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25 novembre 2020 3 25 /11 /novembre /2020 16:10
PROMOTIONS NOEL 2020

Chères et chers amis de la lecture,

 

En cette année 2020, le premier confinement a cadenassé la culture en empêchant la tenue des Salons du livre, des lectures publiques, des conférences et des séances de dédicaces dans les librairies. Probablement considéré comme n’étant pas plus essentiel que bon nombre de petits commerces et d’activités indépendantes (artisans, intermittents du spectacle, bars, restaurants et activités sportives ou de loisirs, etc.), le second confinement s’est avéré pire que le premier, ne laissant guère de temps pour tenter de « rattraper » les pertes en guère plus d’un mois avant les fêtes de noël.

Seules les plateformes de vente par correspondance se sont régalées comme les vautours dépècent des cadavres. Pour eux, c’était tout les jours Noël !

Pour les petites maisons d’édition et les auteurs en autoédition, l’absence de point de vente est synonyme de naufrage.

Pas sûr que l’année prochaine tous et toutes pourront poursuivre l’aventure faute de trésorerie, laissant le champ libre aux grosses structures subventionnées aux dépens de la pluralité culturelle.

Malgré cette situation, je ne manque pas de projets et je prévois la parution, en 2021, d’un nouveau roman et d’un essai sur les Irish Travellers dans le cadre de ma thématique sur les peuples nomades. Pour ce faire, j’ai décidé, en prévision des fêtes de Noël, de déstocker à prix réduit afin de réunir une trésorerie suffisante pour poursuivre l’aventure, en marge des grands consortiums amazoniens.

Merci pour votre fidélité et continuez à lire quoiqu’il advienne.

 

Olivier blochet

Le 25 novembre 2020

Volumes désirés : Stabilotez la ligne correspondante (avec un chiffre correspondant au nombre d’exemplaires souhaités).

Participation aux frais de port : 3 € par exemplaire commandé (les tarifs postaux étant devenus prohibitifs). Pas de frais de port en cas de retrait à mon domicile (8 rue Principale – 79290 Brion Près Thouet – téléphone : 06 08 91 45 24)

Règlement : par chèque bancaire à l’ordre d’Olivier Blochet

 

Nom, prénom :

Adresse :

Téléphone, email (à ne pas oublier !!!) :

Précisez si vous désirez une dédicace.

PROMOTIONS NOEL 2020
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20 novembre 2020 5 20 /11 /novembre /2020 23:53
Jean-Pierre Bonnet (photographie droits réservés)

Jean-Pierre Bonnet (photographie droits réservés)

Aujourd’hui, je présente  Jean-Pierre BONNET, un romancier

 

O.B : Bonjour Jean-Pierre Bonnet. Pour nos lecteurs, pouvez-vous en quelques mots vous présenter : quel est votre parcours, et le cas échéant, que faisiez-vous avant d’écrire ?

       J-P.B : Bonjour, j’ai une formation dite « scientifique » et j’ai exercé le métier d’ingénieur dans la Navale puis dans de grands groupes industriels. J’ai changé d’univers vers les années 1996-97 pour participer à la création d’une entreprise d’édition de presse sur La Rochelle. L’expérience m’a plongé dans le monde des PME et aussi de la presse. J’ai découvert le travail de journaliste dans des domaines aussi divers que l’actualité, les arts et spectacles, l’histoire de lieux ou de personnages célèbres… Beaucoup de travail donc, mais ô combien enrichissant (pas du point de vue pécunière hélas !) Je me consacre désormais à l’écriture depuis une bonne vingtaine d’années.

 

O.B : Depuis quand écrivez-vous, quels sont les sujets qui vous inspirent, et en définitive, quel(s) type(s) de livre(s) écrivez-vous ?

       J-P.B : J’écrivais quand j’étais étudiant, surtout des petites pièces de théâtre qui se jouaient pour des manifestations liées à l’école d’ingénieur. Occasion de brocarder les professeurs entre autres… Ensuite j’ai arrêté, car il faut bien gagner sa vie. Plus tard, bien installé dans la vie, j’ai recommencé à écrire des mots d’humour sur les travers de fonctionnement de nos grands groupes, qui eurent un certain succès, même dans les étages supérieurs… J’ai également fondé, avec deux amis, une revue mensuelle humoristique.

J’ai commencé à écrire quelques polars, puis des romans que l’on classe habituellement dans  « l’école de Brive ». Je fais un gros travail d’iconographie pour être au plus près des époques qui servent de cadre à mes histoires. J’aime bien replonger mes lecteurs dans des années souvent négligées par les historiens, soit parce qu’elles sont jugées trop récentes, soit parce qu’elles sont peu flatteuses. Ainsi cela couvre-t-il des années 1940 aux années 2000, en passant par l’épuration, les années de la quatrième république, de la fin de la guerre d’Indochine, puis de celle d’Algérie, mai 68… L’histoire s’est tellement accélérée ces dernières années que l’on a l’impression que de décrire la vie à la campagne au début des années 60 c’est déjà un lointain passé désuet.

Mes histoires sont souvent des épopées familiales, nœuds de toutes les tensions possibles. Jalousie, désamour, secrets de famille, heurts de génération, dissensions politiques… et surtout difficultés à se comprendre, à s’écouter. Que de quiproquo et de haine bâtis sur des erreurs de jugement. Mes personnages sont souvent des gens simples qui affrontent des situations complexes. Qu’aurions-nous fait à leur place ? Ainsi, par exemple dans « Hirondelles en hiver » mon héros brave type originaire du Limousin, semblant un peu simplet, devient flic à Paris et se retrouve embrigadé dans la fameuse nuit du Vel d’Hiv en 1942…

 

O.B : Quels sont les titres de vos derniers livres et leurs thèmes ?

J-P.B : Avec « Un départ sans Adieux » (prix du Périgord en 2015) je traitais de la lâcheté des hommes et l’époque choisie était de1954 à 1958. Ensuite « Une Vie sur le fil » évoquait l’émancipation des femmes de 1940 à1950.  Avec « Hirondelle en Hiver » le sujet était le Vel d’Hiv et l’épuration dans la police à la fin de la guerre.

 

       O.B : Vous publiez ce mois-ci un nouveau roman. Pouvez-vous nous en parler?

        J-P.B : Mon nouveau roman « Histoires à réécrire » se déroule sur deux époques 1968 et 1990. La trame, c’est un homme dont l’enfance a été, malheureuse, à la limite de la persécution et qui après avoir fui sa ville en des circonstances mystérieuses, repasse sur les lieux de son enfance vingt ans plus tard, avec la ferme intention d’y régler ses comptes. Mais cela ne se passe pas comme il s’y attendait, et il ira de découverte en révélations… Y trouvera-t-il l’amour ?

 

 

 

JEAN PIERRE BONNET, UN ROMANCIER

O.B : Quel est le conseil le plus important que vous avez reçu pour écrire et/ou dans un autre domaine ?

J-P.B : Mon éditeur Lucien Souny, hélas disparu depuis, m’a obligé à la rigueur dans la narration. « Tu dois suivre ton héros à la trace et c’est le long du sillon tracé que ton histoire doit progresser ». Cela m’avait un peu chagriné au début, car j’adore les thrillers américains. Or ceux-ci sont bâtis en faisant progresser la narration de personnages en personnages comme Tom Clancy ou encore James Ellroy… 

J’expliquais cela à des écrivains à la notoriété bien établie, devenus des amis, leur réponse fut nette : « Suis son conseil, c’est un bon ! Fais un bout de route avec lui, après tu pourras toujours dévier, choisir un autre mode narratif.

 

O.B : Les lecteurs s’interrogent souvent sur la méthode des auteurs pour écrire. Avez-vous une technique précise ou est-ce l’inspiration qui vous guide dans la construction de vos intrigues et de vos personnages ?

J-P.B : Je ne sais pas si c’est un tic, une superstition, ou une simple habitude. Chaque cycle d’écriture dure un an. J’ai la chance d’avoir en tête, privilège de l’âge et de nombreuses rencontres, moult idées de sujets. Suivant maturation, j’en pioche une et j’écris à la main un synopsis long de plusieurs pages. Je suis incapable de me lancer en écriture si je n’ai pas ce guide. Une fois cela fait, commence le travail d’iconographie et la composition des personnages. Fiches, notes, compléments sont autant de briques qui m’aideront en phase d’écriture. Quand celle-ci arrive à la fin de l’été, je n’ai eu de cesse de réciter dans ma tête les pages de mon futur roman. Je m’isole pendant un mois et demi dans un coin d’Espagne et j’écris d’une traite l’histoire. Parfois dans cette phase, les personnages m’échappent et ne se comportent pas comme je l’avais prévu. C’est très angoissant sur le moment, car on s’éloigne de ma fin (forcément géniale !) Mais un matin, la solution apparaît et l’on arrive à renvoyer les héros sur le chemin initialement tracé.

 

O.B : Jean-Pierre Bonnet, travaillez-vous sur un nouveau projet et si oui, sans nous dévoiler l’intrigue, quel en est le thème ?

J-P.B : J’ai en cours un roman, presque fini, où j’exploite à nouveau mes connaissances du chemin de Compostelle que j’ai eu la chance de faire trois fois en entier. Mais cette fois-ci le chemin sert de cadre entre la relation houleuse d’un père et de son fils.

 

O.B : Comment vous faites vous connaître et qu’attendez-vous de vos    lecteurs ? Comment allez-vous à leur rencontre ?

J-P.B : En principe, je fais beaucoup de salons car j’aime les rencontres avec les lecteurs et les autres écrivains. Grande frustration donc cette année. Il reste les dédicaces, les relations Facebook, les consultations sur mon site et enfin tout récemment les rencontres en ligne de mon éditeur.

     

O.B : Justement, malgré la situation exceptionnelle que nous vivons, allez-vous participer prochainement à un évènement littéraire ?

J-P.B : Il n’y en a plus guère. Normalement, car toujours pas annulé, il y a un salon vers le 15 décembre… je croise les doigts.

 

      O.B : Très souvent, les auteurs vivent des situations anecdotiques, amusantes ou pas, lors des dédicaces en librairies ou dans des salons du livre. En auriez-vous une à nous livrer ?

   J-P.B : J’en ai de quoi écrire un livre… en voici une petite :

« Bon, écrivez-moi un mot… mais faites un effort essayez que cela soit intelligent ! »

 

O.B : Quel est le conseil que vous donneriez à un auteur débutant ?

       J-P.B : Allez y écrivez, foncez et forcez vous à finir. Ce n’est qu’une fois le manuscrit terminé qu’il faudra réfléchir à l’éditeur et à tout ce qui suit…    

 

O.B : Indépendamment du contexte très particulier que nous vivons, comment appréhendez-vous le monde de l’édition  d’aujourd’hui ?

J-P.B : De plus en plus d’ouvrages, et peut-être de moins en moins de lecteurs. Difficile donc de rencontrer ses lecteurs, mais il faut garder la foi. Le rebond des achats de livres cette année est porteur d’espoir !

 

O.B : Avez-vous des auteurs fétiches ?

J-P.B : J’ai eu la chance d’avoir le vice de la lecture. De la bibliothèque de mon père aux bibliothèques municipales et scolaires, puis les livres de poches et autres. Il existe peu de genre que je n’ai pas parcouru. Actuellement, je découvre l’héroïque fantaisie, l’Uchronie. Mon auteur néanmoins fétiche est Marcel Pagnol avec ses « souvenirs d’enfance ». Il a l’art de faire dire des choses profondes par des gens simples.

 

O.B : Une bien belle référence en effet. Que lisez-vous en ce moment ?

J-P.B : Je relis quelques polars de Fred Vargas et toujours des thrillers américains directement en langue anglaise. Quelques mots ou tournures de phrases parfois m’échappent, mais qu’importe le récit me porte.

 

O.B : Une question essentielle : où peut-on se procurer vos livres et où peut-on suivre votre actualité ?

J-P.B : Les livres : dans toutes les librairies, même s’ils ne les ont pas en rayons, ils les commandent assez rapidement. On peut toujours me les demander, mais aussi contacter mon éditeur qui réalise des expéditions aussi, par ces temps de crise.

Je vous livre mes coordonnées :

Tél : 06 83 75 86 25 et courriel : bonnjnpr@aol.com

 

O.B : Merci Jean Pierre Bonnet d’avoir accepté de participer à cette interview qui va permettre aux lecteurs de mieux vous connaître et les inciter probablement à vous lire.

 

Olivier Blochet

Interview réalisée au Bois Plage en Ré le 17 novembre 2020

 

© Olivier Blochet – 17 novembre 2020

JEAN PIERRE BONNET, UN ROMANCIER
JEAN PIERRE BONNET, UN ROMANCIER
JEAN PIERRE BONNET, UN ROMANCIER
JEAN PIERRE BONNET, UN ROMANCIER
JEAN PIERRE BONNET, UN ROMANCIER
JEAN PIERRE BONNET, UN ROMANCIER
JEAN PIERRE BONNET, UN ROMANCIER
JEAN PIERRE BONNET, UN ROMANCIER
JEAN PIERRE BONNET, UN ROMANCIER
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13 novembre 2020 5 13 /11 /novembre /2020 23:50
Jacques Berlioz-Curlet ( photographie droits protégés)

Jacques Berlioz-Curlet ( photographie droits protégés)

 

Aujourd’hui, je présente le romancier Jacques BERLIOZ-CURLET

 

O.B : Bonjour Jacques Berlioz-Curlet. Pour nos lecteurs, pouvez-vous en quelques mots vous présenter : quel est votre parcours, et le cas échéant, que faisiez-vous avant d’écrire ?

J.B-C : J’ai connu une carrière de commissaire de police pendant 38 ans, et bien que ma profession ne me portât pas à écrire des livres, romans ou autres genres littéraires et à les éditer, j’ai depuis mes jeunes années un goût à l’écriture. Au cours de ma profession, d’ailleurs, j’ai eu l’occasion d’écrire beaucoup, mais des rapports administratifs ou des procès-verbaux d’enquêtes ! Le virus de l’écriture était en moi donc depuis longtemps. Il s’est manifesté plus précisément vers la fin du XXème siècle, en 1999, lorsque j’ai publié aux Éditions J.M. Bordessoules mon premier roman historique : « Si Dieu bientôt n’y remédie ».

 

O.B : Depuis quand écrivez-vous, quels sont les sujets qui vous inspirent, et en définitive quel(s) type(s) de livre(s) écrivez-vous ?

J.B-C : Depuis 1999, donc, j’écris plus assidûment et je publie, soit chez un éditeur, soit pour la plupart de mes ouvrages en autoédition. Les sujets qui m’inspirent sont surtout des sujets historiques, soit en raison de l’époque (j’aime les périodes tourmentées de l’histoire), soit en raison de personnages, parfois peu connus, mais qui représentent pour moi certains idéaux qu’ils ont quelques fois défendus. Mais, je me suis inspiré aussi d’histoires contemporaines et depuis quelque temps, je m’essaie dans des romans d’aujourd’hui, ou presque.

            Or j’ai un caractère porté à l’éclectisme : j’aime aussi écrire de la poésie, des nouvelles, des contes, du théâtre (dans lequel je n’ai pas encore percé d’ailleurs) le roman policier ou le documentaire policier.

 

O.B : Quels sont les titres de vos derniers livres ?

J.B-C : Mes deux précédent livres sont : un livre de poésies « Rêveries et Caprices », m’inspirant d’une œuvre musicale de Hector Berlioz (hélas, ce n’est pas mon ancêtre et je n’ai pas d’attache familiale avec le compositeur), et un livre de quatre contes originaux illustrés en couleur par moi-même (car j’affectionne aussi le dessin et l’aquarelle) qui s’intitule « L’oie qui parle »… tout un programme ! C’est donc un livre de contes inédits, des contes que j’ai composés au fur et à mesure de mes inspirations. Ce sont essentiellement des contes animaliers. Pourquoi ? Pourquoi pas ? J’emmène le public dans un bestiaire fabuleux où les animaux vivent, pensent, rêvent et agissent comme les humains. Comme dans d’autres fables de prédécesseurs célèbres, tel Jean de La Fontaine, les animaux jouent sur une scène étrange dont les tréteaux ont été dressés entre l’animalité et l’humanité.

 

 O.B : Jacques Berlioz-Curlet, votre œuvre touche différents univers. Pouvez-vous nous parler de votre roman qui vient de paraître ?

 

J.B-C : Il s’agit d’un tout nouveau roman historique «  L’arbre seringue », dont les faits se déroulent principalement au-delà de l’Atlantique. Pourquoi ce titre ? Tout simplement parce que le suc de l’arbre, objet de la quête de ce roman, servait, selon les Portugais qui avaient approché les tribus indiennes de la haute Amazonie, à fabriquer l’instrument de leurs ablutions rituelles et présentait une forme de seringue.

Le jeune ingénieur du roi, François Fresneau, volontaire, sagace et passionné, est nommé à Cayenne en 1732 pour y rénover les fortifications. Enflammé tout à tour par une jolie marquise, une tendre métisse et une fille de la bourgeoisie de Saintonge, Fresneau, homme de science et chercheur infatigable, fera  finalement une découverte au bout de son séjour en Guyane qui bouleversera notre façon de vivre: l’hévéa brasiliensis, l’arbre à caoutchouc autrement nommé « arbre seringue », dont il tirera un célèbre mémoire remarqué par l’Académie des Sciences de Paris. Un roman au cours duquel on revient sur les traces de la société du 18e siècle qui rêvait  de placer l’homme au centre de l’univers.

 

 

  

"L'arbre seringue"  - Éditions Bordessoulles - ISBN 978-2-916344-423 - 333 pages - 22 euros

"L'arbre seringue" - Éditions Bordessoulles - ISBN 978-2-916344-423 - 333 pages - 22 euros

  O.B : Quel est le conseil le plus important que vous avez reçu pour écrire ou dans un autre domaine ?

J.B-C : À une certaine époque, peu avant la parution de mon premier roman historique en 1999, j’avais fait connaissance et fréquenté l’écrivain Bernard Clavel. J’ai entretenu avec lui d’agréables conversations et j’ai écouté ce qu’il me disait. Il me disait que dans toute personne il y a une richesse d’expérience, et qu’il faut puiser dans ce qui est en nous, dans notre propre passé, dans notre vie, pour se mettre à l’écriture. J’ai tenté de le suivre à partir de ses belles sagas qui m’ont conquis et j’ai essayé de l’imiter. Pour moi, ce fut mon maître pour démarrer dans l’écriture.

 

O.B : Les lecteurs s’interrogent souvent sur la méthode des auteurs pour écrire. Avez-vous une technique précise ou est-ce l’inspiration qui vous guide dans la construction de vos intrigues et de vos personnages ?

J.B-C : Chaque auteur a sa méthode … ou ses manies, souvent même son rituel sans lequel il n’est pas mentalement prêt à coucher des lignes sur un papier. D’abord, j’écris plutôt le matin, de très bonne heure, à partir de 5h30 ou 6 heures et jusque vers 8 h 30. C’est la période la meilleure pour moi : l’esprit est frais le matin, les idées coulent bien, la main est agile et l’inspiration vient plus facilement quand on est reposé que lorsque l’on a accumulé la fatigue. C’est bien connu !

Je me concentre dans le silence total. Je ne peux pas écrire avec un bruit qui viendrait polluer mon temps de travail. Et devant ma machine, je tape sur le clavier. En général, j’ai bien en mémoire la trame de mon livre, bien que j’écrive noir sur blanc, avec un plan succinct le synopsis de ce que je veux raconter au lecteur. Mais, je m’en évade souvent, car ce qui est commun ou partagé par les auteurs, les personnages que l’on met en scène m’échappent souvent et se mettent sous mes doigts à faire à leur guise. Et je suis obligé à un certain moment à les suivre !

Et vous savez, si écrire est un plaisir, car notre imagination peut vagabonder, il faut vite se rendre compte qu’il faut entrer dans la rigueur, du style, de la langue entre autres. Et comme disait un auteur dont j’ai oublié le nom, écrire c’est 10 % d’inspiration et 90 % de transpiration !

 

O.B : Travaillez-vous sur un nouveau projet et si oui, sans nous dévoiler l’intrigue, quel en est le thème ?

J.B-C : Oui, j’ai plusieurs fers au feu. C’est un peu un de mes défauts peut-être, mais j’ai toujours quelque sujet qui me tarabuste, me trotte en tête. Donc actuellement, je viens de remettre un manuscrit à un éditeur Bordelais pour un roman qui se passe à La Rochelle durant la période de Francofolies, une histoire d’amour tragique entre deux personnes qui sont de culture et je dirais d’ethnies opposées et qui pourtant tombent amoureux fous l’un de l’autre. Je n’en dis pas plus.

Puis, je travaille actuellement sur un autre roman où l’amour est aussi présent et qui se situe au début de la guerre de 1914-1918, à la mobilisation générale des Français, dans une contrée du Dauphiné, dans le milieu rural. J’y dépeins l’amour qu’une paysanne forcée de faire vivre seule la ferme qui lui échoit après le départ à la guerre de son jeune mari, découvre pour son beau-frère une attirance et un amour passionné qui les conduit tous deux à une impasse.

 

O.B : Comment vous faites-vous connaître et qu’attendez-vous de vos  lecteurs ? Comment allez-vous à leur rencontre ?

J.B-C : Depuis une vingtaine d’années maintenant, je publie. Mais publier ne signifie pas automatiquement se faire connaître. Il y a de nombreux moyens à la disposition d’un auteur, finalement. Je fais partie d’une association d’auteurs avec lesquels je parviens à proposer une grande partie de mes livres aux lecteurs. Je me sers aussi, autant que faire se peut des salons du livre régionaux, j’utilise également, et de plus en plus les réseaux sociaux, les nouvelles technologies de l’information pour diffuser le plus largement possible mes ouvrages. Il m’arrive de participer à une table ronde, répondre à une invitation d’une médiathèque, d’un cercle associatif pour présenter une petite conférence et parler de mes livres. Mais je préfère encore le contact direct avec les lecteurs au cours d’un salon.

     

O.B : Justement, allez-vous participer prochainement à un évènement littéraire ?

J.B-C : Il y en a peu en cette période de confinement-déconfinement-reconfinement ! Actuellement, je me trouve dans une phase de création, et je néglige un peu les évènements littéraires.

 

       O.B : Quel est le conseil que vous donneriez à un auteur débutant ?

       J.B-C : Être soi-même, écrire ce qui lui plaît et ne pas écouter les sirènes de la renommée ou de la mode. Pour être crédible, un auteur doit sortir de soi-même, sans aucune influence, proposer sa propre création. Je lui conseillerais aussi de travailler beaucoup, de remettre l’ouvrage souvent sur le métier, de peaufiner son écriture et d’être authentique. Je lui conseillerais enfin de l’humilité et beaucoup de patience, mais aussi de l’ambition et de la ténacité. Sans ces vertus ou ces qualités, on ne tient pas longtemps.

 

O.B : Comment appréhendez-vous le monde de l’édition d’aujourd’hui ?

J.B-C : Très perturbé, ce monde de l’édition. Il est extrêmement composite, en ce sens qu’il y a de nombreuses méthodes pour éditer. Je prends simplement l’exemple de l’édition traditionnelle en face de toutes les variantes qui aboutissent à publier un livre. L’autoédition, par exemple est une formule qui a pris une immense ampleur dans l’édition, mais, contrairement à ce que l’on pourrait croire, les publications, les auteurs, la diversité des œuvres, n’est pas bien considérée par l’édition traditionnelle. Et pourtant, on y découvre très souvent des ouvrages d’une très grande qualité ! Je crois aussi que contrairement à ce que l’on peut penser, le livre numérique n’a pas détrôné le livre papier, mais est venu le compléter et lui rendre, en reflet, ses titres de noblesse.

 

O.B : Avez-vous des auteurs fétiches ?

J.B-C : Heureusement, j’en ai beaucoup ! Je ne saurais tous les citer, car ils sont de tous poils ! Mes préférés sont cependant les classiques, entendez par là les auteurs qui ont enrichi depuis le XVIe siècle la langue française, et jusqu’à nos jours. Je cite, dans le désordre quelques-uns, mais si peu que j’ai des scrupules à ne pas parler des autres : La Fontaine, Balzac, Hugo, Dumas, Molière, Racine et Corneille, Shakespeare, Zola, Zévaco, Verlaine, Rimbaud, Camus, Sagan, Nothomb, Clavel, Ruffin, Beaumarchais, Chateaubriand, Stendhal… Et je ne peux pas remplir une page entière de tous ceux que j’aime.

 

O.B : Que lisez-vous en ce moment ?

J.B-C : Un roman écrit par une amie lyonnaise. Son style n’est absolument pas le mien, mais j’aime lire ce qu’écrivent les autres auteurs.

 

O.B : Une question essentielle : où peut-on se procurer vos livres et où peut-on suivre votre actualité ?

J.B-C : Quelques-uns de mes livres se trouvent actuellement en libraires, circonscrites au pays rochelais notamment. Je possède mes propres stocks chez moi, et je vends par correspondance. Pour suivre mon actualité, on peut venir sur ma page Facebook, c’est l’un des réseaux les plus vastes. Je m’y fais connaître, mais le résultat des ventes est plutôt faible. On n’ose pas trop utiliser ce canal pour acheter un livre. Et pourtant, on trouve de belles réalisations. J’avais aussi monté un site, mais pour être visible sur internet, il faut dépenser… beaucoup d’argent avant d’en récolter… un peu ! Mais il est possible de m'adresser une commande en m'adressant un courriel à : j.berlioz-curlet@orange.fr ou sur Messenger avec une réponse assurée dans la journée.

Allons, soyons optimistes !

 

Merci Jacques Berlioz-Curlet d’avoir accepté de participer à cette interview qui va permettre aux lecteurs de mieux vous connaître.

 

Olivier BLOCHET

Interview réalisée à Lagord le 9 novembre 2020

 

© Olivier Blochet – 13 novembre 2020

 

 

 

 

 

 

 

JACQUES BERLIOZ-CURLET, UN ROMANCIER
JACQUES BERLIOZ-CURLET, UN ROMANCIER
JACQUES BERLIOZ-CURLET, UN ROMANCIER
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10 novembre 2020 2 10 /11 /novembre /2020 23:55
Jean-Luc Loiret (photographie droits réservés)

Jean-Luc Loiret (photographie droits réservés)

Aujourd’hui, je présente Jean-Luc LOIRET, un auteur de polars.

 

 

O.B : Bonjour Jean-Luc Loiret. Pour nos lecteurs, pouvez-vous en quelques mots vous présenter : quel est votre parcours, et le cas échéant, que faisiez-vous avant d’écrire ?

 

J-L.L : Je suis retraité après avoir été, près de trente ans, enseignant spécialisé pour sourds, en maths et en informatique puis cadre dans un centre de ressources pour sourds-aveugles. Du temps où j’étais moins perclus, j’ai été marathonien et coureur de longues distances (100 kms). J’ai fait également trois mandats d’élu local (adjoint) et six ans délégué à « Grand Poitiers », ce qui est fort intéressant pour un auteur, car on y croise des personnages inspirants.

 

O.B : Depuis quand écrivez-vous, quels sont les sujets qui vous inspirent, et en définitive, quel(s) type(s) de livre(s) écrivez-vous ?

 

J-L.L : J’écris depuis mon départ en retraite, auparavant je ne disposais pas du temps nécessaire. Tout m’inspire, même si j’ai écrit un livre de chroniques et un livre pour enfants, tous deux épuisés, je suis davantage connu pour mes romans policiers.

 

O.B : Justement, parlons-en de vos romans. Quels sont les titres de vos derniers livres ?

 

J-L.L : Les 4 derniers :

  • Tu l’emporteras pas au paradis !
  • Entre 2 mondes
  • La veuve du colonel
  • Et les étoiles ont reculé
JEAN-LUC LOIRET, UN AUTEUR DE POLARS

 

 O.B : Pouvez-vous nous parler de votre dernier ouvrage ?

 

J-L.L : Cet ouvrage se passe dans le secteur social, avec des incursions dans une mairie (tiens donc !). Dans l’après 68, la libération des mœurs a entraîné des pratiques qui étonneraient aujourd’hui. Quand le passé de certains remonte à la surface alors qu’ils l’avaient mis sous le boisseau, la tragédie n’est pas loin ! Venturini, mon flic philosophe, pour qui la nature humaine n’a aucun secret, est là pour alpaguer le coupable.

 

O.B : Oui, il faut dire à nos lecteurs que l’inspecteur Venturini est un admirateur du philosophe André Comte-Sponville auquel vous faites des références discrètes dans vos romans. Quel est le conseil le plus important que vous avez reçu pour écrire ou dans un autre domaine ?

 

J-L.L : Il n’y a pas de secret, il faut fuir la facilité et travailler ses textes sans cesse pour les améliorer. Ne jamais se contenter de l’à-peu-près. Et cet effort devient source de plaisir, sinon il y a tout lieu de s’inquiéter.

 

O.B : Les lecteurs s’interrogent souvent sur la méthode des auteurs pour écrire. Avez-vous une technique précise ou est-ce l’inspiration qui vous guide dans la construction de vos intrigues et de vos personnages ?

 

J-L.L : Il faut à la fois de la rigueur et se laisser emporter par les personnages auxquels on a donné vie. Tout au long de l’écriture d’un ouvrage, mes personnages me suivent nuit et jour. Ils vivent avec moi, m’accompagnent à tout instant, jusqu’à devenir parfois envahissants. Je n’en suis débarrassé que lorsque j’ai écrit le mot fin. Parfois, j’aimerais qu’ils me lâchent un peu (rires). Pour certains ouvrages, j’ai un synopsis, tenant en quelques pages, présentant les principaux personnages et la trame complète de l’histoire. Pour d’autres, je ne disposais que d’un lancement et il me fallait imaginer la suite, introduire de nouveaux comparses, et surtout arriver à l’épilogue en restant crédible. Dans ce dernier cas, c’est plus risqué, mais plus excitant.

 

O.B : Travaillez-vous sur un nouveau projet et si oui, sans nous dévoiler l’intrigue, quel en est le thème ?

 

J-L.L : Hélas, Venturini m’a fait savoir qu’il souhaitait se retirer et passer à autre chose. Malgré mon insistance, il n’a rien voulu savoir ! Il a l’air fin, maintenant, dans la librairie de son amie, fermée pour cause de confinement.

 

O.B : Cette décision ne va pas faire pleurer que dans la librairie de son amie, mais chez vos lecteurs. Mais je crois savoir que vous allez encore continuer un temps à aller au-devant de vos lecteurs et, à ce propos, comment vous faites vous connaître et qu’attendez-vous de vos lecteurs ? Comment allez-vous à leur rencontre ?

 

J-L.L : Je préfère aller au contact de mes lecteurs au travers des salons et des séances de dédicaces. C’est dire ma frustration actuelle. Ma meilleure publicité est faite par mes lecteurs eux-mêmes et c’est là, la meilleure récompense pour un auteur. Leur fidélité me touche beaucoup.

     

O.B : Justement, allez-vous participer prochainement à un évènement littéraire ?

 

J-L.L : Hélas, madame COVID est entrée en jeu et a sifflé la fin de la partie. J’ai hâte que celle-ci reprenne, avant de plier mes gaules définitivement.

 

O.B : Quel est le conseil que vous donneriez à un auteur débutant ?

 

 J-L.L : Croire en son travail, mais être d’une grande exigence dans l’écriture. La facilité actuelle de pouvoir imprimer ses œuvres engendre quelques horreurs (j’essaie d’être nuancé). Si un faux éditeur rapace vous écrit que votre livre est excellent, méfiez-vous ! Il lorgne votre carnet de chèques.

 

O.B :   Il existe effectivement de pseudos éditeurs dont l’objectif est de racketter des auteurs sans leur apporter le moindre soutien, conseil et diffusion. Dans ce contexte nauséabond, comment appréhendez-vous le monde de l’édition d’aujourd’hui ?

 

J-L.L : Pour rebondir sur mes précédents propos, l’irruption de faux éditeurs a faussé la donne et les vrais éditeurs ne sont pas très généreux. Dans la fameuse chaîne du livre, l’auteur occupe une place négligeable. Ayant eu la chance d’avoir un éditeur pour quatre polars, je peux en parler en connaissance de cause. J’ai ensuite choisi l’indépendance en créant ma propre maison d’édition et je ne le regrette pas.

 

O.B : Jean-Luc Loiret, avez-vous des auteurs fétiches ?

 

J-L.L : Oui bien sûr. Je vais éviter de parler de Comte-Sponville, le mentor de Venturini. Je peux évoquer Hening Mankell, Pierre Lemaître, Franck Bouysse. Et bien sûr Georges Simenon. Et tant d’autres !

 

 

O.B : De belles références. Que lisez-vous en ce moment ?

 

J-L.L : J’ai toujours deux ou trois ouvrages en parallèle. Ces jours-ci les deux livres d’Angèle Koster racontant sa jeunesse algérienne (poignants), « La vallée » de Bernard Minier (torturé) et « Derniers sacrements » de M.J Arlidge.

 

O.B : Une question essentielle : où peut-on se procurer vos livres et où peut-on suivre votre actualité malgré les circonstances particulières que nous connaissons  ?

 

J-L.L : Dans quelques librairies et espaces culturels (quand ils sont ouverts) et bien sûr par commande sur mon site : www.L45.fr 

            ou par mail : jean-luc.loiret@orange.fr

Je prends à ma charge les frais postaux pour les ouvrages « grand format ».

 

 

Merci  Jean-Luc LOIRET d’avoir accepté de participer à cette interview qui va permettre aux lecteurs de mieux vous connaître.

 

Olivier BLOCHET

Interview réalisée le 8 novembre 2020

 

© Olivier Blochet – 10 novembre 2020

 

JEAN-LUC LOIRET, UN AUTEUR DE POLARS
JEAN-LUC LOIRET, UN AUTEUR DE POLARS
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1 novembre 2020 7 01 /11 /novembre /2020 23:59
LE MARCHÉ DE NOEL DE L'HOUMEAU LES 28 ET 29 NOVEMBRE 2020

 

Malheureusement, ce marché de Noël est annulé pour cause de Covid 19

 

 

Les 28 et 29 novembre 2020, j'aurai le grand plaisir de participer, sous l'égide de l' "Association pour la Promotion de l'Houmeau"  au Marché de Noël de L'HOUMEAU (17) au milieu d'artisans et de producteurs. Une occasion pour les visiteurs de procéder à l'achat d'une partie de leurs cadeaux de noël.

Des animations sont prévues en extérieur pour les enfants. 

Au plaisir de vous y rencontrer.

 

Olivier BLOCHET

Le 1er novembre 2020

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30 octobre 2020 5 30 /10 /octobre /2020 14:15
Roms à Bucarest ( photo AFP - Miguel Medina - droits réservés)

Roms à Bucarest ( photo AFP - Miguel Medina - droits réservés)

 

Le 7 octobre 2020, la Commission européenne a adopté une nouvelle stratégie pour lutter contre les discriminations dont sont victimes les Roms. La commission a agi dans le cadre d’un plan décennal de soutien aux Roms en proposant aux  pays de l’Union européenne (UE) des objectifs minimaux à atteindre pour améliorer l’inclusion des Roms dans les différentes sociétés européennes avant 2030.

Mais de qui parlons-nous ?

Lors du premier congrès mondial des Tsiganes, qui s’était tenu à Londres en 1971, les délégués avaient rejeté les termes tsiganes, zigeuners (tsiganes en allemand), gitanos, gypsies pour adopter le terme générique de Roms ou Rroms. Cette dénomination était censée unifier sous le même nom les Tsiganes d’Europe centrale, les Gitans français ou espagnol, les Manouches français ou allemands, et les Sintis. Mais il faut savoir que s’ils partagent les mêmes ancêtres du nord de l’Inde, ils ne partagent pas la même histoire et que chacune de ces communautés ne se reconnaît pas dans l’autre. Cet attachement bureaucratique à réunir sous un même nom plusieurs communautés a créé un amalgame rejeté par chacune d’elle. En effet, il n’y a rien de commun entre les Roms des Balkans qui sont sédentaires avec les Manouches français qui sont des nomades, même si aujourd’hui 85 % d’entre eux sont quasi sédentaires, ne reprenant la route qu’à partir du mois d’avril pour participer aux divers pèlerinages (Port des barques, Les Saintes-Maries-de-la-Mer, etc.). De même, aucune comparaison possible entre les Manouches vivants en France et dont les ancêtres leur ont transmis la nationalité française acquise depuis le 15e siècle avec les Roms de Roumanie arrivés en Europe occidentale avec un statuts de migrants après la chute en 1989 de Nicolae Ceausescu.

En Europe, les Roms – toutes communautés confondues - seraient entre 10 et 12 millions, dont 8 millions dans l’Union européenne, principalement en Roumanie, en Bulgarie, en Slovaquie et en Hongrie. On constate que dans ces États, non seulement 80 % de cette population vit sous le seuil de pauvreté, mais qu’elle est victime au quotidien de nombreuses discriminations et d’exclusion socio-économique.

Le nouveau plan décennal a pour objectif l’amélioration du niveau de vie des Roms en articulant sa stratégie autour de sept axes : égalité, inclusion, participation, éducation, emploi, santé et logement. Les États membres sont appelés à présenter leurs programmes avant le mois de septembre 2021.

Les objectifs visent à réduire en dix ans de « moitié au moins » :

  • La proportion de Roms victimes de discrimination,
  • Les écarts en matière d’espérance de vie et de pauvreté
  • Les différences concernant l’éducation des enfants
  • Les disparités sur l’emploi et celles sur l’emploi entre les femmes et les hommes.

Par ailleurs, la Commission veut également favoriser l’accès au logement et faire en sorte qu’au moins 95 % des Roms aient accès à l’eau potable d’ici 2030.

Il s’agit d’objectifs récurrents, financés par d’importants fonds de l’Union européenne dont la destination dans les pays membres d’Europe centrale est parfois obscure quant à son utilisation. Il semble toutefois que depuis 2010 des progrès concernant notamment l’accès au logement, sur les questions de santé avec des campagnes de vaccination dans plusieurs pays, et sur la scolarité rendue légalement obligatoire en Hongrie ou en Bulgarie soient réels.

Désormais, la stratégie est connue. Mais il s’agit d’un long chemin vers l’égalité dont il faudra suivre pas à pas les étapes pour être sûr de son aboutissement.

 

Olivier Blochet

Le 30 octobre 2020

 

© Olivier Blochet – 30 octobre 2020

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19 octobre 2020 1 19 /10 /octobre /2020 23:10
Dieudonné Zélé (photo Sud-Ouest - droits réservés)

Dieudonné Zélé (photo Sud-Ouest - droits réservés)

Aujourd’hui, je présente  Dieudonné ZÉLÉ, romancier, poète, essayiste et professeur.

 

  • Bonjour, Dieudonné Zélé. Pouvez-vous, en quelques mots, vous présentez ? Quel est votre parcours et notamment, que faisiez-vous avant d’écrire ?
  • Je suis enseignant, professeur d’anglais. J’ai enseigné aussi bien dans le secondaire que dans le supérieur.
  • Depuis quand écrivez vous et quel(s) type(s) de livre(s) écrivez- vous ?
  • J’écris depuis 2001. Romans, poésie, spiritualité, essais, traductions : un livre de  psychologie expérimentale à l’usage des doctorants en psychologie (éditions de Boeck - groupe Albin Michel, Le Royaume Akyem Abuakwa (Ghana) ; des livres techniques : grammaire et Dictionnaires d’Anglais ; de pédagogie : « J’accompagne mon Enfant dans son travail scolaire » ; des livres humoristiques ; un livre sur l’anthropo-diversité ; un autre encore  de tourisme en Charente avec Marie Bernadette Dupuy.
  • Quels sont les titres de vos derniers livres ?
  • J’ai publié 3 essais :
  • Les fondements de la pensée africaine : Cause du sous-développement
  • La bataille du franc CFA : Une querelle byzantine
  • La grande imposture des religions
  • Pouvez-vous nous  parler de votre dernier ouvrage ?
  • Il s’agit de « La Grande Imposture des Religions ». Je vais résumer mon propos simplement en disant que si Dieu existe, on ne le trouve pas dans la religion. Les livres saints ne sont pas la parole de Dieu !
ISBN :978-2-37827-312-5

ISBN :978-2-37827-312-5

  • Quels sont les sujets qui vous inspirent ?
  • Tout m’inspire. Rien de ce qui est humain ne m’est étranger !
  • Quel est le conseil le plus important que vous avez reçu pour écrire ou dans un autre domaine ?
  • « Cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage » une phrase de Nicolas Boileau. Il faut faire son travail sérieusement sans se prendre au sérieux ni avoir la grosse tête !
  • Les lecteurs s’interrogent souvent sur la méthode des auteurs pour écrire. Avez-vous une technique précise ou est-ce l’inspiration qui vous guide dans la construction de vos intrigues et de vos personnages ?
  • Je n’ai pas une méthode précise. J’aime que la lecture soit en elle-même un plaisir au-delà même du contenu.
  • Travaillez-vous sur un nouveau projet et si oui, sans nous dévoiler l’intrigue, quel en est le thème ?
  • J’ai plusieurs projets : un roman ; un essai ; un album pour enfants ; l’édition de mes recueils de poésie en un seul livre.
  • Comment parvenez vous à vous connaître et qu’attendez-vous de vos lecteurs ? Comment allez-vous à leur rencontre ?
  • Je ne maîtrise pas l’informatique et c’est dommage ! Mais lorsque je rencontre mes lecteurs dans un salon du livre par exemple, j’aime discuter avec eux. Le plus triste c’est que souvent ils s’intéressent beaucoup plus à mes origines qu’au contenu de mes écrits !
  • Justement, allez-vous participer prochainement à un évènement littéraire ?
  • Oui. J’ai plusieurs séances de dédicaces à mon agenda.
  • Quel est le conseil que vous donneriez à un auteur débutant ?
  • Là encore, je lui dirai, comme Boileau : Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage et ne vous prenez pas pour un grand écrivain dès que votre nom apparaît sur la couverture d’un livre.
  • Comment appréhendez-vous le monde de l’édition d’aujourd’hui ?
  • Les grandes maisons sont frileuses et sont devenues des entreprises préoccupées par la rentabilité.  Elles ne prennent pas de risques. Il y a aussi beaucoup de margoulins dans l’édition !
  •  Avez-vous des auteurs fétiches ?
  • NON !
  • Voilà une réponse qui a le mérite d’être claire. Que lisez-vous en ce moment ?
  • Actuellement, je me consacre à l’écriture !
  • Une question essentielle : où peut-on se procurer vos livres et où peut-on suivre votre actualité ?
  • Aux  Éditions Saint Honoré (Paris), ou directement auprès de moi !
  • Merci,  Dieudonné Zélé d’avoir accepté de participer à cette interview qui va permettre aux lecteurs de mieux vous connaître.

 

 

Copyright Olivier Blochet octobre 2020

Interview réalisée le 4 octobre 2020

DIEUDONNÉ ZÉLÉ : UN AUTEUR
DIEUDONNÉ ZÉLÉ : UN AUTEUR
DIEUDONNÉ ZÉLÉ : UN AUTEUR
DIEUDONNÉ ZÉLÉ : UN AUTEUR
DIEUDONNÉ ZÉLÉ : UN AUTEUR
DIEUDONNÉ ZÉLÉ : UN AUTEUR
DIEUDONNÉ ZÉLÉ : UN AUTEUR
DIEUDONNÉ ZÉLÉ : UN AUTEUR
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12 octobre 2020 1 12 /10 /octobre /2020 01:30
LE LIVRE A L'ORANGERIE , LE 18 OCTOBRE 2020

J'aurai le plaisir de participer à la 13 ème édition du "LIVRE À L'ORANGERIE" le 18 octobre 2020 pour y présenter mon nouveau roman :

 

                                            LA MYGALE DU PANAMA

 

Au programme, des auteurs dédicaceront leurs livres et vous pourrez également y rencontrer des bouquinistes.

Au plaisir de vous y rencontrer.

 

Olivier Blochet

Le 12 octobre 2020

LE LIVRE A L'ORANGERIE , LE 18 OCTOBRE 2020
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9 octobre 2020 5 09 /10 /octobre /2020 17:15
LES DIX PETITS NÈGRES d'AGATHA CHRISTIE

 

                                                               CHRONIQUE NOIRE N° 48

 

Le roman d’Agatha Christie, publié à plus de 100 millions d’exemplaires à travers le monde, aura connu un destin peu banal.

La romancière s’inspira d’une chanson anglaise de 1869 intitulée « Ten Little Niggers (« Les dix petits nègres »), adaptée elle-même d’une chanson américaine écrite en 1868 sous le titre de « Ten Little Indians ». Pour les besoins de son intrigue, l’auteure n’en modifia que le dernier vers.

Après avoir séjourné à plusieurs reprises sur Burgh Island, une île située dans le comté du Devon, elle y situa son histoire en appelant le lieu avec un souci de cohérence « Nigger Island » (« L’île du nègre »), sans penser à mal.

Toutefois, le terme nègre ayant été jugé offensant, certaines éditions anglophones l’ont rebaptisée en « Indian Island » (« L’île de l’Indien)- on appréciera la cohérence -, puis en « Soldier Island » (« L’île du Soldat »).

Le roman paru aux États-Unis en 1940 sous le titre de « And Then There Were None » (« Et il n’en resta aucun ») correspondant au dernier vers de la chanson originale. Ce titre fut repris au début des années 80 au Royaume-Uni.

En France, toutes les éditions conservèrent le titre « Les dix petits nègres » jusqu’à récemment, après qu’Amazon retire ce livre de son catalogue au motif qu’ « il n’était pas conforme aux critères de la société » (sic). Cela n’empêche pas celle-ci de vendre encore  aujourd’hui des exemplaires d’occasion avec le titre « diabolique ».

L’éditeur français sous la pression d’une certaine opinion publique vient de rebaptiser le roman en « Ils étaient dix », le nom de l’île est devenu « L’île du soldat » et le mot « nègre » utilisé 74 fois dans les pages a été remplacé par celui de « soldat ».

L’éditeur a toutefois fait un pied de nez aux censeurs en indiquant sur la couverture que ce roman avait été précédemment publié sous le titre de « Les dix petits nègres ».

Dans la même mouvance hygiéniste, les écoles catalanes ont récemment retiré de leurs bibliothèques « La Belle au bois dormant » au motif qu’à la fin du conte, le baiser du prince à la belle endormie n’est pas consenti !

Il s’agit bien d’une censure rampante, menée tambour battant par des hygiénistes dont le but est d’effacer l’histoire au lieu de l’expliquer.

Pour combattre le racisme, il serait plus judicieux de contextualiser les œuvres plutôt que de les « corriger » en exerçant des pressions morales le plus souvent empreintes d’une méconnaissance totale des conditions dans lesquelles sont nées les œuvres.

La dénonciation du racisme ne doit pas passer par une purge intellectuelle rétroactive dont l’objectif serait d’effacer la mémoire et le patrimoine culturel collectif.

Devons-nous désormais ne plus admirer l’art nègre en raison de la présence d’un mot entré, qu’on le veuille ou non, dans le langage courant sans forcément véhiculer une once de racisme. Ou alors, il faut censurer Aimé Césaire et Léopold Sedar Senghor qui revendiquaient l’emploi de ce terme.

Voltaire sera-t-il la prochaine victime de cette censure ? Dans « Candide», un chapitre, bien qu’antiraciste, est intitulé « Le nègre de Surinam », et cause aggravante, il est au programme de l’école républicaine.

Il serait bon que nos censeurs comprennent les vrais sens des textes sinon ils voudront également interdire le magnifique poème de l’écrivain haïtien Jacques Roumain : « Sales nègres » (*).

 

Olivier Blochet

Le  9 octobre 2020

 

(*) Pour apprécier l’idée que l’on peut refuser l’oppression par la poésie, j'invite le lecteur à écouter les versions récitées de ce poème sur You tube ainsi que la version chantée par Stomy Bugsy sur une musique de Diop.

 

 

© Olivier Blochet – 9 octobre 2020

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5 octobre 2020 1 05 /10 /octobre /2020 01:20
SALON DU LIVRE DE NIORT LES 10 ET 11 OCTOBRE 2020

Je participerai les samedi 10  et dimanche 11 octobre 2020 à la 6e édition du SALON DU LIVRE DE NIORT au Parc des Expositions de NORON pour y présenter mon nouveau thriller "LA MYGALE DU PANAMA" ainsi que mes publications précédentes.

Horaires:

samedi 10 octobre de 14 heures à 19 heures

dimanche 11 octobre de 10 heures à 18 heures 

entrée et parking gratuits

 

Au plaisir de vous y retrouver.

 

Olivier BLOCHET

Le 05 octobre 2020 

 

 

SALON DU LIVRE DE NIORT LES 10 ET 11 OCTOBRE 2020
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