Aujourd’hui, je présente Alain Milcendeau : un auteur
O.B : Bonjour, Alain Milcendeau. Pouvez-vous vous présentez en quelques mots, quel est votre parcours, que faisiez-vous avant d’écrire ?
A.M : Je suis né à Paris XIIIe le 31 décembre 1949. Je suis titulaire d’un BTS en mécanique générale et j’ai également fréquenté durant trois ans l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris. Ces formations, bien qu’à l’opposée l’une de l’autre, m’ont permis de m’ouvrir à tout ce qui touche l’industrie et à l’Art en général. Publicitaire, dirigeant d’une agence de communication que j’ai créé à La Roche sur Yon en 1973, j’ai employé jusqu’à 12 personnes. Pendant trente-cinq années, j’ai collaboré au développement des entreprises qui me faisaient confiance. J’ajoute que mes origines Sablaises et maritimes m’ont irriguées de l’eau de mer dans les veines. Je dessine, je peins, j’écris, je navigue, je chasse, je skie et j’adore être en compagnie de mes amis. J’admets tout de même que quelquefois la solitude me va bien.
O.B : Depuis quand écrivez vous et quels types de livres écrivez- vous ?
A.M : Après le décès de mon père, j’ai voulu me recadrer et ce fut l’occasion de faire un point sur moi-même et de sortir mon premier livre autobiographique, sous forme de chroniques. Cette expérience m’a donné l’envie de poursuivre l’exercice de l’écriture qui m’envoûtait petit à petit. Ce fut l’essai d’un premier “polar“ à connotation mystique, suivit d’un thriller. Je prépare la promotion d’un roman historique actuellement à l’impression.
O.B : Quels sont les titres de vos derniers livres ?
A.M : Aujourd’hui, quatre ouvrages autoédités font partie de mon patrimoine créatif. Comme je pratiquais durant de nombreuses années l’édition publicitaire, la fabrication d’un livre n’a aucun secret pour moi. J’ai pu maîtriser sans problème la sortie de : “Chroniques d’un Mec Ordinaire” en 2010, “La Clé du Royaume des Morts” en 2012, “Les Lèvres Pourpres” en 2016 et “J’irai voir les Anges” à paraître en 2017.
O.B : Pouvez-vous nous parler de votre dernier ouvrage ?
A.M : Le dernier ouvrage que je viens d’écrire m’a bouleversé. J’avais l’impression qu’on me dictait les actions qui se déroulaient. Cet ouvrage est l’histoire vécue, mais romancée, de la sœur de la grand-mère de mon épouse. Cette femme fut agent double de “l’Intelligence Service” durant la seconde guerre mondiale. Formée en Angleterre, infiltrée à l’ambassade de la Wehrmacht, confondue, arrêtée, torturée, puis déportée à Ravensbruck, cette femme fut libérée par les Russes et rapatriée par la Croix Rouge suédoise. Ce livre n’a pu se faire qu’avec une recherche approfondie, en étudiant de nombreux livres, en recherchant des éléments sur Internet et, bien sûr, avec les témoignages familiaux. J’ai voulu écrire ce livre comme une histoire, avec des faits et des personnages réels qui jouèrent tous un rôle important pendant l’occupation. Maintenant, alors que je viens d’y mettre la dernière touche avant le passage à l’imprimerie, je me sens orphelin. Ce livre ne m’appartient plus.
O.B : Quels sont les sujets qui vous inspirent ?
A.M : Les sujets qui peuvent m’inspirer sont très variés. J’aime raconter des histoires en les travaillant sous la forme d’intrigues et je pousse mon imagination pour que les personnages évoluent pleinement dans leur univers.
O.B : Quel est le conseil le plus important que vous avez reçu pour écrire ou dans un autre domaine ?
A.M : Aucun conseil particulier ne m’a été donné pour écrire. J’ai toujours voulu écrire des histoires, comme j’aimerais les entendre ou les lire.
O.B : Les lecteurs s’interrogent souvent sur la méthode des auteurs pour écrire. Avez-vous une technique précise ou est-ce l’inspiration qui vous guide dans la construction de vos intrigues et de vos personnages ?
A .M : Pour écrire, ma méthode reste simple. Durant plusieurs semaines, j’emmagasine dans ma mémoire des informations, des idées, des lectures, des événements divers, puis mon imagination se met en marche. Après quelques semaines de gestation, une ligne directrice se dégage pour commencer une histoire. Il est vrai que, même si un axe est prévu, mon imagination va bon train et que parfois, je dévie du chemin tracé. Mais j’arrive toujours à retomber sur mes pieds.
O.B : Alain Milcendeau, travaillez-vous sur un nouveau projet et si oui, sans nous dévoiler l’intrigue, quel en est le thème ?
A.M : Mon prochain romain aura pour thème la mer. Je vais pouvoir me servir des histoires familiales que j’ai entendu lorsque j’étais un enfant bercé par les histoires de fortune de mer. Très tôt, j’ai été conscient de la dure vie des marins pêcheurs au début du vingtième siècle.
O.B : Allez-vous participer prochainement à un événement littéraire ?
Je participerai sûrement à de prochaines manifestations littéraires, en faisant un tri judicieux sur les divers rendez-vous littéraires.
O.B : Quel est le conseil que vous donneriez à un auteur débutant ?
A.M : Que dire aux auteurs débutants ? Écrire n’engage à rien, mais mettre un manuscrit dans les mains des lecteurs, c’est un parcours du combattant. Ou alors, il faut avoir de bonnes relations dans une maison d’édition.
O.B : A cet égard, comment appréhendez vous le monde de l’édition d’aujourd’hui ?
A.M : Concernant le monde de l’édition aujourd’hui, je ne juge pas sur les manuscrits que j’ai envoyés aux multiples éditeurs dont les réponses revenues furent négatives. Il est vrai que la qualité de mes textes peut paraître sans intérêt, mais sur quels critères ? Je pense que le monde de l’édition est un business “marketing” et que seulement quelques maisons éditent de la littérature.
Les places sont très chères… Une grande maison d’édition reçoit mensuellement plus de cinq cents manuscrits.
O.B : Alain Milcendeau, avez-vous des auteurs fétiches ?
A.M : Je n’ai pas d’auteur “fétiche“, mais Bernard Werber me séduit par son originalité de création et d’imagination. J’apprécie aussi Ken Follet pour les sagas qu’il développe à l’extrême.
O.B : Que lisez-vous en ce moment ?
A.M : La Bible reste mon livre de chevet. Il n’y a pas une semaine où je n'en lis quelques pages car ces textes recèlent de nombreux mystères. Ces derniers temps, j’ai lu beaucoup de livres sur l’occupation allemande de 39/45, pour raison d’écriture. Je commence actuellement les mémoires de Saint Simon… Mais je ne sais pas si j’irai au bout, j’en ai pour plusieurs années ! Et puis, entre deux, je lis les romans de mes amis auteurs indépendants…
O.B : Une question essentielle : où peut-on se procurer vos livres et où peut-on suivre votre actualité ?
A.M : Où peut-on se procurer mes livres ? Merci de me poser la question… (rires)
Il suffit de m’envoyer un chèque de 25 € (port compris) en indiquant le titre désiré, avec le nom et l’adresse complète, avec un numéro de téléphone et mail. (Je n’ai pas encore eu le temps de m’organiser un espace sur FaceBook, mais ça viendra). [1]
O.B : Merci Alain Milcendeau d’avoir participé à cette interview qui va permettre aux lecteurs de mieux vous connaitre.
Olivier Blochet
Cette interview a été réalisée le 8 novembre 2017
[1] Coordonnées :
Alain Milcendeau
N°3 Le Deffend – 85190 Beaulieu sous la Roche
06 68 55 47 44
alain.milcendeau@bbox.fr