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3 août 2018 5 03 /08 /août /2018 17:05
MON CONSEIL DE LECTURE : PELERINAGE(S) par ANNIE HAIZE-ROUX et STEPHANE MARAIS

 

    A quinze ans, Stéphane se rend en Angleterre avec un camarade.

    Le virus du voyage le prit probablement à cette époque.

   Lorsque Stéphane rencontra Annie et échangea son premier baiser avec elle sur la plage de Pontaillac, les deux tourtereaux savaient ils que leur vie serait consacrée en grande partie aux voyages ?

   Annie et Stéphane parcourent  le monde depuis leur plus jeune âge. Tout d’abord en auto-stop avec leurs sacs à dos, puis naît cette idée folle, après la naissance de leur troisième enfant, de tout quitter pour un tour du monde.      Alors, ils démissionnent, ils vendent leur maison, ils achètent un camping-car, ils créent l'association "Trois Enfants Autour du Monde" et le journal "Périple vert", un journal par abonnement pour relater leurs aventures  et financer leur épopée, ils remplissent les formalités administratives pour faire la classe aux enfants, et ils se font vacciner.

   S’ensuivit un voyage de 4 ans avec leur fidèle camping-car qui les mena sur tous les continents et dont ils tirèrent un livre :  « Trois enfants autours du monde » et un DVD.

   Et puis d’autres voyages (Eurasie, Afrique de l’ouest), l’ouverture d’une librairie à Brouage, la création du « Festival des aventuriers »  à Tonnay Charente, ont ponctué une vie consacrée à la découverte, au partage et à l’amitié.

   Le nouvel opus d’Annie et de Stéphane intitulé « Pèlerinage(s) » est le récit d'une nouvelle aventure sur les traces d’un voyage « sacs aux dos »  réalisé en Grèce en 1985. Pour l'occasion, le vieux camping-car reprend du service sans défaillir pour leur permettre de retrouver les lieux, les émotions, les images, les odeurs, parfois les personnes rencontrées à cette époque.

   La plume de nos globes-trotteurs est alerte, poétique, souvent remplie de nostalgie tout au long de ce retour aux sources autour du mare nostrum.

   Tout en retenu, Annie et Stéphane nous embarquent avec eux, avec des flashs back, de tendres portraits de Louise, Lola et Léo dont la vie de jeunes adultes aujourd’hui a été en partie façonnée par les expériences partagées avec leurs « maman et papa ».

La lecture de ce livre procure le plaisir de revisiter les cités Grecques pour ceux qui les connaissent ou le désir de leur découverte pour les autres lecteurs.

 

Olivier BLOCHET

Le 3 août 2018

 

Pèlerinage(s) : par Annie Haize-Roux et Stéphane Marais - 204 pages - 12 euros

ISBN 9782952262897

Pour commander : maraize@sfr.fr

 

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28 juillet 2018 6 28 /07 /juillet /2018 10:24

 

....... CHRONIQUE NOIRE n°18 .......

 

Une nouvelle pathologie est en passe de faire des ravages.

Certes, je ne suis pas médecin, encore moins kinésithérapeute, mais un auteur est comme un chauffeur de taxi : il attend souvent le client.

Attente = observation = analyse = prise de conscience.

La déclinaison pourrait être plus longue, mais bon, je ne veux pas te lasser toi le lecteur assidu de mes chroniques.

Le constat lui est sérieux Un risque sanitaire majeur vise les Salons du livre : le torticolis !

Cette nouvelle pathologie vient d’être décelée :

 Le visiteur entre dans le Salon du livre et son regard se fixe sur les  noms  des auteurs inscrits sur de petites pancartes fixées au-dessus des tables à 1,90 m.

La traversée du salon ressemble à un long travelling, sans un regard sur les tables sur lesquelles sont présentés les livres, ni même (surtout pas d’ailleurs) sur les visages radieux des auteurs(e)s.

Cet exercice physique, non conforme à la morphologie de l’être humain entraîne des complications musculaires douloureuses qui peuvent handicaper durant de longues journées les malheureuses victimes et nécessiter des arrêts de travail coûteux pour la société.

Le remède est pourtant connu : effectuer un rapide réglage de l’angle d’observation de  - 20 ° dont l’avantage est triple :

  • Découvrir mon  physique avantageux,
  • Avoir une vue parfaite sur les couvertures de mes livres,
  • Ne pas hériter de ce fichu torticolis.

Bien entendu, ce réglage enfantin profite également à tous mes collègues de plume.

 

Olivier Blochet

Le Bois Plage en Ré.

Le 21 juillet 2018

 

 

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22 juillet 2018 7 22 /07 /juillet /2018 07:00
SALON DES LIVRES ET DES ARTS DANS LA RUE A DOLUS D'OLERON LE JEUDI 26 JUILLET 2018

Nouvelle édition du salon des livres et des arts dans la rue le jeudi 26 juillet 2018 à Dolus d'Oléron.

Pour sa 10e édition, ce salon incontournable pendant l'été accueillera des auteurs et des artistes en nombre plus important que les années précédentes pour proposer une gamme élargie de livres et d'objets d'art.

J'y serai pour la 4e fois et j'aurai plaisir à vous y retrouver.

 

Olivier BLOCHET

Le 22 juillet 2018

SALON DES LIVRES ET DES ARTS DANS LA RUE A DOLUS D'OLERON LE JEUDI 26 JUILLET 2018
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14 juillet 2018 6 14 /07 /juillet /2018 07:17
David Pascaud (copyright David Pascaud)

David Pascaud (copyright David Pascaud)

 

Aujourd’hui, je présente David Pascaud : un auteur

 

O.B : Bonjour David Pascaud, pouvez-vous en quelques mots vous présenter. Quel est votre parcours, que faisiez-vous avant d’écrire ?

D.P : Avant d’écrire, je ne sais plus… car il me semble que je le fais depuis toujours. Mais c’est vrai que j’ai longtemps attendu avant de me lancer dans la publication de mes écrits.

J’enseigne l’histoire et la géographie dans la région de Poitiers, et j’ai travaillé en parallèle pendant une dizaine d’années dans l’édition comme correcteur et enquêteur/rédacteur pour des guides comme Le Petit Futé et Le Pictavien. C’était un moyen de mettre du beurre dans les épinards à une époque où mon statut de prof maître-auxiliaire était précaire, mais aussi un excellent apprentissage à une écriture précise et incisive.

 

O.B : Au plus loin que vous vous souvenez, depuis quand écrivez-vous et quel(s) type(s) de livre(s) écrivez-vous ?

D.P : Ado, je griffonnais tout un tas de textes courts, pas mal de poèmes en rime ou en prose. La plupart n’ont pas très bien vieilli… ou disons plutôt qu’ils sont restés très « jeunes ». Mais il faut bien un début. Dans les années 90, le virus s’est amplifié avec des carnets de voyages et mes premiers récits, plutôt des nouvelles ou des novellas, comme on dirait maintenant, c’est-à-dire un format intermédiaire entre la nouvelle et le roman. C’est en 2003 que je me suis lancé dans l’écriture d’un premier véritable roman : Araldus. Il me trottait dans la tête depuis longtemps. Maître-auxiliaire dans l’Education nationale, j’avais peu d’heures de classe à cette époque et je m’occupais essentiellement de mon fils en bas âge. J’ai écrit le livre sur une année scolaire, de septembre à mai, en m’efforçant de respecter une moyenne d’une demi-page par jour, en jonglant avec les biberons et les couches à changer. La littérature c’est aussi du quotidien… Dix mois d’écriture, de recherches en bibliothèque, de repérages sur le terrain ont été nécessaires pour raconter la vie de ce personnage, fondateur présumé de la ville de Châtellerault, à l’époque carolingienne. Ensuite, le roman a dormi dans un fichier informatique pendant une décennie. C’est à cette époque que j’ai beaucoup travaillé dans l’édition touristique et participé à l’élaboration d’un livre avec le photographe Dominique Bordier : Poitiers en cent photos insolites. Une autre forme d’écriture, à la fois ludique et informative. En janvier 2015, Jean-François Pissard m’a relancé avec Araldus, l’a lu et m’a proposé de le publier en version e-book. Une sorte de déclic. Je peux dire que Jean-François m’a mis le pied à l’étrier.

Avec Araldus, on m’a catalogué parmi les auteurs régionaux de romans historiques. Ce n’est pas gênant car l’histoire humaine, individuelle et collective, et l’obsession du temps qui passe sont très présents dans ce que j’écris. Mais c’est faux en partie, trop réducteur. Je ne me confine pas à un registre. Les récits de Valises, par exemple, sont différents d’Araldus.

 

O.B : Alors, quels sont les titres de vos derniers livres ?

D.P : Le tout dernier livre paru est un recueil de nouvelles intitulée Valises, sorti en janvier 2018 aux éditions toulousaines du Carnet à Spirale. Je suis également partie prenante au livre-CD Des Livres et nous des chansons réalisé par Les Ducs pour qui j’ai écrit une des 7 nouvelles (chacune étant liée à une des 7 chansons du groupe). Quant au roman « médiéval et moderne » Araldus, il est toujours disponible dans sa version numérique.

 

O.B : Pouvez-vous nous parler de votre dernier ouvrage ?

D.P : Valises regroupe 12 nouvelles, apparemment très différentes dans leur style d’écriture, leur longueur, leur thème et leur genre. La valise est un objet symbolique dans lequel chacun/e – personnages, lecteurs etc - met ce qu’il veut ou peut. Les récits sont souvent inquiétants, lorgnant parfois vers le fantastique, voire le thriller, d’autres sont plus poétiques, toujours saupoudrés d’une atmosphère douce-amère avec des individus en clair-obscur, déroutants, à la limite de la folie. Je promène le lecteur d’une histoire de sorcière dans le Poitou du XVIIe à la Russie post-communiste des années 90. On s’immerge aussi bien dans l’univers mental d’un collabo antisémite sous l’Occupation, d’un migrant africain sans papier que d’une femme âgée bouleversée par ses désirs intimes. Il y a des fils conducteurs d’un texte à l’autre, mais la subjectivité de chaque lecteur/lectrice est mise à contribution.

 

 

O.B : En Définitive, quels sont les sujets qui vous inspirent ?

D.P : L’humain, simplement l’humain. Ses doutes, ses peurs, ses espoirs. Le sujet est infini. Universel et renouvelable sans cesse !

 

O.B : Quel est le conseil le plus important que vous avez reçu pour écrire ou dans un autre domaine ?

D.P : Pendant une de mes lectures d’adolescent, une phrase m’a marqué chez Bernardin de Saint-Pierre, dans son Paul et Virginie : « Si le monde est ton ennemi, sois à toi-même ton ami. » Et un véritable ami est exigeant… Je suis donc resté intraitable avec moi-même, sans aucune complaisance avec ce que j’écris.

 

O.B : Les lecteurs s’interrogent souvent sur la méthode des auteurs pour écrire. Avez-vous une technique précise ou est-ce l’inspiration qui vous guide dans la construction de vos intrigues et de vos personnages ?

D.P : Pendant longtemps je me suis imposé des séances d’écriture : un thème précis ou une phrase donnée, par une autre personne, et un temps déterminé, en heures et ou jours pour terminer le texte. Cela me permettait d’ordonner les idées, de canaliser les mots, de charpenter mes récits. Avec l’âge, je pense, un peu orgueilleusement peut-être, que je n’ai plus besoin de ces cadrages et je cherche plus de liberté. De plus en plus, je me laisse guider par le hasard, celui des rencontres, des situations de la vie. Je prends beaucoup de notes, des bribes de phrases qui peuvent faire sens, des sortes d’aphorismes instantanés, de haïkus instinctifs, ou qui sonnent bien à l’oreille car la musicalité des mots comptent beaucoup.

 

O.B : Travaillez-vous sur un nouveau projet et si oui, sans nous dévoiler l’intrigue, quel en est le thème ?

D.P : Plusieurs projets se chevauchent. Un roman d’anticipation, en bêta-lecture pendant l’été, qui se situe dans une inquiétante Pologne des années 2050 et une écriture à quatre main avec Marie-Cécile Fourès, éditrice de la Spirale, pour un chassé-croisé pas forcément amoureux entre un homme et une femme… et c’est moi qui raconte le personnage féminin tandis que Marie-Cécile s’occupe du personnage masculin. Quant à la nouvelle du livre-CD des Ducs, intitulée Grands-pères, un vaste sujet là encore, elle va très probablement s’étoffer et devenir un roman…

 

O.B : Comment faites-vous connaître et qu’attendez-vous de vos lecteurs ? Comment allez-vous à leur rencontre ?

D.P : Les réseaux sociaux, quoi qu’on en pense, sont un moyen de parler de son actualité et de rencontrer un public quand on débute et que l’on n’est pas intégré à d’autres réseaux de connaissances. Mais cette communication joue sur l’immédiateté et se noie dans le flot des infos. Autre problème des réseaux sociaux : le nivellement. En apparence, tout se vaut, le livre génial et le bouquin écrit avec les pieds. J’y ai cependant fait des rencontres formidables avec de vrais amoureux des Lettres et quelques analystes fins et pertinents. Je pense à Thierry Bellaiche avec son blog Impromptus dont chaque texte est un joyau d’observation de l’âme humaine, où se mêlent humour noir, érudition et auto-ironie.

Bien sûr, un article dans les médias traditionnels a plus de poids qu’une multiplication de publications sur les réseaux que je qualifie ironiquement d’asociaux où tout s’oublie vite. Mais la presse locale ne court pas après les auteurs pour parler d’eux. Il y a aussi les salons qui restent des moments privilégiés, ancrés dans le réel. J’apprécie également les rencontres-dédicaces qui se font hélas trop rares : la majorité des libraires et des bibliothèques sont frileux à l’idée de faire intervenir un auteur. Je me suis parfois confronté à des refus très… méprisants. A se demander si certains de ces professionnels de la profession apprécient vraiment les livres.

 

O.B : Justement, allez-vous participer prochainement à un évènement littéraire ?

D.P : Je participe cet été à plusieurs manifestations littéraires comme les salons « Arbalivres » à Arbas (31) et « En ces lieux des Livres » à Loudun (86). J‘aime beaucoup le concept de ce dernier avec une dispersion des auteurs exposants dans toute la vieille ville, dans la rue ou chez l’habitant. Un autre salon généraliste, organisé par PictaBook 86, se profile à l’automne à Vouneuil-sous-Biard…

 

O.B : Comment appréhendez-vous le monde de l’édition d’aujourd’hui ?

 

D.P : Je n’ai pas de plan de carrière. J’écris plus par addiction que par passion. Ce dernier terme m’agace car il est creux et il ne veut pas dire grand-chose. La partie éditoriale vient après. Je sais que beaucoup d’auteurs pensent déjà à l’édition avant l’écriture. Ils cherchent l’idée qui va plaire. Moi non, je ne parviens pas à me mettre dans cet état d’esprit. C’est la différence entre « faire » et « écrire » un livre. J’écris ce qui me vient, me plait, me démange ou me dérange, et non pas ce que nécessairement les maisons d’éditions attendent. Il existe heureusement une foule d’éditeurs, souvent également auteurs et à priori créatifs, avec lesquels une complicité s’établit. J’ai eu cette chance avec Jeff Pissard, des éditions numériques Jerkbook, et Marie-Cécile Fourès de la Spirale.

L’auto-édition me tente également mais cela nécessiterait de dégager du temps.

 

O.B : David, avez-vous des auteurs fétiches ?

D.P : Je suis ouvert à des registres et des styles différents. Je lis rarement deux livres de suite d’un même auteur. Certaines lectures font l’effet d’une bonne claque revigorante. Elles ont eu une influence durable sur ma façon de concevoir l’écriture : ça a été le cas avec Maupassant dès le collège, puis Barjavel, et plus tard Zweig, Joyce, Borges, Umberto Eco ou plus récemment Alan Moore (roman graphique), etc. On trouve aussi des perles parmi les auteurs indépendants, comme Didier Betmalle et Selma Bodwinger, experts dans l’art de la nouvelle bien ciselée.

 

O.B : Que lisez-vous en ce moment ?

D. P : Des nouvelles de Paul Faye, parue chez José Corti, et Le Livre de Joe de Jonathan Tropper. Mais il y a pas mal d’autres ouvrages sur liste d’attente…

 

O.B : Une question essentielle : où peut-on se procurer vos livres et où peut-on suivre votre actualité ?

D.P : Valises peut être commandée dans toutes les librairies de France et de Francophonie. Le livre-CD des Ducs accompagne le groupe dans ses tournées : il est possible de l’acheter après chaque concert. Araldus est téléchargeable sur de nombreuses plateformes de vente en numérique. Le livre existe aussi en format broché, exposé lors des salons.

 

O.B : Merci David Pascaud d’avoir accepté de participer à cette interview qui va permettre aux lecteurs de mieux vous connaitre.

 

Copyright Olivier Blochet - juillet 2018

Interview réalisée le 11 juillet 2018

 

Sites importants :

< David Pascaud :

https://david-pascaud.iggybook.com/fr/

 

< Editions du Carnet à Spirale :

https://editionsducarnetaspirale.com

editionsducarnetaspirale.com/valises-de-david-pascaud-collection-nouvelles/

 

< Editions Jerkbook :

http://www.editions-jerkbook.com

 

< Site officiel Les Ducs

http://www.lesducs.net

 

 

DAVID PASCAUD : UN AUTEUR
DAVID PASCAUD : UN AUTEUR
DAVID PASCAUD : UN AUTEUR
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9 juillet 2018 1 09 /07 /juillet /2018 07:56
L'ILE AUX LIVRES LES 20,21 et 22 JUILLET 2018 SUR L'ILE DE RE

Cette année, j'aurai le plaisir de participer, pour la première fois, à la 12ème édition de "l'ILE AUX LIVRES" du 20 au 22 juillet 2018 au complexe polyvalent du Bois Plage en Ré.

Venez nombreux rencontrer vos auteurs préférés et découvrir leurs derniers ouvrages.

 

Olivier Blochet

Le 9 juillet 2018

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4 juillet 2018 3 04 /07 /juillet /2018 08:00

 

....... CHRONIQUE NOIRE n°17 .......

Le magazine "DEUX-SÈVRES Le département"  # 20 du mois de mai 2018 était consacré à la  médiathèque départementale avec pour accroche "Pour que vive la lecture en Deux-Sèvres !".

La lecture de ce long article m'a laissé sur ma faim ...

J'ai pris la peine d'écrire à Monsieur Favreau, Président du Conseil départemental des Deux-Sèvres, rédacteur de l'édito  et directeur de la publication du magazine.

Je m'attendais naïvement à une réponse, en vain.

Alors, j'ai décidé de publier ma correspondance sous la forme d'une lettre ouverte.

***

 

Le 04 juin 2018

 

Monsieur le Président du Conseil départemental des Deux-Sèvres,

La lecture du magazine « DEUX-SÈVRES – Le département » me laisse un goût d’inachevé.

Avec le titre « Pour que vive la lecture en Deux-Sèvres », nous pouvions nous attendre à de nouvelles initiatives. Malheureusement,  la rédaction de ces deux grandes pages est un inventaire à la Prévert  qui oublie l’essentiel : « sans auteurs, pas de livres ».

Sur chacun des plus de 40 salons du livre auquel je participe chaque année,  dans notre région ou en dehors des frontières de celle-ci,  j’interpelle les élus – quand ils veulent bien se déplacer - sur les raisons de l’absence des responsables des bibliothèques ou des médiathèques  lors de ces événements culturels. Ceux-ci  sont  des occasions rêvées pour découvrir des auteurs et leurs proposer de participer à des lectures ou à des dédicaces au sein même des bibliothèques ou des écoles.

« Nous allons y réfléchir »

Une réponse en guise d’enterrement d’une idée soutenue par de nombreux auteurs qui souhaitent partager leur passion de l’écriture et de la  lecture, et de surcroît gratuitement !

Pour ma part, j’ai écrit à de nombreuses bibliothèques des Deux-Sèvres sans jamais obtenir de réponse, à croire que les auteurs locaux ne comptent pas (à moins qu’ils ne soient méprisés), alors qu’ils représentent un lien culturel fort avec leur région.

Se limiter à l’organisation de rencontres  avec des auteurs  « connus », nonchalants et rémunérés, n’est pas le gage d’une ouverture culturelle, mais celui  d’un nivellement culturel inquiétant.

D’ailleurs, dans les Deux-Sèvres, la quasi-totalité  des Salons du livre est organisée par des associations (dont les subventions sont de plus en plus réduites) alors qu’en Charente-Maritime, notamment, ce sont les bibliothèques qui en sont les initiatrices. 

Nous sommes à une période où la lecture, et le livre en particulier, est en danger.

Je pense sincèrement qu’il ne faut pas attendre du public qu’il se rende de lui-même dans les bibliothèques. Il est temps de donner l’opportunité aux auteurs de donner l’envie de lire aux plus jeunes lecteurs en les rencontrant et d’attirer ainsi également les parents.

Avec optimisme, j’espère que ma correspondance trouvera un écho auprès de vous.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président du Conseil départemental des Deux-Sèvres, l’expression de mes sentiments respectueux.

 

Olivier Blochet

 

LETTRE OUVERTE A MONSIEUR GILBERT FAVREAU - Président du Conseil Départemental des Deux-Sèvres
LETTRE OUVERTE A MONSIEUR GILBERT FAVREAU - Président du Conseil Départemental des Deux-Sèvres
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28 juin 2018 4 28 /06 /juin /2018 17:00
LA ROUTE DU JAZZ MANOUCHE de Olivier BLOCHET

 

Les lecteurs fidèles ou occasionnels de mon blog suivent depuis plusieurs années mes chroniques portant sur le jazz manouche et sur ses musiciens emblématiques. Par ailleurs, lors des salons du livre auxquels je participe, on me demande souvent si je compte aborder ce thème dans un nouvel ouvrage. 

Alors, après avoir publié "Les Tsiganes de France ou l'histoire des éternels étrangers" en 2014 et "Contes, Légendes et Chroniques Tsiganes" en 2015, j'ai le plaisir de vous annoncer la parution, aux Editions La Comoé, du troisième tome de ma trilogie intitulé:

 "La Route du Jazz Manouche".

La documentation accumulée depuis des années et le travail rédactionnel sur le blog (*) sont à l'origine de ce livre qui permet de découvrir ce courant musical, les musiciens qui le transmettent et le font évoluer, et ses liens avec le jazz américain et la musique classique.

Bonne lecture.

Olivier BLOCHET

Le 28 juin 2018

 

La Route du Jazz Manouche - Olivier Blochet

Editions La Comoé 2018 - ISBN 9782955309742          112 pages - 9,50 euros

Commande auprès de l'auteur : Olivier Blochet 8 rue Principale 79290 Brion Près Thouet

 

(*) Les chroniques publiées sur le blog depuis 2013 et ayant servi de documentation de base à ce livre ont été supprimées à la parution de celui-ci. Bien entendu, de nouvelles chroniques inédites sont en projet.

 

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27 juin 2018 3 27 /06 /juin /2018 07:50
PRESSE QUI ROULE ...

 

....... CHRONIQUE NOIRE n°16 .......

 

Le pouvoir fascine, sa recherche porte certaines personnes à trahir leurs amitiés ou leurs idéaux, en mentant, ou parfois encore  à commettre des actes délictueux pour y accéder.

Les formes du pouvoir sont multiples: politique, économique, syndical, familial, sans compter celui de la presse et la télévision dont la sphère d’influence ne cesse de s’étendre.

Certains pouvoirs sont censés être gérables puisque leur contrôle légal est assuré.

Mais le pouvoir donne des ailes et malgré les limites fixées, les velléités de le faire évoluer dangereusement vers autre chose de plus pervers nous guettent.

Prenons l’exemple de la presse. Elle se présente comme le 4e pouvoir, la conscience de la démocratie, la garante de la liberté de l’esprit et la gardienne de la morale de notre société.

Mais, « Les temps changent ma bonne dame ! ».

Quand sous la signature d’un journaliste, un quotidien ou un magazine critique sans mesure un auteur pour détourner le public de ses livres,  il sort de son rôle, celui d’informer d’une parution, si possible sans erreur (un vœux pieux je vous l’accorde), et sans  laisser transparaître  son avis, comme dans ce monstrueux article de Télérama du 29 mai 2018  donnant une leçon de morale aux lecteurs de Franck Thilliez coupable,  à ses yeux, de faire de la littérature populaire.

La dérive est en marche avec ses petits plumitifs aigris transformés en chroniqueurs moralisateurs et de mauvaise foi qui s’érigent en critiques littéraires, et pourquoi pas en procureurs et mieux encore, en accusateurs publics comme au bon vieux temps de la révolution française.

Dernièrement, un auteur me rapportait que l’un de ces petits coqs aux ergots tranchants faisait mourir son héros dans le second volume d’une série en comptant 6. Un autre me confiait qu’après une interview enregistrée, ses réponses rapportées dans les colonnes d’un quotidien étaient aux antipodes de ses propos. Quel professionnalisme !

Pour ma part, je ne résiste pas au plaisir de raconter l’anecdote suivante : au mois d'octobre 2016, peu de temps avant la venue de François Hollande pour une commémoration officielle au camps d'internement des Tziganes de Montreuil-Bellay, un journaliste parisien me téléphone durant une heure pour obtenir des précisions sur cet épisode douloureux de l’histoire de France. Certes, mes propos furent retranscrits intégralement mais attribués mesquinement à une personnalité universitaire connue, sans doute pour donner plus de poids à son papier.

A la force et au courage de journalistes dont les révélations sur le terrain ont parfois ouvert les yeux du monde sur de dangereuses transgressions, succède aujourd’hui une pléiade de scribouillards au service d’une société étriquée.

Tout cela est bien inquiétant !

 

Olivier BLOCHET

Le 27 juin 2018

PS : Le titre de cette chronique est bien entendu inspiré de celui d'une chanson de Florent Pagny

copyright Olivier Blochet - juin 2018

 

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24 juin 2018 7 24 /06 /juin /2018 18:54
FESTIVAL INTERNATIONAL DE VOULMENTIN du 29 JUIN AU 1er JUILLET 2018

Dans le cadre de la LITFEST de Voulmentin (79), un festival international Organisé par les association "L'art et la manière" et "Litfest en festival", j'aurai le plaisir de faire une conférence intitulée "Tziganes : L'Histoire des Eternels Etrangers" dans la matinée du dimanche 1er juillet (précisions de l'horaire sur le programme officiel) et de dédicacer mes ouvrages à l'issue de celle ci et dans la journée.

Au plaisir de vous y rencontrer.

Olivier Blochet

Le 24 juin 2018

 

 

Un festival à l’échelle européenne

Publié le 20/06/2018 dans la Nouvelle République

    • VOULMENTIN

 

Les membres de l’Art et la manière et de Litfest en festival préparent activement l’évènement. 
© Photo NR

Les associations l’Art et la manière et Litfest en festival ont présenté chacune un projet, baptisés « Gala » pour la première et « Les mots et la musique » pour la seconde, qui ont été validés par la commission européenne « Erasmus + » dans le cadre d’un programme qui s’appelle « Apprendre tout au long de sa vie ».
Après avoir été reçues à Madère (Portugal), Salerne (Italie), Rochester (États-Unis) et Courtrai (Belgique), c’est à leur tour d’accueillir les partenaires anglais, irlandais, belges, roumains, italiens, espagnols et portugais pour un festival européen. Soixante personnes sont attendues : elles apporteront leurs compétences aux ateliers et activités – écriture, danse, musique, mosaïque et peinture – qui se succéderont du lundi 25 juin au dimanche 1er juillet dans les différentes salles du quartier Saint-Clémentin.

Les activités sont gratuitesParmi les temps forts de ce festival, des films poétiques au cinéma d’Argenton-les-Vallées le jeudi 28 juin, une randonnée poétique avec John Hudson, barde anglais renommé, le vendredi 29 juin au matin, des concerts de musique donnés par les Gallois le vendredi après-midi et un vide-greniers de livres le dimanche 1er juillet avec la participation d’Olivier Blochet et du groupe Entre elles. La Colporteuse et ses caravanes ainsi que les bibliothèques de l’Agglo2B sont également partenaires. Le temps fort du festival est programmé le samedi 30 juin après-midi avec une animation musicale par le Dancing Crew et une autre de zumba avec Tamasin, suivies le soir d’un concert par Holy Moly & The Crackers.
Des points de restauration – street food ou Chez Didier – seront à la disposition du public, mais on peut aussi emmener son pique-nique. Toutes les activités sont gratuites.

Pour plus d’informations : tél. 05.49.80.23.75 ; www.litfest- eu-voulmentin.jimdo.com

 

 

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23 juin 2018 6 23 /06 /juin /2018 07:30

 

Les propos qui suivent ont été entendus sur les Salons du livre et sélectionnés pour leur saveur. 

 

17 juin 2018, au Salon du livre de Montmorillon

  • Un auteur propose l'un de ses livres au commandant du peloton de gendarmerie locale chargé de la protection de la manifestation.

L'auteur lui propose l'un de ses livres humoristiques et lui dit :

- Vous allez rire.

Et le gendarme de lui répondre :

- L'autopsie le révélera.

 

  • N Les auteurs ont de l'humour et parfois une conscience politique. Entendu au Salon du livre de Montmorillon :

"Peut-on insulter Claude Sérillon à titre posthume pour avoir été le conseil en communication de François Hollande?"

 

29 octobre 2017, au Salon de Saint Germain Les Vergnes

 Parmi une noria d’édiles, l’un d’eux reste un peu plus longtemps devant moi pour me dire qu’il connait bien les Tsiganes. Le plus souvent, ce que le maire d’une commune connait le mieux concernant les communautés Manouche ou Gitane, c’est le numéro de téléphone de la gendarmerie ! Mais là, j’ai à faire au « Spécialiste » ! Doctement, il me donne le conseil d’étudier un élément essentiel lié à la religion. Je vous livre le fruit de sa profonde analyse : "Les catholiques ont de petites voitures et les protestants possèdent de grosses berlines" (sic).
Et comme s’il dirigeait son conseil municipal, il met fin à toute tentative de discussion, à laquelle devant tant d’érudition je n’avais d’ailleurs aucune envie de participer.

 

25 juin 2017, au Salon du livre de Montmorillon

Un auteur propose l'un de ses livres à un gendarme surveillant le site.

- Vous pouvez regarder, lisez la 4e de couverture.

Et le gendarme de répondre :

- Je ne peux pas, si je fais cela, les gens vont croire que les gendarmes savent lire.

Décidemment, les gendarmes de Montmorillon ont de l'humour et ils sont sympathiques. 

 

26 mars 2017, au Salon de La Jonchère Saint Maurice : un festival !

  • Je présente mon roman historique sur les guerres de Vendée. Un visiteuse lance :" Ah, ça ne nous rajeunit pas" , et de lui répondre : " Vous ne faite pas votre âge Madame ! ".

 

  • Un auteur avec un fort accent Belge s'apprête à répondre à la correspondante locale du quotidien La Montagne. Elle commence par un " Et vous êtes d'ici ?". Éclats de rire des auteurs voisins.

 

  • Et ben, tous ces livres, ça en fait des mots !

 

22 mai 2016, au salon du livre de Chauvigny :

Un visiteur : "J'adore la littérature, mais je ne lis pas".

 

1er mai 2016, à la Journée des écrivains de Jard sur Mer :

Une auteure : " vous lisez madame ?"

La dame : " Oui mais pas n'importe quoi !"

L' auteure : " A dommage, ici vous êtes à la table des n'importes quoi !"

 

23 avril 2016, au salon du livre Cita'Livres du Château d'Oléron :170 auteurs, plus de 500 titres proposés aux visiteurs dans les domaines les plus variés.

 

18 h 30, une visiteuse s'apprête à quitter le salon et dit à son mari : " il n'y a vraiment rien d'intéressant".

Peut être cherchait elle un robot ménager auquel cas le magasin Darty était mieux indiqué pour satisfaire sa quête.

 

3 avril 2016, au salon de Courçon d'Aunis :

16 H 00 : "c''est vous qui écrivez ça ?" .

Cette brève est un très grand classique !

 

20 mars 2016, au salon de Saint Médard d'Aunis :

16 h 05 une visiteuse s'approche d'un auteur qui l'invite à jeter un regard sur ses livres et lui lance :

" J'ai pas le temps de lire, je travaille moi ! ".

Nous venions de rencontrer la dernière salariée vivante de France !  

 

11 octobre 2015 : salon du livre de Sainte Verge : un élu d'une commune voisine s'approche de mon stand pour me donner un cours sur le camps d'internement des Tsiganes à Montreuil-Bellay et me dit sur un ton péremptoire :

" Le dirigeant du camps était un grand résistant"

Contre-vérité évidente à laquelle je réponds :

" je ne partage pas votre opinion historiquement fausse".

Il s'en va furieux serrer des mains et poser pour la photo. D'ailleurs, c'est bien la raison pour laquelle il est venu. Nous ne voyons que très rarement des élus acheter un livre sur un salon du livre. D'ailleurs, leur leitmotiv est toujours le même : "c'est très intéressant mais j'ai oublié mon portefeuille en partant ce matin...".

Ben voyons, tu crois quand même pas qu'on va te l'offrir le livre.

 

26 septembre 2015 : salon du livre de Chasseneuil sur Bonnieure :

Une dame : C'est vous qui écrivez ça ?"

L'auteur : Manifestement, ce n'est pas vous qui lirez ça.

 

20 septembre 2015 : salon du livre de Pons :

Un pithécanthrope pénètre dans le salon du livre et s'exclame en criant:

" Moi le seul livre que j'ai lu c'était Tarzan et j'avais 20 ans".

Précision du chroniqueur : une bande dessinée, pas le roman d'Edgar Rice Burrought.

 

1er mai 2015 : journée des écrivains de Jard sur Mer : une quarantaine d'écrivains sont présents lorsque l'un d'eux considérant qu'il y a trop d'auteurs dit :

"il ne faudrait inviter que des auteurs qui ont déjà publier au moins 5 livres"

Un autre lui répond du tac au tac :

" Et il faudrait qu'ils soient blonds, qu'ils boivent de la bière et qu'ils parlent allemands".

 

 

Olivier BLOCHET

Le 23 juin 2018 

 

Copyright Olivier Blochet juin 2018

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