salariale même pour faire un appoint financier. J’ai tenté de trouver des mi-temps mais je suis exclue...

 

Les grandes enseignes comme Cultura, Espace culturel Leclerc... m’ont accueilli gentiment pour organiser des moments de dédicace. J’ai pu aller sur des salons comme celui du « Bien être & du livre ». J’ai distribué mes ouvrages dans de petits commerces également et ma devanture Lune d’Eau a pignon sur rue.

 

- Hier midi j’ai reçu une dame en séance qui avait repéré ma devanture Lune d’Eau depuis deux ans.

- Il y a 15 jours je reçois une autre cliente en séance également qui constate qu’elle avait acheté mon livre sans avoir fait le lien au préalable.

- Il y a un an un lecteur passe m’acheter mon livre sur un stand de dédicace pour l’offrir à sa femme. Il constate qu’elle l’a déjà, il le garda alors pour lui. « J'ai compris en le lisant que ce livre m'était destiné, car comme toi, il me semble, je pense que le hasard n'existe pas ! Je voulais te dire que j'ai pris beaucoup de plaisir à te lire, tes écrits m'ont fait sourire, m'ont fait rêver, m'interrogent encore, à certains moment de ma lecture je m'arrêtais pour avoir le plaisir de te relire lorsque je sentais que tes mots me traversaient, m'envahissaient, et m'irradiaient... »

- Hier soir je reçois un WhatsApp d’une lectrice « La page 130 de ton livre a réellement résonné en moi, j’y trouve du vécu dans ma propre histoire !!! »

- Une cliente décide de faire une séance par téléphone et témoigne du fait de la confiance que j’accorde quant au règlement qui sera réalisé dans une démarche où je n’ai aucun contrôle. Je ne les vole pas, ils ne me volent pas.

 

Aussi depuis plus de deux ans, je constate que de plus en plus d’hommes se sensibilisent à mon travail.

Ce sont les opportunités et les rencontres professionnelles qui m’ouvrent aussi sur les voies pour aller aux bons endroits, aux bons moments parce que je me sens prête.

Je n’attends rien de mes lecteurs et ils me le rendent si bien.

Je reçois des SMS, des e-mail, des mots sur facebook qui me donnent la foi en mon art métier. Ils sont reconnaissants de ce que je transmets. Une fidélité confiante se pose peu à peu et se cristallise tant ma loyauté humble les ramène à eux-mêmes également. Les contenus de mes ouvrages aident les lecteurs à développer leur propre sensibilité, créativité, idée, concept, exploration...

De plus, grâce à l’ECGN les lecteurs qui achètent mes ouvrages reçoivent un écrit messager dédicacé sur le livre acheté. « Un grand merci pour la dédicace qui est la réalité de mon questionnement actuel par rapport à la famille. »

 

 

O.B : Justement, allez-vous participer prochainement à un évènement littéraire ?

S.M : Prochainement ce n’est pas prévu mais tout peut arriver comme ça et au feeling. J’ai été présente sur plusieurs évènements au cours de l’année 2018 : salons, dédicaces, marché Noël...

Le prochain grand événement prévu, hormis la sortie de mon troisième ouvrage, c’est aussi l’organisation d’un colloque par les ÉDITIONS BERANGEL. Le colloque « Amour, couple et idéaux » se déroulera les 15 et 16 juin 2019 à l’INTS (Métro Cambronne à Paris). Je prendrai la parole sur cette thématique et une rencontre auteure est prévue.

O.B : Quel sont les conseils que vous donneriez à un auteur débutant ?

S.M : De s’écouter, de persévérer, de ne pas attendre et de pousser les portes, de ne pas rester sur ses acquis, d’écouter, d’observer. De rester lucide, maître de son ouvrage et de ne pas se fourvoyer dans des illusions ou des facilités poudre aux yeux.

Etre auteure c’est comme être dans la vie.

D’avoir foi en son métier d’auteur même si vous êtes débutant. Etre débutant c’est commencer à se professionnaliser.

Etre à l’écoute d’autres écrivains au fur et à mesure du parcours à promouvoir son ouvrage. Poser des questions et s’intéresser à tout de façon sincère.

- écrire avec passion sans buts précis

- transmettre ce qui nous tient à cœur

- être attentif aux retours des lecteurs qui nous portent

- conserver son humilité et mettre de côté son orgueil

- assumer son écriture

- rester maître d’œuvre de son ouvrage

- se laisser conduire dans son style d’écriture et des points que nous voulons soulever

- enregistrer son ouvrage sur PC, clé USB et se l’envoyer sur email sécurisé

- ne pas se comparer aux autres auteurs, nous sommes ensemble dans ce milieu. C’est une solidarité unique

- en parler autour de soi lorsqu’on entame l’écriture de son ouvrage

- persévérer et donner de la valeur à son œuvre en la respectant

- être heureux d’écrire

 

Ecrire c’est apprendre à évoluer avec soi-même du mieux possible pour accéder à ses vertus et dépasser ses vices.

 

O.B : Sabrina, comment appréhendez-vous le monde de l’édition d’aujourd’hui ?

S.M : Et bien je peux vous dire que je suis conquise par la mienne et déçu par beaucoup ! Je constate que les plateaux TV invitent des célébrités qui n’ont pas forcément été dans la démarche de vouloir écrire un livre et que la production édition appelle pour leur demander d’écrire. Parfois ce sont des écrivains de l’ombre qui écrivent pour eux. Le livre perd du sens dans les maisons d’édition à sur consommation. A mon avis, elles ne sont plus dans la démarche de soutenir les auteurs mais plutôt de récupérer beaucoup d’argent. Elles perdent en qualité et en teneur du livre. Ces maisons d’édition vont s’écrouler car elles ne suivent pas la tendance actuelle dont les citoyens ont besoin : s’enrichir non pas en superflus mais en nouveauté et profondeur !

Une maison d’édition et un auteur marchent ensemble main dans la main dans la direction choisie : respecter les lecteurs et les surprendre par de nouveaux auteurs émergents et visionnaires ! J’aime la qualité. Focus sur la qualité. L’ouverture à envergure se fait à coup sûr...

Des maisons d’éditions de notoriété sont passées à côté de moi et j’en souris...

 

O.B.  D’une manière plus générale, avez-vous des auteurs fétiches ?

S.M : Je dévore l’écriture mais pas la lecture. Avant d’apprécier l’auteur, que je ne lis pas vraiment,  mais que je ressens et que je devine, j’aime l’Etre qu’il est :

Jean d'Ormesson – Robert Badinter – Mère Teresa –

Didier Poirier - Salomon Sellam – Jean-François Sabourin – Olivier Blochet –

Simone Veil – Ghandi –

Daniel Balavoine - Coluche

Et tant d’autres...

 

O.B : Merci Sabrina de me citer parmi ces grands noms (rires), mais il est vrai que nous avons eu l’opportunité de nous rencontrer longuement à plusieurs reprises avant cette interview. Que lisez-vous en ce moment ?

S.M : Lorsque je n’écris pas, je lis les messages qui me sont destinés, je lis des extraits d’opus de l’écrivain Jean-François Sabourin qu’il m’envoie avec plein de tendresse.

Je lis sous conseil et cadeau de mon éditrice le livre : « L'échelle de l'amour : Pour en finir avec les désordres amoureux » du Docteur Salomon Sellam.

 

O.B : Une question essentielle : Où peut-on se procurer vos livres et où peut-on suivre votre actualité ?

S.M : Mes ouvrages n’ont pas la contrainte de devoir être lu dans l’ordre de leur parution.

« Vers un nouvel élan : le vôtre ! »  est en rupture de stock papier. La commande numérique est sur Amazon (https://www.amazon.fr/dp/B07GPWPXMX).

Mon livre « Rêvons nos belles pensées ! Pansons nos mauvais rêves » est à Lune d’Eau. Je peux l’envoyer par courrier à votre adresse postale.

Il est en dépôt vente à Aiffres chez Pascale Horvath, à Airvault boutique Anahata, à Nieul Sur Mer Isa Bien-être des îles, à Saivres chez Nathalie Piot, à Puilboreau Cultura, à Nieul Sur Mer Super U, à Lagord Espace Culturel, à La Rochelle Crazy Custom Garage Shop.

Il est à consulter sur place chez l’Ostéopathe Mathilde Colombo à La Rochelle, chez La Mostra au Féminin à Nieul Sur Mer, chez Le Carré 1705 à Angoulins.

« Saisir l’Instant ! » - Être de son mieux pour investir son chemin d’évolution par les Éditions Bérangel sort au Printemps 2019. Un bon de précommande est prévu avant la sortie officielle.

 

Je suis pleinement et entièrement disposée à vous répondre à vos lecteurs et à recevoir leurs coordonnées au 06 24 02 26 13 ou via courriel : lune-d.eau@outlook.fr

 

Retrouvez plus de détails, les actualités, les témoignages sur http://www.lune-deau.fr/

& aussi sur https://sabmeron.wixsite.com/ecrivaine

Suivi pages Facebook :

https://fr-fr.facebook.com/cabinet.lune.d.eau/

https://fr-fr.facebook.com/SABRINAMERONLUNEDEAU/

 

O.B : Merci Sabrina Méron d’avoir accepté de participer à cette interview qui va permettre aux lecteurs de mieux vous connaitre.

S.M : Un Grand Merci à vous Olivier de permettre la découverte de qui je suis et de mon métier pour le communiquer aux autres.

 

 

 

 

Olivier BLOCHET

Interview réalisée le 14 décembre 2018

 

 

 

 

 

SABRINA MERON : UNE AUTEURE
SABRINA MERON : UNE AUTEURE
SABRINA MERON : UNE AUTEURE
SABRINA MERON : UNE AUTEURE
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14 juillet 2018 6 14 /07 /juillet /2018 07:17
David Pascaud (copyright David Pascaud)

David Pascaud (copyright David Pascaud)

 

Aujourd’hui, je présente David Pascaud : un auteur

 

O.B : Bonjour David Pascaud, pouvez-vous en quelques mots vous présenter. Quel est votre parcours, que faisiez-vous avant d’écrire ?

D.P : Avant d’écrire, je ne sais plus… car il me semble que je le fais depuis toujours. Mais c’est vrai que j’ai longtemps attendu avant de me lancer dans la publication de mes écrits.

J’enseigne l’histoire et la géographie dans la région de Poitiers, et j’ai travaillé en parallèle pendant une dizaine d’années dans l’édition comme correcteur et enquêteur/rédacteur pour des guides comme Le Petit Futé et Le Pictavien. C’était un moyen de mettre du beurre dans les épinards à une époque où mon statut de prof maître-auxiliaire était précaire, mais aussi un excellent apprentissage à une écriture précise et incisive.

 

O.B : Au plus loin que vous vous souvenez, depuis quand écrivez-vous et quel(s) type(s) de livre(s) écrivez-vous ?

D.P : Ado, je griffonnais tout un tas de textes courts, pas mal de poèmes en rime ou en prose. La plupart n’ont pas très bien vieilli… ou disons plutôt qu’ils sont restés très « jeunes ». Mais il faut bien un début. Dans les années 90, le virus s’est amplifié avec des carnets de voyages et mes premiers récits, plutôt des nouvelles ou des novellas, comme on dirait maintenant, c’est-à-dire un format intermédiaire entre la nouvelle et le roman. C’est en 2003 que je me suis lancé dans l’écriture d’un premier véritable roman : Araldus. Il me trottait dans la tête depuis longtemps. Maître-auxiliaire dans l’Education nationale, j’avais peu d’heures de classe à cette époque et je m’occupais essentiellement de mon fils en bas âge. J’ai écrit le livre sur une année scolaire, de septembre à mai, en m’efforçant de respecter une moyenne d’une demi-page par jour, en jonglant avec les biberons et les couches à changer. La littérature c’est aussi du quotidien… Dix mois d’écriture, de recherches en bibliothèque, de repérages sur le terrain ont été nécessaires pour raconter la vie de ce personnage, fondateur présumé de la ville de Châtellerault, à l’époque carolingienne. Ensuite, le roman a dormi dans un fichier informatique pendant une décennie. C’est à cette époque que j’ai beaucoup travaillé dans l’édition touristique et participé à l’élaboration d’un livre avec le photographe Dominique Bordier : Poitiers en cent photos insolites. Une autre forme d’écriture, à la fois ludique et informative. En janvier 2015, Jean-François Pissard m’a relancé avec Araldus, l’a lu et m’a proposé de le publier en version e-book. Une sorte de déclic. Je peux dire que Jean-François m’a mis le pied à l’étrier.

Avec Araldus, on m’a catalogué parmi les auteurs régionaux de romans historiques. Ce n’est pas gênant car l’histoire humaine, individuelle et collective, et l’obsession du temps qui passe sont très présents dans ce que j’écris. Mais c’est faux en partie, trop réducteur. Je ne me confine pas à un registre. Les récits de Valises, par exemple, sont différents d’Araldus.

 

O.B : Alors, quels sont les titres de vos derniers livres ?

D.P : Le tout dernier livre paru est un recueil de nouvelles intitulée Valises, sorti en janvier 2018 aux éditions toulousaines du Carnet à Spirale. Je suis également partie prenante au livre-CD Des Livres et nous des chansons réalisé par Les Ducs pour qui j’ai écrit une des 7 nouvelles (chacune étant liée à une des 7 chansons du groupe). Quant au roman « médiéval et moderne » Araldus, il est toujours disponible dans sa version numérique.

 

O.B : Pouvez-vous nous parler de votre dernier ouvrage ?

D.P : Valises regroupe 12 nouvelles, apparemment très différentes dans leur style d’écriture, leur longueur, leur thème et leur genre. La valise est un objet symbolique dans lequel chacun/e – personnages, lecteurs etc - met ce qu’il veut ou peut. Les récits sont souvent inquiétants, lorgnant parfois vers le fantastique, voire le thriller, d’autres sont plus poétiques, toujours saupoudrés d’une atmosphère douce-amère avec des individus en clair-obscur, déroutants, à la limite de la folie. Je promène le lecteur d’une histoire de sorcière dans le Poitou du XVIIe à la Russie post-communiste des années 90. On s’immerge aussi bien dans l’univers mental d’un collabo antisémite sous l’Occupation, d’un migrant africain sans papier que d’une femme âgée bouleversée par ses désirs intimes. Il y a des fils conducteurs d’un texte à l’autre, mais la subjectivité de chaque lecteur/lectrice est mise à contribution.

 

 

O.B : En Définitive, quels sont les sujets qui vous inspirent ?

D.P : L’humain, simplement l’humain. Ses doutes, ses peurs, ses espoirs. Le sujet est infini. Universel et renouvelable sans cesse !

 

O.B : Quel est le conseil le plus important que vous avez reçu pour écrire ou dans un autre domaine ?

D.P : Pendant une de mes lectures d’adolescent, une phrase m’a marqué chez Bernardin de Saint-Pierre, dans son Paul et Virginie : « Si le monde est ton ennemi, sois à toi-même ton ami. » Et un véritable ami est exigeant… Je suis donc resté intraitable avec moi-même, sans aucune complaisance avec ce que j’écris.

 

O.B : Les lecteurs s’interrogent souvent sur la méthode des auteurs pour écrire. Avez-vous une technique précise ou est-ce l’inspiration qui vous guide dans la construction de vos intrigues et de vos personnages ?

D.P : Pendant longtemps je me suis imposé des séances d’écriture : un thème précis ou une phrase donnée, par une autre personne, et un temps déterminé, en heures et ou jours pour terminer le texte. Cela me permettait d’ordonner les idées, de canaliser les mots, de charpenter mes récits. Avec l’âge, je pense, un peu orgueilleusement peut-être, que je n’ai plus besoin de ces cadrages et je cherche plus de liberté. De plus en plus, je me laisse guider par le hasard, celui des rencontres, des situations de la vie. Je prends beaucoup de notes, des bribes de phrases qui peuvent faire sens, des sortes d’aphorismes instantanés, de haïkus instinctifs, ou qui sonnent bien à l’oreille car la musicalité des mots comptent beaucoup.

 

O.B : Travaillez-vous sur un nouveau projet et si oui, sans nous dévoiler l’intrigue, quel en est le thème ?

D.P : Plusieurs projets se chevauchent. Un roman d’anticipation, en bêta-lecture pendant l’été, qui se situe dans une inquiétante Pologne des années 2050 et une écriture à quatre main avec Marie-Cécile Fourès, éditrice de la Spirale, pour un chassé-croisé pas forcément amoureux entre un homme et une femme… et c’est moi qui raconte le personnage féminin tandis que Marie-Cécile s’occupe du personnage masculin. Quant à la nouvelle du livre-CD des Ducs, intitulée Grands-pères, un vaste sujet là encore, elle va très probablement s’étoffer et devenir un roman…

 

O.B : Comment faites-vous connaître et qu’attendez-vous de vos lecteurs ? Comment allez-vous à leur rencontre ?

D.P : Les réseaux sociaux, quoi qu’on en pense, sont un moyen de parler de son actualité et de rencontrer un public quand on débute et que l’on n’est pas intégré à d’autres réseaux de connaissances. Mais cette communication joue sur l’immédiateté et se noie dans le flot des infos. Autre problème des réseaux sociaux : le nivellement. En apparence, tout se vaut, le livre génial et le bouquin écrit avec les pieds. J’y ai cependant fait des rencontres formidables avec de vrais amoureux des Lettres et quelques analystes fins et pertinents. Je pense à Thierry Bellaiche avec son blog Impromptus dont chaque texte est un joyau d’observation de l’âme humaine, où se mêlent humour noir, érudition et auto-ironie.

Bien sûr, un article dans les médias traditionnels a plus de poids qu’une multiplication de publications sur les réseaux que je qualifie ironiquement d’asociaux où tout s’oublie vite. Mais la presse locale ne court pas après les auteurs pour parler d’eux. Il y a aussi les salons qui restent des moments privilégiés, ancrés dans le réel. J’apprécie également les rencontres-dédicaces qui se font hélas trop rares : la majorité des libraires et des bibliothèques sont frileux à l’idée de faire intervenir un auteur. Je me suis parfois confronté à des refus très… méprisants. A se demander si certains de ces professionnels de la profession apprécient vraiment les livres.

 

O.B : Justement, allez-vous participer prochainement à un évènement littéraire ?

D.P : Je participe cet été à plusieurs manifestations littéraires comme les salons « Arbalivres » à Arbas (31) et « En ces lieux des Livres » à Loudun (86). J‘aime beaucoup le concept de ce dernier avec une dispersion des auteurs exposants dans toute la vieille ville, dans la rue ou chez l’habitant. Un autre salon généraliste, organisé par PictaBook 86, se profile à l’automne à Vouneuil-sous-Biard…

 

O.B : Comment appréhendez-vous le monde de l’édition d’aujourd’hui ?

 

D.P : Je n’ai pas de plan de carrière. J’écris plus par addiction que par passion. Ce dernier terme m’agace car il est creux et il ne veut pas dire grand-chose. La partie éditoriale vient après. Je sais que beaucoup d’auteurs pensent déjà à l’édition avant l’écriture. Ils cherchent l’idée qui va plaire. Moi non, je ne parviens pas à me mettre dans cet état d’esprit. C’est la différence entre « faire » et « écrire » un livre. J’écris ce qui me vient, me plait, me démange ou me dérange, et non pas ce que nécessairement les maisons d’éditions attendent. Il existe heureusement une foule d’éditeurs, souvent également auteurs et à priori créatifs, avec lesquels une complicité s’établit. J’ai eu cette chance avec Jeff Pissard, des éditions numériques Jerkbook, et Marie-Cécile Fourès de la Spirale.

L’auto-édition me tente également mais cela nécessiterait de dégager du temps.

 

O.B : David, avez-vous des auteurs fétiches ?

D.P : Je suis ouvert à des registres et des styles différents. Je lis rarement deux livres de suite d’un même auteur. Certaines lectures font l’effet d’une bonne claque revigorante. Elles ont eu une influence durable sur ma façon de concevoir l’écriture : ça a été le cas avec Maupassant dès le collège, puis Barjavel, et plus tard Zweig, Joyce, Borges, Umberto Eco ou plus récemment Alan Moore (roman graphique), etc. On trouve aussi des perles parmi les auteurs indépendants, comme Didier Betmalle et Selma Bodwinger, experts dans l’art de la nouvelle bien ciselée.

 

O.B : Que lisez-vous en ce moment ?

D. P : Des nouvelles de Paul Faye, parue chez José Corti, et Le Livre de Joe de Jonathan Tropper. Mais il y a pas mal d’autres ouvrages sur liste d’attente…

 

O.B : Une question essentielle : où peut-on se procurer vos livres et où peut-on suivre votre actualité ?

D.P : Valises peut être commandée dans toutes les librairies de France et de Francophonie. Le livre-CD des Ducs accompagne le groupe dans ses tournées : il est possible de l’acheter après chaque concert. Araldus est téléchargeable sur de nombreuses plateformes de vente en numérique. Le livre existe aussi en format broché, exposé lors des salons.

 

O.B : Merci David Pascaud d’avoir accepté de participer à cette interview qui va permettre aux lecteurs de mieux vous connaitre.

 

Copyright Olivier Blochet - juillet 2018

Interview réalisée le 11 juillet 2018

 

Sites importants :

< David Pascaud :

https://david-pascaud.iggybook.com/fr/

 

< Editions du Carnet à Spirale :

https://editionsducarnetaspirale.com

editionsducarnetaspirale.com/valises-de-david-pascaud-collection-nouvelles/

 

< Editions Jerkbook :

http://www.editions-jerkbook.com

 

< Site officiel Les Ducs

http://www.lesducs.net

 

 

DAVID PASCAUD : UN AUTEUR
DAVID PASCAUD : UN AUTEUR
DAVID PASCAUD : UN AUTEUR
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5 juin 2018 2 05 /06 /juin /2018 01:30
Francis Pintaud

Francis Pintaud

 

Aujourd’hui, je présente  Francis Pintaud  : un auteur de polars

 

O.B : Bonjour, Francis Pintaud. Pour nos lecteurs, présentez-vous en quelques mots, quel est votre parcours, que faisiez-vous avant d’écrire ?

F.P : J’ai 68 ans, je suis marié, j’ai deux enfants et deux petits-enfants. Avant la retraite j’étais éducateur spécialisé dans un IME (Institut-Médico-Educatif). Je travaillais en internat dans un foyer en ville avec de jeunes adultes.

O.B : Depuis quand écrivez vous et quel(s) type(s) de livre(s) écrivez- vous ?

F.P : J’écris depuis une vingtaine d’années et, depuis 2010, j’ai commencé une série avec le même héros à raison d’un livre par année. Je ne suis publié que depuis novembre 2016.

O.B : Quels sont les titres de vos derniers livres ?

F. P : « Le cas de l’oncle Dom », « Vengeance tardive », « Charly et lâche coterie » et « L’envieux de la vieille ». Ce sont des polars qui se déroulent en Gâtine (Deux-Sèvres) avec pour héros Fred Miliard, fouineur dilettante, libraire et bouquiniste de son état, un peu libertaire et libertin.

O.B : Pouvez-vous nous  parler de votre dernier ouvrage ?

F.P : « L’envieux de la vieille » part d’une banale chute dans les escaliers qui s’avère être un crime. Fred avec son ami Yann (brocanteur) enquête pour découvrir qui et pourquoi on s’en est pris à Coline une paisible retraitée. Et la vie de la victime ne manque pas d’intriguer notre fouineur infatigable.

O.B : Quels sont les sujets qui vous inspirent ?

F.P : L’intrigue de départ est un fait divers inventé dont les conclusions paraissent trop lisses à Fred, ce qui le pousse à fouiner. A chaque fois, il est amené à découvrir des agissements qui dépassent la banalité dudit fait divers qui ne servait qu’à cacher des réalités autrement inquiétantes. Les sujets abordés : la pédopornographie, le détournement de biens, la PMA, GPA, l’héritage.

O.B : Quel est le conseil le plus important que vous ayez reçu pour écrire ou dans un autre domaine ?

F.P : Mon éditeur m’a dit que dans mes dialogues, je devais entrecouper les réparties par des remarques, des descriptions afin que le lecteur ne se perde pas parmi les divers protagonistes.

O.B : Les lecteurs s’interrogent souvent sur la méthode des auteurs pour écrire. Avez-vous une technique précise ou est-ce l’inspiration qui vous guide dans la construction de vos intrigues et de vos personnages ?

F.P : Je n’ai pas vraiment de méthode, je suis bien trop indiscipliné. Je pars d’un banal fait divers imaginé et il me faut le jeu de mot du titre qui illustre le polar. Ensuite, je me raconte une histoire au fil des anecdotes qui me viennent. Je fais un plan préalable et (rires), je ne le respecte pas ! J’accorde une grande importance aux personnages, qu’ils soient attachants ou antipathiques.

O.B : Travaillez-vous sur un nouveau projet et si oui, sans nous dévoiler l’intrigue, quel en est le thème ?

F.P : Depuis ma retraite, j’écris un livre par an. J’en suis donc à la rédaction du neuvième roman avec un personnage récurrent. Cette série s’appelle « Les mésaventures de Fred Miliard ». Le thème de cette neuvième enquête abordera le harcèlement en entreprise.

O.B : Francis Pintaud, allez-vous participer prochainement à un évènement littéraire ?

F.P : Je serai au 19e Salon du Livre de Montmorillon, la célèbre Cité du livre et de l’écrit, les 16 et 17 juin 2018.

O.B : Quel est le conseil que vous donneriez à un auteur débutant ?

F.P : Je ne saurai donner un quelconque conseil m’estimant débutant moi-même. Ah ! Si … Prendre du plaisir à écrire. Quant à en donner aux lecteurs, pour moi, c’est toujours surprenant.

O.B : Comment  appréhendez-vous le monde de l’édition d’aujourd’hui ?

F.P : L’édition de mes polars est due au hasard. Un écrivain qui s’auto-édite a bien voulu me prendre sous son aile. Je n’aurais jamais franchi le pas sinon.

O.B : Avez-vous des auteurs fétiches ?

F.P : Vaste question, je lis énormément (3 livres par semaine) mais je vais en citer quelques uns en regrettant par avance ceux que je vais oublier : Barbara Abel, Cicéron Angledroit, Alexis Aubenque, Jean-Bernard Pouy, Pieter Aspe et les polars bretons.

O.B : Que lisez-vous en ce moment ?

F.P : Je lis le dernier ouvrage de Barbara Abel : « Je t’aime ». A chaque fois, à partir d’une situation anodine, elle parvient à nouer une intrigue diabolique.

O.B : Une question essentielle : où peut-on se procurer vos livres et où peut-on suivre votre actualité ?

F.P : Sur ma page Facebook « Francis Pintaud ». Les lecteurs peuvent y trouver mon agenda des librairies et des salons du livre où je dédicace mes romans, y sont également répertoriés les magasins où ils sont en rayons.

Pour adresser leurs commentaires, leurs critiques et leurs avis, les lecteurs peuvent également me joindre sur une adresse mail :  elisabeth.pintaud@wanadoo.fr .

 

O.B : Merci  Francis Pintaud d’avoir participé à cette interview qui va permettre aux lecteurs de mieux vous connaitre.

F.P : Merci Olivier de l’intérêt que tu m’as porté.

 

Copyright Olivier Blochet juin 2018

Interview réalisée le 4 juin 2018

FRANCIS PINTAUD : UN AUTEUR DE POLARS
FRANCIS PINTAUD : UN AUTEUR DE POLARS
FRANCIS PINTAUD : UN AUTEUR DE POLARS
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27 avril 2018 5 27 /04 /avril /2018 07:15
Michel Darvert

Michel Darvert

 

Aujourd’hui, je présente Michel Darvert : un romancier prometteur.

 

O.B : Bonjour Michel Darvert. En quelques mots, quel est votre parcours, que faisiez-vous avant d’écrire ?

M.D : Pendant les années 90, j’habitais Paris où j’ai travaillé pour Gaumont dans les salles de cinéma. Agent d’accueil remplaçant au début, j’ai travaillé dans beaucoup de salles parisiennes avant d’être directeur assistant à la Pagode, salle d’Art et Essai dans le 7ème arrondissement tout près des Invalides. Dans le même temps, j’ai fréquenté différents Cours d’art dramatique, Florent, Studio Pygmalion, Steeve kalfa, Methode Actor Studio.

O.B : Depuis quand écrivez vous et quel(s) type(s) de livre(s) écrivez- vous ?

M.D : J'écris depuis une vingtaine d’années. En fait, au bout de huit ans, quand j’ai vu les difficultés pour devenir comédien, j’ai arrêté pour me consacrer à l’écriture. Mais là encore, c’est un métier rempli d’obstacles, plus que de mains tendues.

O.B : Quels sont les titres de vos derniers livres ?

M.D : J’ai publié "On grandit, on oublie ..." aux Editions La Safranière. L'action se déroule à Marennes d'Oléron dans le milieu ostréicole. J’ai deux autres romans dans mon tiroir mais je ne sais pas encore si je veux les publier. L’un raconte la séduction entre les hommes et les femmes. Le titre est : "C’est décidé, je cherche une femme". Et le second raconte comment j’ai fait pour m’installer à Paris où je n’avais ni connaissance, ni logement, ni emploi. Le titre est : "Trois heures 33 minutes pour changer ma vie".

O.B : Je présume que vous travaillez sur un nouveau projet, et si oui, sans nous dévoiler l’intrigue, quel en est le thème ?

M.D : Mon dernier ouvrage devrait être un polar dans le monde des calls girls à Genève, ville encore mystérieuse et méconnue par beaucoup de monde…

O.B : Quels sont les sujets qui vous inspirent ?

M.D : Tout ce que je ne connais pas. Un métier, un milieu social, la vie des gens, les villes. En résumé, c’est la curiosité. Ce qui nécessite un travail d’investigation et d’immersion, sachant qu’il vaut mieux savoir de quoi on parle en écrivant…    

O.B : Quel est le conseil le plus important que vous avez reçu pour écrire ou dans un autre domaine ?

M.D : J’étais dans une librairie sur le boulevard de Montparnasse quand j’ai aperçu un livre conseillant les écrivains débutants. Je me souviens encore d’une phrase : "Quand on commence à écrire, mieux vaut parler de ce que l’on connait".

O.B : Les lecteurs s’interrogent souvent sur la méthode des auteurs pour écrire. Avez-vous une technique précise ou est-ce l’inspiration qui vous guide dans la construction de vos intrigues et de vos personnages ?

M.D : Pour les personnages, ce sont souvent des gens que j’ai vus, connus, rencontrés ou dont j’ai entendu parler. Quant à l’intrigue, il y a tellement de faits divers avec la Presse, TV, l’Histoire… Dès que j’ai un thème en globalité et que j’ai le commencement, je commence à rédiger. Après, chaque situation me porte vers une autre. Ainsi, ne sachant pas où je vais, je suis surpris par la suite, espérant que le lecteur sera lui aussi agréablement surpris durant sa lecture.

O.B : Allez-vous participer prochainement à un évènement littéraire ?

M.D : Oui. A la Fête du Livre de Talloires au bord du lac d’Annecy. Mais pas en tant qu’auteur, en tant que bénévole. Il s'agit d'un événement créé par Jean Marie Gourio, connu pour son livre : Brèves de Comptoir. J’aide à décharger et charger les livres, les tables, les chaises etc., comme apporter à boire aux auteurs, renseigner le public… Cette année 2018 la Fête du Livre aura lieu les 26 et 27 mai.

O.B : Quel est le conseil que vous donneriez à un auteur débutant ?

M.D : Débutant moi-même, comment voulez-vous que je donne des conseils ? (rires).

O.B : Comment appréhendez vous le monde de l’édition d’aujourd’hui ?

M.D : Comme un monde rempli d’obstacles, une sorte de parcours du combattant.

O.B : Avez-vous des auteurs fétiches ?

M.D : Non, je n’ai pas d’auteurs fétiches. J’ai commencé à lire très tard, à partir de 26 ans. Léon Tolstoï : Anna Karénine. John Steinbeck : Les raisins de la colère. Michel Houellebeck : Plateforme. Ovide : L’Art d’aimer. Karen Blixen : La ferme africaine. Jonathan Franzen : Freedom. Krishnamurti : Le Livre de la Méditation et de la Vie. Alain Marty : A Corps Perdu, Le coût de la haine. Etc.

O.B : Que lisez-vous en ce moment ?

M.D : Je viens de terminer L’appel de l’ange, Guillaume Musso. C’est quelqu’un de bienveillant. Il est venu à la Fête du Livre de Talloires. Quand j’ai vu la foule de jolies filles qui attendaient devant sa table pour une dédicace, je me suis dit que je devais persévérer dans ce métier. Bien sûr, je plaisante ! Je ne l’avais jamais lu et c’est toujours enrichissant de lire les autres auteurs, connus ou inconnus.

O.B : Une question essentielle : où peut-on se procurer votre livre et où peut-on suivre votre actualité ?

M.D : Aux Leclerc de Marennes et de Royan, à la Librairie du Rivage de Royan, à la Maison de la Presse de Saint Palais sur Mer, à la librairie de l’Arlequin de La Tremblade, au Tabac Presse Place Gambetta, à la Librairie de Brouage, à la librairie de Mornac sur Seudre, à la librairie Océan Presse d’Arvert et à la Maison de la Presse de Saujon. Et puis, je vais probablement créer une page Facebook pour pouvoir échanger avec mes lecteurs.

 

O.B : Merci Michel DARVERT d’avoir participé à cette interview qui va permettre aux lecteurs de mieux vous connaitre.

M.D : Merci à toi Olivier pour cette interview.

 

Olivier BLOCHET

Le 27 avril 2018

 

« On grandi, on oublie ... » par Michel Darvert – Editions La Safranière 2016 – 15 euros

 

MICHEL DARVERT : UN AUTEUR
MICHEL DARVERT : UN AUTEUR
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10 novembre 2017 5 10 /11 /novembre /2017 08:51
ALAIN MILCENDEAU : UN AUTEUR

Aujourd’hui, je présente Alain Milcendeau : un auteur

 

O.B : Bonjour, Alain Milcendeau. Pouvez-vous vous présentez en quelques mots, quel est votre parcours, que faisiez-vous avant d’écrire ?

A.M : Je suis né à Paris XIIIe le 31 décembre 1949. Je suis titulaire d’un BTS en mécanique générale et j’ai également fréquenté durant trois ans l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris. Ces formations, bien qu’à l’opposée l’une de l’autre, m’ont permis de m’ouvrir à tout ce qui touche l’industrie et à l’Art en général. Publicitaire, dirigeant d’une agence de communication que j’ai créé à La Roche sur Yon en 1973, j’ai employé jusqu’à 12 personnes. Pendant trente-cinq années, j’ai collaboré au développement des entreprises qui me faisaient confiance. J’ajoute que mes origines Sablaises et maritimes m’ont irriguées de l’eau de mer dans les veines. Je dessine, je peins, j’écris, je navigue, je chasse, je skie et j’adore être en compagnie de mes amis. J’admets tout de même que quelquefois la solitude me va bien.

O.B : Depuis quand écrivez vous et quels types de livres écrivez- vous ?

A.M : Après le décès de mon père, j’ai voulu me recadrer et ce fut l’occasion de faire un point sur moi-même et de sortir mon premier livre autobiographique, sous forme de chroniques. Cette  expérience m’a donné l’envie de poursuivre l’exercice de l’écriture qui m’envoûtait petit à petit. Ce fut l’essai d’un premier “polar“ à connotation mystique, suivit d’un thriller. Je prépare la promotion d’un roman historique actuellement à l’impression.

O.B : Quels sont les titres de vos derniers livres ?

A.M : Aujourd’hui, quatre ouvrages autoédités font partie de mon patrimoine créatif. Comme je pratiquais durant de nombreuses années l’édition publicitaire, la fabrication d’un livre n’a aucun secret pour moi. J’ai pu maîtriser sans problème la sortie de : “Chroniques d’un Mec Ordinaire” en 2010, “La Clé du Royaume des Morts” en 2012, “Les Lèvres Pourpres” en 2016 et “J’irai voir les Anges” à paraître en 2017.

O.B : Pouvez-vous nous  parler de votre dernier ouvrage ?

A.M : Le dernier ouvrage que je viens d’écrire m’a bouleversé. J’avais l’impression qu’on me dictait les actions qui se déroulaient. Cet ouvrage est l’histoire vécue, mais romancée, de la sœur de la grand-mère de mon épouse. Cette femme fut agent double de “l’Intelligence Service” durant la seconde guerre mondiale. Formée en Angleterre, infiltrée à l’ambassade de la Wehrmacht, confondue, arrêtée, torturée, puis déportée à Ravensbruck, cette femme fut libérée par les Russes et rapatriée par la Croix Rouge suédoise. Ce livre n’a pu se faire qu’avec une recherche approfondie, en étudiant  de nombreux livres, en recherchant des éléments sur Internet et, bien sûr, avec les témoignages familiaux. J’ai voulu écrire ce livre comme une histoire, avec des faits et des personnages réels qui jouèrent tous un rôle important pendant l’occupation. Maintenant, alors que je viens d’y mettre la dernière touche avant le passage à l’imprimerie, je me sens orphelin. Ce livre ne m’appartient plus.

O.B : Quels sont les sujets qui vous inspirent ?

A.M : Les sujets qui peuvent m’inspirer sont très variés. J’aime raconter des histoires en les travaillant sous la forme d’intrigues et je pousse mon imagination pour que les personnages évoluent pleinement dans leur univers.

 

O.B : Quel est le conseil le plus important que vous avez reçu pour écrire ou dans un autre domaine ?

A.M : Aucun conseil particulier ne m’a été donné pour écrire. J’ai toujours voulu écrire des histoires, comme j’aimerais les entendre ou les lire.

 

O.B : Les lecteurs s’interrogent souvent sur la méthode des auteurs pour écrire. Avez-vous une technique précise ou est-ce l’inspiration qui vous guide dans la construction de vos intrigues et de vos personnages ?

A .M : Pour écrire, ma méthode reste simple. Durant plusieurs semaines, j’emmagasine dans ma mémoire des informations, des idées, des lectures, des événements divers, puis mon imagination se met en marche. Après quelques semaines de gestation, une ligne directrice se dégage pour commencer une histoire. Il est vrai que, même si un axe est prévu, mon imagination va bon train et que parfois, je dévie du chemin tracé. Mais j’arrive toujours à retomber sur mes pieds.

 

O.B : Alain Milcendeau, travaillez-vous sur un nouveau projet et si oui, sans nous dévoiler l’intrigue, quel en est le thème ?

A.M : Mon prochain romain aura pour thème la mer. Je vais pouvoir me servir des histoires familiales que j’ai entendu lorsque j’étais un enfant bercé par les histoires de fortune de mer. Très tôt, j’ai été conscient de la dure vie des marins pêcheurs au début du vingtième siècle.

 

O.B : Allez-vous participer prochainement à un événement littéraire ?

Je participerai sûrement à de prochaines manifestations littéraires, en faisant un tri judicieux sur les  divers rendez-vous littéraires.

 

O.B : Quel est le conseil que vous donneriez à un auteur débutant ?

A.M : Que dire aux auteurs débutants ? Écrire n’engage à rien, mais mettre un manuscrit dans les mains des lecteurs, c’est un parcours du combattant. Ou alors, il faut avoir de bonnes relations dans une maison d’édition.

 

O.B : A cet égard, comment appréhendez vous le monde de l’édition d’aujourd’hui ?

A.M : Concernant le monde de l’édition aujourd’hui, je ne juge pas sur les manuscrits que j’ai envoyés aux multiples éditeurs dont les réponses revenues furent négatives. Il est vrai que la qualité de mes textes peut paraître sans intérêt, mais sur quels critères ? Je pense que le monde de l’édition est un business “marketing” et que seulement quelques maisons éditent de la littérature.

Les places sont très chères… Une grande maison d’édition reçoit mensuellement plus de cinq cents manuscrits.

 

O.B : Alain Milcendeau, avez-vous des auteurs fétiches ?

A.M : Je n’ai pas d’auteur “fétiche“, mais Bernard Werber me séduit par son originalité de création et d’imagination. J’apprécie aussi Ken Follet pour les sagas qu’il développe à l’extrême.

 

O.B : Que lisez-vous en ce moment ?

A.M : La Bible reste mon livre de chevet. Il n’y a pas une semaine où je n'en lis quelques pages car ces textes recèlent de nombreux mystères. Ces derniers temps, j’ai lu beaucoup de livres sur l’occupation allemande de 39/45, pour raison d’écriture. Je commence actuellement les mémoires de Saint Simon… Mais je ne sais pas si j’irai au bout, j’en ai pour plusieurs années ! Et puis, entre deux, je lis les romans de mes amis auteurs indépendants…

 

O.B : Une question essentielle : où peut-on se procurer vos livres et où peut-on suivre votre actualité ?

A.M : Où peut-on se procurer mes livres ? Merci de me poser la question… (rires)

Il suffit de m’envoyer un chèque de 25 € (port compris) en indiquant le titre désiré, avec le nom et l’adresse complète, avec un numéro de téléphone et mail. (Je n’ai pas encore eu le temps de m’organiser un espace sur FaceBook, mais ça viendra). [1]

 

O.B : Merci Alain Milcendeau d’avoir participé à cette interview qui va permettre aux lecteurs de mieux vous connaitre.

 

 

Olivier Blochet

Cette interview a été réalisée le 8 novembre 2017

 

 

[1] Coordonnées :

Alain Milcendeau

N°3 Le Deffend – 85190 Beaulieu sous la Roche

06 68 55 47 44

alain.milcendeau@bbox.fr

 

 

ALAIN MILCENDEAU : UN AUTEUR
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30 juillet 2017 7 30 /07 /juillet /2017 17:50
Magda Pascarel

Magda Pascarel

Aujourd’hui, je présente l’auteure Magda Pascarel.

 

O.B : Bonjour Magda Pascarel. Pouvez-vous vous présenter en     quelques mots, quel est votre parcours, que faisiez-vous avant d’écrire ?

M.P : Je suis née en  Tunisie de parents français, papa militaire de carrière, j’ai suivi mes études une partie en Allemagne puis à Tulle et, ensuite à Bordeaux. Et, par la suite, j’ai effectué une longue carrière médicale et sociale : Au Ministère de la Santé auprès de Mme Simone VEIL, Ministre de la Santé, puis à la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés avec le Professeur Sournia, Médecin directeur National à l’Echelon National du Contrôle Médical à Paris et en province.

 

O.B : Depuis quand écrivez vous et quel(s) type(s) de livre(s) écrivez- vous ?

M.P : J’ai toujours eu dans mes mains un crayon, une gomme, un stylo pour écrire des petits poèmes que mon Papa aimait tant.

Je me suis vraiment mise à écrire à la retraite et j’ai sorti mon premier livre en 2011. J’écris principalement sur le « développement personnel ». Mes premiers livres sont : "Les clés de la réussite par la volonté" et "L'éthique pour offrir un sens à votre vie". Je suis également poète et essayiste.

 

O.B : Quels sont les titres de vos derniers livres ?

M.P : Les deux derniers titres parus sont :

  • Souvenir d’enfance au fil des saisons
  • Bien être  Sérénité accompagné d’un CD musical

 

O.B : Magda, pouvez-vous justement nous  parler de vos derniers ouvrages ?

M.P : Dans "Souvenirs d'Enfance au Fil des Saisons", je raconte mon enfance entre Tunis et Kaiserslauten et mes années heureuses. Je n'ai rien oublié des leçons de sagesse et de courage léguées par mes parents et ma grand-mère. C'est avec beaucoup d'émotion que je retrace, dans ce livre autobiographique, les grandes étapes de ma vie, celles qui ont forgé ma personnalité. Et puis, je voulais témoigner de ce que je dois à chacun.

Quant à "Bien Etre Sérénité", il s'agit d'un petit guide. Je n'ai pas la prétention d'inventer quoi que ce soit. Ce sont tout simplement de petits conseils et des méthodes pour pouvoir être dans une situation de bien être et de sérénité. Je pense que ces conseils peuvent rendre service à mes lecteurs. Il est accompagné d'un CD musical.

 

 

 

MAGDA PASCAREL : UNE AUTEURE
MAGDA PASCAREL : UNE AUTEURE

O.B : Quels sont les sujets qui vous inspirent ?

M.P : Toujours dans ce même domaine que le développement personnel. Je ne saurai pas écrire un roman, par contre, je fais des poèmes.

 

O.B : Quel est le conseil le plus important que vous avez reçu pour écrire ou dans un autre domaine ?

 

M.P : Aucun car ce que j’écris en « développement personnel », est issu de mes études et, par la suite, de toute mon expérience professionnelle acquise après de nombreuses années d'activité.

 

O.B : Les lecteurs s’interrogent souvent sur la méthode des auteurs pour écrire. Avez-vous une technique précise ou est-ce l’inspiration qui vous guide dans la construction de vos livres ?

 

M.P : Cette question pour moi ne se pose pas. Moi, j’écris pour apporter quelque chose aux lecteurs, pour améliorer leur quotidien avec mon savoir. Je n’écris pas pour être écrivain, j’écris pour rejoindre en silence cet amour qui manque à tout « Amour ».

 

O.B : Travaillez-vous sur un nouveau projet et si oui, sans tout nous  dévoiler, quel en est le thème ?

 

M.P : Oui, j’y pense. Bien entendu ce sera sur le développement personnel, il y a tant à dire.

 

O.B : Allez-vous participer prochainement à un évènement littéraire ?

M.P : Oui, je serai dimanche 6 août à Champs sur Tarentaine, ensuite à Montcuq le Quercy Blanc, Excideuil, Monclar le Quercy, Villepinte, Niort, Lourdes, Pau, et comme cela jusqu’au mois de décembre.

 

O.B : Quel est le conseil que vous donneriez à un auteur débutant ?

M.P : Que son livre soit clair et aéré, avec des caractères suffisamment  gros pour que tout le monde puisse le lire. Et puis enfin, faire attention qu’il ne paraisse pas avec des fautes d’orthographe ce qui gâche un peu le livre et le plaisir du lecteur. D’où la nécessité d’avoir de très bons correcteurs…

 

O.B : Comment appréhendez vous le monde de l’édition        d’aujourd’hui ?

 

M.P : Moi, je n’appréhende pas le monde de l’édition. Je suis en auto-édition et je pense tout simplement que la seule difficulté tient à l’investissement financier pour le tirage, mais que c’est accessible à tous.

Mais par contre, par la suite, pour assurer la promotion et la diffusion c’est contraignant. D’un côté, vous avez les maisons d’édition qui ont un réseau de diffusion en librairie très large, qui investissent sur leurs écrivains dont les droits sont faibles. De l’autre côté, vous avez les auteurs auto-édités qui investissent eux même dans l’impression de leurs ouvrages et qui doivent assurer eux même la diffusion. Dans ce cas, l’auteur participe en toute indépendance aux salons du livre qu’il choisi, il dédicace et vend directement ses livres à ses lecteurs (1).

 

OB : Magda, avez-vous des auteurs fétiches ?

M.P : Oui bien sûr. J’aime Erik Orsenna, Marc Levy, Christophe André, Alexandre Jollien,Roger Cavalié, Morgane Seliman Christian Signol, Régine Laprade ou encore Matthieu Ricard dont « Trois Amis en quête de Sagesse », est un livre formidable à relire plusieurs fois.

 

O.B : Que lisez-vous en ce moment ?

M.P : Actuellement, je lis « Le Relais de la belle Etoile » de Marie Claude Remond ( IFIE EDITIONS PERIGORD) un livre offert aux auteurs lors de la foire du livre de Lanouaille.

 

O.B : Une question essentielle : où peut-on se procurer vos livres et où peut-on suivre votre actualité ?

 

M.P : Les lecteurs peuvent acquérir mes livres auprès des Editions EIVLYS, Monsieur Jean Louis Mauré, à 15200 Mauriac : 23, rue Charles Périé,

et sur mon site :

http://magda-pascarel.com

 

O.B : Merci Magda Pascarel d’avoir participé à cette interview qui va permettre à nos lecteurs de mieux vous connaitre.

 

 

Olivier Blochet

Interview réalisée le 29 juillet 2017

 

(1)  NDLR : nous précisons aux lecteurs que la production littéraire est très importante et que les éditeurs ne signent pas, bien entendu, tous les livres qui leurs sont proposés. L’auto-édition est un moyen de faire paraître ses livres en maîtrisant le tirage. Mais il ne faut pas voir les auto-édités comme des auteurs exclu de la fameuse chaîne du livre. Certains écrivains choisissent ce statut pour garder leur liberté éditoriale et leur choix de participer à tel ou tel événement littéraire, liberté que n’ont pas forcément les écrivains appartenant à certaines « écuries ». En fait, il y a de la place pour tout le monde, observation faite qu’il existe des bons livres dans les deux systèmes, et des moins bons aussi …

Magda Pascarel au 1er Salon du Livre de La Mothe Achard les 13 et 14 mai 2017

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MAGDA PASCAREL : UNE AUTEURE
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Magazine : EN ATTENDANT - juin 2019

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18 juillet 2017 2 18 /07 /juillet /2017 06:30
Christophe Michaud

Christophe Michaud

Aujourd’hui, je présente Christophe Michaud :

un auteur de Dark fantasy .

 

O.B : Bonjour, Christophe Michaud, pouvez-vous vous présenter en quelques mots : quel est votre parcours, que faisiez-vous avant d’écrire ?

C.M : J’ai toujours été attiré par les livres. C’est donc tout naturellement, que j’ai commencé ma vie professionnelle en tant que libraire. Malheureusement, je suis arrivé  dans le métier à la fin des années 80, au moment où la librairie traditionnelle a commencé à décliner. Je ne me voyais pas faire de la mise en rayon dans la grande distribution. J’ai donc repris mes études pour travailler dans l’édition mais j’ai découvert la géographie, ce qui m’a amené à l’urbanisme que j’ai exercé pendant dix ans. Les aléas de la vie ont fait que je me suis retrouvé dans l’informatique. C’est un métier que j’affectionne particulièrement et qui me permet de disposer d’un peu de temps libre pour écrire.

 

O.B : Depuis quand écrivez vous et quel type de livre écrivez- vous ?

C.M : J’écris depuis tout petit. J’ai toujours aimé prendre une feuille et un crayon et laisser mon esprit vagabonder. J’ai voulu me diriger vers l’écriture de scénarii de BD mais ma vie professionnelle ne m’a pas laissé le temps de m’investir dans mes projets. Je me suis remis à écrire vers 2010. J’ai choisi de faire de la Dark fantasy, un genre un peu confidentiel mais si intéressant. Ceci dit, je ne me limite pas qu’à ce type de récits, je travaille aussi sur des projets de science-fiction ou de thriller, voire aussi un livre pour enfants.

 

O.B : Quels sont les titres de vos derniers livres ?

C.M : Mes derniers livres sont « le Sacrifice des Dieux » et « Le sacrifice des âmes du Purgatoire » issus de la série illustrée Codex Memoriæ. Celle-ci s’inspire de l’univers lovecraftien auquel j’ajoute de la mythologie grecque. On y suit, dans les années trente, un enquêteur du Saint Office qui se retrouve confronté à des situations qui le dépassent. La folie et les pertes de repères y sont également très présentes.

Les livres sont travaillés pour être des livres objets, avec une maquette un peu rétro et des illustrations, particulièrement en ce qui concerne « le sacrifice des Dieux » qui reprend le concept d’un journal de bord.

 

O.B : Pouvez-vous nous  parler de votre dernier ouvrage ?

 

C.M : Oui bien sûr. C’est un récit court intitulé “Le Réveilleur” où un tueur en série raconte son histoire à sa prochaine et dernière victime. La majeure partie de l’intrigue se déroule par une merveilleuse journée d’automne 44. C’est une histoire fantastique (on reste dans le genre de la dark fantasy) sur le thème d’une vengeance endiablée.

 

O.B : Quels sont les sujets qui vous inspirent ?

 

C.M : J’affectionne particulièrement les sujets qui mettent l’Homme à une place insignifiante dans l’Univers. J’aime également exploiter les côtés sombres des personnages. Je me suis un peu lassé de lire des romans avec des personnalités lisses et, du coup, j’ai voulu prendre un peu le contrepied. Je trouve que c’est plus intéressant quand il n’y en a pas un pour rattraper l’autre.

 

O.B : Quel est le conseil le plus important que vous avez reçu pour écrire ou dans un autre domaine ?

 

C.M : Lorsque j’ai repris mes études, je suis passé par un équivalent du bac qui m’a permis d’entrer à l’université. Je suis donc arrivé en première année de géographie sans avoir fait de lycée. Cette année a été particulièrement difficile et éprouvante pour moi. Alors que j’allais chercher les résultats des partiels au secrétariat de l’Institut de Géographie de Paris IV, en sachant que j’avais tout raté (j’avais juste eu mon UV de probabilité, allez savoir pourquoi), je croise Jean-Robert Pitte, un de nos grands géographe français. Celui-ci me salue et m’indique que mes examens ne se sont pas bien déroulés. Il a eu une phrase simple et encourageante : “Ne vous laissez pas abattre”. Pour lui ce n’était probablement pas grand chose, mais pour moi, cette petite phrase m’a redonnée de l’énergie. J’ai suivi son conseil et tout s’est très bien passé. Aujourd’hui encore, quand j’ai un coup de mou je repense à ce moment et c’est reparti (sourire).

 

O.B : Christophe, les lecteurs s’interrogent souvent sur la méthode des auteurs pour écrire. Avez-vous une technique précise ou est-ce l’inspiration qui vous guide dans la construction de vos intrigues et de vos personnages ?

 

C.M : Ca dépend un peu du sujet. Une histoire comme « le Réveilleur » est très construite, selon une timeline précise. J’ai décrit chaque étape du récit dans l’ordre chronologique puis, ensuite, j’ai développé l’axe narratif. Pour « Codex Memoriæ », je connais le début et la fin avec en général une étape clef du récit. C’est donc mon inspiration qui guide mon écriture. Comme l’ambiance est assez onirique, je laisse souvent mon esprit vagabonder pour ensuite formaliser mes idées.  

 

O.B : Travaillez-vous sur un nouveau projet et si oui, sans nous dévoiler l’intrigue, quel en est le thème ?

 

C.M : Je travaille sur le troisième volume de « Codex Memoriæ ». Il parlera de la lumière nécessaire pour lutter contre les ténèbres. Toutefois, avoir un éclairage dans l’obscurité ne vous empêche pas de vous perdre. Bien que le côté fantastique soit toujours présent, il sera davantage traité comme un thriller afin d’élargir mon lectorat. Sans le gommer complètement, je vais minimiser l’aspect lovecraftien pour me donner un peu plus d’ouverture dans mes intrigues.

 

O.B : Allez-vous participer prochainement à un évènement littéraire ?

C.M : Oui, le salon du livre de Niort le 8 octobre.

 

O.B : Quel est le conseil que vous donneriez à un auteur débutant ?

 

C.M : Ne pas en garder sous le coude. Au contraire, mettre tout ce qu’on a dans son premier livre. Garder des idées pour un autre livre ne me semble pas pertinent car rien ne dit qu’il se fera. On a le temps d’évoluer, tant son écriture que dans sa manière de créer, et les idées qui auraient pu servir dans un premier livre seront perdues alors qu’elles auraient pu lui apporter de très bonnes choses. Si besoin, on trouvera toujours de nouvelles idées pour un prochain livre.

 

O.B : Actuellement, un grand nombre d’auteurs pense que le monde de l’édition est en crise. Pour votre part, comment appréhendez-vous celui-ci ?

C.M : Le monde de l’édition est en mutation. Le virage est difficile pour les éditeurs qui ont pignon sur rue et qui doivent désormais transiger avec tout un tas de jeunes maisons d’éditions numériques particulièrement dynamiques. Toutefois, tous doivent composer avec l’autoédition qui est une sorte d’épine dans leur pied. Il y a du bon et du moins bon, mais aujourd’hui, l’éditeur, pour moi, ne reste qu’un chef de projet (spécialisé dans l’édition). Je crois que la seule vraie différence concerne la promotion. Un éditeur (et je ne parle pas des sociétés de service qui se font passer pour tel) a des moyens de promotion et un réseau de distribution qu’un autoédité n’a pas et n’aura jamais. Réaliser une couverture, une maquette, ou s’attacher les services d’un correcteur est à la portée de tous, ce n’est qu’une question de moyens, mais ça reste accessible. Par contre, assurer sa promotion  et la diffusion est beaucoup plus difficile. Cela nécessite un savoir-faire que seules les maisons d’édition ont.

Au final, on s’aperçoit que les éditeurs lorgnent du côté des autoédités car ils représentent un vivier dans lequel ils peuvent piocher à tout moment, particulièrement quand l’auteur commence à avoir du succès avec l’avantage de ne pas investir sur son lancement. La boucle est bouclée et c’est très bien comme ça. On pourrait dire que rien ne se perd et que tout se transforme. Le dernier exemple en date est de celui de Jacques Vandroux, ce qui va pouvoir donner à sa déjà belle carrière d’auteur, un très bel essor (bien mérité).

 

O.B : Christophe, avez-vous des auteurs fétiches ?

C.M : Evidemment, Lovecraft. Je ne me lasse pas de lire et relire ses récits. Il tient une place assez importante dans mon cœur. Sinon, j’apprécie grandement Mickaël Moorcock, pour son concept de multivers. Howard et Ashton Smith pour le côté Héroic Fantasy. Pratchett pour son sens de l’humour. Dan Simmons pour la SF, Chattam pour les thrillers. Plus récemment des coups de coeur avec Zàfon et son « Ombre du vent », Justine Niogret et son « Chien du heaume » ou encore Damasio avec « la Horde du Contrevent ».

 

O.B : Que lisez-vous en ce moment ?

C.M : Je la lis la superbe intégrale de Clark Ashton Smith produit par Mnémos dans le cadre d’un financement participatif.

 

O.B : Une question essentielle : où peut-on se procurer vos livres et où peut-on suivre votre actualité ?

C.M : J’ai un site internet www.codexmemoriae.com où l’on retrouve mon actualité et les liens vers mes livres ainsi que les bandes-annonces. Il y a également une page Facebook dédiée et un compte twitter.

Les ouvrages sont disponibles en numérique via Amazon, Kobo, Google Play ou iBooks d’Apple mais aussi en format papier par l’intermédiaire de Lulu.com

 

O.B : Merci  Christophe Michaud d’avoir participé à cette interview qui va permettre aux lecteurs de vous découvrir ou de mieux vous connaitre.

 

 

Olivier Blochet

Interview réalisée le 8 juillet 2017

CHRISTOPHE MICHAUD : UN AUTEUR DE DARK FANTASY
CHRISTOPHE MICHAUD : UN AUTEUR DE DARK FANTASY
CHRISTOPHE MICHAUD : UN AUTEUR DE DARK FANTASY
Christophe Michaud au 18e Salon du livre de Montmorillon les 24 et 25 juin 2017 (photo copyright Olivier Blochet juin 2017)

Christophe Michaud au 18e Salon du livre de Montmorillon les 24 et 25 juin 2017 (photo copyright Olivier Blochet juin 2017)

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8 juillet 2017 6 08 /07 /juillet /2017 16:35
Françoise Bercot

Françoise Bercot

Aujourd’hui, je présente Françoise Bercot une auteure

 

O.B : Bonjour Françoise Bercot. Merci d’avoir accepté cette nouvelle interview. Je rappelle à nos lecteurs que je vous avais présenté sur ce blog après la parution de « La fabrique de fantaisie »  en mai 2014. Depuis, vous avez eu une période d’activité intense liée à cette parution. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

En effet, ce livre a reçu le prix des Gourmets de Lettres de Toulouse, et l’accueil que m’a réservé cette ville m’a inspiré un autre livre intitulé Les Roses rouges de Toulouse, dont le peintre Mariano OTERO m’a fait l’honneur d’illustrer la couverture. Cela a été une rencontre liée aux affinités électives, car j’ai mis en exergue des vers de Garcia Lorca, que le père de Mariano a été le dernier à interviewer, ce que j’ignorais. Mon choix s’était porté spontanément sur un pastel de ce peintre dont je connaissais surtout les tableaux représentant des danseurs de tango. Peut-être devrais-je préciser que le personnage principal est espagnol. Le thème du livre est une rencontre amoureuse racontée de façon différente en fonction des narrateurs qui se succèdent sous forme de témoins, ou des points de vue adoptés. Il s’agit en quelque sorte d’exercices de style à la Queneau, c’est-à-dire de variations autour d’un thème central décliné chaque fois dans  un style et un registre de langue  différent, incluant de la poésie, des saynètes, des calligrammes…Ce procédé se retrouve dans ma Fabrique de fantaisie, notamment dans les discours de mariage de la deuxième partie. Ces deux livres ont été présentés dans de nombreux salons, en France et en Belgique (Mons). Je tiens à dire à quel point l’illustration de couverture est importante pour moi.  

 

 

 

FRANCOISE BERCOT : ENTRE LES MAILLES DE LA FOLIE

Je vous présente également, la photo d’une vitrine présentant les livres illustrés par le peintre Pascal EWALD auquel je tiens à rendre hommage, suivie d’un article de journal relatant l’événement.

FRANCOISE BERCOT : ENTRE LES MAILLES DE LA FOLIE
FRANCOISE BERCOT : ENTRE LES MAILLES DE LA FOLIE

OB : La parution de votre nouvel ouvrage est prévue en octobre prochain sous le titre de «   Entre les mailles de la folie ». Quel en est le thème et le sens du sous-titre « Suzanne Takes you down » ?

F .B : Le thème est tout entier dans le titre…C’est une allusion aux mailles du filet qui retiennent prisonnier. Ici, il s’agit de d’échapper à la folie qui nous entoure sous des formes multiples, là encore. C’est cette multiplicité et cette variété qui m’inspire. Cette fois-ci j’ai choisi d’écrire à la 2è personne du singulier pour entraîner avec moi le lecteur dans les méandres de la vie de Suzanne. Le sous-titre est directement inspiré de la chanson éponyme de Leonard Cohen. Suzanne vous entraîne dans son monde intérieur, dans sa folie douce …et pour mieux y pénétrer, j'ai choisi un narrateur omniscient, qui connaît les secrets intimes de Suzanne et à travers lequel, par un effet de miroir, l’auteur s'adresse au lecteur, de sorte que ce dernier s’identifie au personnage principal.

Du moins je l’espère !   

         

O.B : En vous adressant directement au lecteur, l’auteure que vous êtes nous renvoie à notre propre vécu et à nos émotions intimes dans un style original qui mêle humour et dérision, réalité mais aussi fiction,  dialogues et réflexions.

F.B : Oui, je l'ai voulu comme un échange de mails, journal intime, confidences, aperçus photographiques, secrets entrevus et entrevues secrètes, critiques de l’accueil en établissements prétendus hospitaliers, réflexions sur la maladie d’Alzheimer, amours fictifs ou  impossibles, relatant  des évènements tantôt tragiques, tantôt triviaux, souvent les deux à la fois, le narrateur  est un témoin omniscient qui nous entraîne dans  un tourbillon de folie tantôt douce, tantôt sévère,  car la vie  de Suzanne ne ressemble pas à un long fleuve tranquille, mais comme le chante Leonard Cohen :

She’s half-crazy but that's why you want to be there

Elle est à demi-folle mais c’est pour ça que tu veux être là.

 

                      

illustration : Daniel Challand

illustration : Daniel Challand

O.B : Françoise, vous avez un éclectisme littéraire assez fascinant. Comment faites-vous pour allier plusieurs activités professionnelles et des domaines d’explorations littéraires aussi divers ?

F.B : J’étais professeur de Lettres et passionnée de littérature. Je n’ai eu aucune difficulté à mener de front ma carrière d’enseignante et celle d’écrivaine. Cela était complémentaire. En outre, travaillant dans un lycée international, j’ai pu également cultiver mon amour des langues étrangères. Par ailleurs, ma formation de danseuse classique et modern’ jazz m’a tout naturellement amenée à la pratique d’un art martial chinois, satisfaisant ainsi ma quête d’esthétisme. Les calligrammes qui figurent dans la plupart de mes livres et la calligraphie en couverture de mon premier roman participent à cette quête de beauté et d'harmonie.

 

O.B : J’imagine que votre programme de fin d’année sera chargé et lié principalement à la parution de votre nouveau livre.

F.B : Oui, plusieurs salons du livre m’ont invitée, notamment ceux de Paris, Dourdan,  Lyon, Toulouse, Oléron, Rennes, Montmorillon,Mons. J'espère être présente à la fête du livre du Var, car c'est une région que j'évoque dans la plupart de mes romans et à laquelle je suis très attachée. En outre, deux peintres varois illustrent mes couvertures : Pascal Ewald et Daniel Challand.

Et bien sûr des séances  de dédicaces en librairie.

 

O.B : Vous êtes une des rares auteures française à vous rendre souvent à l’étranger pour des manifestations littéraires. Quelles expériences retirez-vous de ces rencontres ?

F.B : C’est toujours un plaisir de découvrir des lecteurs fervents de langue et de littérature françaises. C’est aussi un honneur pour moi de me retrouver avec des auteurs tels que Grimbert, Fernandez ou  Ruffin, ou encore le dessinateur de BD Daniel Kox dans le cadre de ces rencontres à l’étranger.

 

O.B : La littérature française a-t-elle toujours une aussi belle aura à l’étranger ?

F.B : Oui ! (en s’exclamant)

 

O.B : Françoise, avez-vous le sentiment que la crise du livre que nous ressentons aujourd’hui en France existe également dans les pays que vous fréquentez professionnellement ?

F.B : je n’ai pas cette impression, mais il m’est difficile d’avoir un point de vue objectif, car les étrangers qui achètent mes livres sont par définition  amoureux de notre culture.

 

O.B : J’imagine que vous projetez déjà un prochain livre pour 2018. Pouvez-vous nous en parler ou est ce trop tôt ?

F.B : Effectivement, je viens de commencer un roman, et c’est trop tôt pour en parler car je suis en plein processus d’élaboration.

 

O.B : Françoise vous nous faites un cadeau appréciable en nous offrant trois extraits de « Entre les mailles de la folie », que je reproduis ci-dessous :

 

Extrait n°1 :

 

MONSIEUR LE PILOTE,

Voilà bien longtemps que je voulais vous écrire,

Mais vous savez comment sont les grandes personnes, elles remettent au lendemain les choses essentielles pour se consacrer à leurs occupations d’adultes, elles préfèrent regarder la TV ou jouer avec leur ordinateur plutôt que rédiger une missive.

Bien sûr, le temps pour vous n’existe pas, et l’essentiel est invisible. Ce qui compte, c’est ce qu’on a dans le cœur. Alors vous pardonnerez sans doute  ma négligence et ma paresse. Un jour ou l’autre, pensais-je, il faudra bien que je dise au pilote que le petit Prince est redescendu sue Terre. Je l’ai tout de suite reconnu avec ses cheveux blonds, son regard clair son sourire d’enfant, sa silhouette fragile et sa longue écharpe flottant dans le vent, car le mistral soufflait fort ce jour-là.

Il exposait dans une galerie, car il avait eu tout le loisir d’apprendre à dessiner et à sculpter. Pas seulement des moutons ni des éléphants dans un boa, pas simplement des baobabs ni des volcans, mais toutes sortes d’animaux imaginaires, d’arbres, de fleurs, de drôles d’engins, d’hommes de de femmes parmi lesquelles je crus me reconnaître, et vous, monsieur le pilote, que je pris d’abord pour un embryon, tout recroquevillé dans une capsule entourée de flammes et flottant dans l’azur. La sculpture me plut tant que je l’acquis. Par la suite, chaque fois que j’écrivais un livre, je choisissais une œuvre de mon ami pour sa couverture.

Quitter son étoile pour venir sculpter la matière, c’était original, signer ses œuvres Eldjfall, c’était astucieux. J’ai fait des recherches ; en islandais, ça signifie volcan. Ervin Eldjall, ça sonnait bien. C’est pour cela aussi que j’aime le petit Prince : c’est un poète. Il possédait une fleur unique, dont monsieur de Saint-Exupéry nous a caché le nom : Maria Mey, qui signifie rose mystique dans sa langue.

Je suis persuadée qu’il est revenu sur terre pour embellir notre vie.

Et puis un jour le serpent l’a retrouvé et lui a injecté son venin et mon ami a de nouveau disparu

 

Extrait N°2 :

 C’est l’histoire d’un mec nommé Jules marié depuis plus de trente ans, grand-père de cinq minots, qui après des années de mésentente conjugale décide de co-abiter avec son épouse, une forme d’habitat sans coït très répandue chez les hommes mariés infidèles que leur maîtresse fait semblant de croire.

La régulière de Jules est mariée à un type violent et jaloux, qui, un mauvais jour, tente de la noyer dans sa baignoire et se ravise au dernier moment, laissant des marques prononcées sur le cou de la victime, qui va porter plainte. Appréhendé par la police, il reconnaît les faits et déclare avoir agi par dépit amoureux, mettant en cause l’infidélité de sa femme avec notre mec. Scandale au village.

Le type est condamné à six mois de prison avec sursis et Marie, la victime, obtient le divorce. Jules lui promet de quitter sa femme, mais il ne veut pas abandonner sa belle villa au sommet de la colline, d’où il peut contempler chaque soir le coucher de soleil sur les calanques, tandis que les lumières du village s’allument une à une à ses pieds comme les étoiles au firmament. Jules est poète à ses heures.

Son épouse non plus ne veut pas quitter la maison où elle a vu grandir ses enfants et petits-enfants.

Tout continue donc comme avant, sauf que la maîtresse est libre à présent.

Mais un autre drame survient : le condamné de justice, jugeant sans doute sa sentence trop légère, la convertit en peine de mort. Il se suicide. Ça ne refroidit pas pour autant les ardeurs de son ex-femme qui, le jour des funérailles, tombe littéralement dans les bras d’un ami d’enfance. Joseph est marié et père de trois enfants. Il promet à Marie de divorcer pour refaire sa vie avec elle.

Et notre mec alors, que devient-il dans l’histoire ? Écouter les confidences sur l’oreiller de sa maîtresse lui donne un sentiment de supériorité. Il peut jouer les jules protecteurs comme par le passé. Il est plus amoureux que jamais de cette pauvre Marie qui n’a pas l’air de savoir à quel saint se vouer. Marie est bonne, cela va sans dire. Jules n’est donc pas malheureux : il a une belle et grande maison, une belle et grande famille, un bon métier , une bonne amie, et de bons copains musiciens, car non content d’être poète, il fait des galas en tant que chanteur. C’est d’ailleurs chez l’un d’entre eux qu’il a fait connaissance d’une Parisienne, qu’il est certain d’avoir déjà vue quelque part ....sa silhouette ne lui est pas inconnue : elle lui évoque certaines sculptures d’Ervin. Elle a une jolie voix et il lui dit que si elle venait s’installer dans le sud, ils pourraient faire un duo.

Il lui propose même un rendez-vous sur la plage.

Le jour J, Jules se dégonfle. Si sa conjointe (encore que dans le cas présent le terme soit aussi peu approprié que le verbe cohabiter) ou sa régulière venait à l’apprendre, une nouvelle crise pourrait éclater au sein du couple et Marie risquerait de le planter.

Peu de temps après, il croise Suzanne lors d’une exposition des œuvres d’Ervin et fait semblant de ne pas la voir.

Suspension de quatre années.

Un jour de cafard, notre mec appelle la Parisienne. Il prétend s’être trompé de numéro et feint la bonne surprise.

 

 EXTRAIT N°3 :

Un matin, la femme de chambre t’annonce que l’infirmière en chef veut te voir. Habituellement, c’est l’inverse. Mais comme d’habitude, en arrivant à l’infirmerie tu trouves porte close. On te dit : l’infirmière est à l’étage. C’est comme si l’on te disait : la concierge est dans l’escalier. On ne sait pas dans quel escalier ni dans quel étage, on ne sait jamais rien : pourquoi ta mère est couverte de bleus, où, quand, comment elle se les est faits. Il n’y a jamais de témoin. On ne sait pas non plus pourquoi il y a un déambulateur dans sa chambre, non, on ne lui fait pas de perfusion, c’est juste au cas où...Elle mange toujours quand tu n’es pas là, bref, tout se passe bien, on n’a jamais rien à te signaler, mais ce matin, l’infirmière veut te voir. Pourquoi ? On ne sait pas. Tu cours vers la chambre de ta mère. La Mégère et un type en blouse blanche occupent la largeur de la porte. Le type est le nouveau médecin conseil. Il veut te parler. Quoi, mais quoi ? Ma mère ne vit plus, c’est ça ? Non, on l’a agressée. Agressée ? Où, quand, comment ? Elle vit encore ? Entrons dans la chambre. Ta mère endormie porte deux énormes marques rouges au niveau des carotides. Un résident a failli l’étrangler .Quand, comment ? Probablement la nuit. Qui a fait ça ? On ne sait pas. Même si l’on savait, on ne te donnerait pas le nom de l’agresseur. C’est un malade, il est irresponsable.

  • Vous allez prévenir sa famille et le faire hospitaliser ? Il faut le mettre sous camisole chimique ! Et ma mère, elle va s’en tirer ?
  • On va faire le nécessaire, ne vous inquiétez pas.
  • Ma mère a failli être tuée et vous voudriez que je ne sois pas inquiète ?

Maintenant ils sont trois : La Mégère, monsieur Purgon, et la psychologue. Si tu as besoin de parler, madame Le Divan est à ta disposition.

  • Parler, parler, tout ce dont j’ai besoin, c’est d’être sûre que ma mère n’est plus en danger et que l’ordre va régner dans cet établissement. Vous avez prévenu son médecin traitant ?
  • C’est à vous de le faire.

Tu remercies les trois comédiens de t’avoir prévenue.

  • C’est la moindre des choses, répondent-ils.
  • EHPAD’ souci ! Clames tu en détachant bien les deux premières consonnes, avant de foncer au commissariat le plus proche pour déposer une main courante.

 

O.B : Merci Françoise Bercot de nous avoir accordé de votre temps. Nous attendrons avec impatience la parution de «  Entre les mailles de la folie »  et nous en reparlerons probablement ici même à ce moment là.

 

F.B : Merci Olivier pour cette interview que vous m’avez proposée en dépit d’un emploi du temps chargé et d’une actualité littéraire foisonnante.

 

Olivier Blochet

Interview réalisée le 02 juillet 2017

 

Vous pouvez retrouver Françoise Bercot sur sa page Facebook : Frann Bercot

Françoise Bercot

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