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5 janvier 2018 5 05 /01 /janvier /2018 18:56
Alain Marty

Alain Marty

 

Après nous avoir proposé en  2015 « A corps perdu »,  un roman d’aventure exotique, Alain Marty nous propose un roman policier dont l’intrigue est située dans la presqu’île d’Arvert.

Une très jeune fille handicapée, déficiente mentale, est agressée par un prédateur dans ce village tranquille.

L’enquête  confiée à Rémy Noisier, le capitaine de la brigade de gendarmerie de La Tremblade, s’avère particulièrement complexe. Confronté à des coïncidences troublantes, ses investigations finiront par dévoiler  l’existence d’un terrible souvenir devenu le terreau fertile d’une vengeance tardive.

L’écriture d’Alain Marty est fluide, la psychologie des personnages est précise et le lecteur, emporté par un récit  mêlant astucieusement  l’action dramatique et une légère dose d’humour, ne découvre la vérité que dans les toutes dernières pages du livre.

 

Olivier BLOCHET

Le 5 janvier 2018

 

Le coût de la haine – Alain Marty

Isbn : 9 782359629705

Editions Ex AEQUO – 88 pages – 10 euros 

 

MON CONSEIL DE LECTURE : LE COUT DE LA HAINE d'ALAIN MARTY
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31 décembre 2017 7 31 /12 /décembre /2017 23:59

Toutes les informations antérieures au 31 décembre 2017 et concernant mes participations à des Salons du Livre ou à des dédicaces en librairies ont été supprimées à ma demande pour donner de la lisibilité à la section Salons du Livre du blog. 

Olivier BLOCHET

Le 4 novembre 2019

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Published by Olivier BLOCHET - dans Salon du livre
11 décembre 2017 1 11 /12 /décembre /2017 10:27

  ....... CHRONIQUE NOIRE n°11 .......

 

Trois heures du matin, Laetitia annonce la mort de Jauny.

Dans les minutes qui suivent, le rocker Manu Macron publie un communiqué de l’Élysée commençant par :

« On a tous en nous quelque chose de J.H ».

C’est dingue, quand tu es président de la République, un mec veille auprès de toi pour te réveiller en pleine nuit afin que tu écrives un communiqué !

Ma décision est prise, j’arrête la politique, je ne veux plus être président. Moi la nuit, je dors.

6 heures 30, j’apprends la nouvelle : Jauny est mort.

Bien sûr, je m’associe sincèrement à la tristesse de la famille.

Mais à partir de là - j’ai l’impression que le temps se fige, à moins qu’il ne s’emballe. Toutes les radios et les télévision diffusent du Jauny en boucle, sans compter les interventions des médaillés à paillettes du show-biz dont le plus récent, toujours le jeune rocker Manu Macron, qualifie Jauny de « héros français ».

Je m’étrangle ! un exilé fiscal en Suisse, qui n’a cessé de faire la promotion de l’Amérique, promu « héros français ».

J’imagine la tête de nos pompiers, de nos infirmières sans oublier nos militaires sur les zones de combats.

Bien entendu, ce président rock n' roll nous change de l’amateur de « Pépitos ». Mais là tout de même, cette déclaration est renversante. Certes, avec elle et son intervention à l’église de La Madeleine,  il va gagner 5 points dans les sondages, plus qu’en taclant Trump sur ses propos responsables de l’embrasement imminent du Proche-Orient.

Et puis sans prévenir, nouvelle catastrophe nationale, les fans apprennent avec stupeur que le héros sera inhumé sur l’île de Saint-Barthélemy dans les Antilles.

Franchement, un « héros français » comme Jauny aurait dû entrer au Panthéon.

Ça aurait eu de la gueule Stéphane Bern, en maître de cérémonie, paraphrasant André Malraux :

«  Entre ici Jauny avec ton cortège de Harley-Davidson … ».

 

Olivier Blochet

Le 11 décembre 2017

Copyright Olivier Blochet - décembre 2017

 

PS :

  1. S’agissant d’un héros français, je me suis permis de franciser son prénom.
  2. Je tiens à signaler aux fans de Jauny qui ne liront pas cette chronique que moi aussi je suis un biker, je possède un VTT Rockrider.

 

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10 décembre 2017 7 10 /12 /décembre /2017 22:30
Olivier Blochet

Olivier Blochet

J'aurai le plaisir d'être présent le vendredi 15 décembre 2017, de 10 heures à 12 heures 30 et de 14 heures à 18 heures 30, au FORUM MEDIA de THOUARS (79) pour une journée de dédicaces de mes livres dans la perspective de noël.

Le livre est le premier cadeau offert lors des fêtes de fin d'année !

 

Olivier Blochet

Le 10 décembre 2017

OLIVIER BLOCHET EN DEDICACES AU FORUM MEDIA DE THOUARS LE VENDREDI 15 DECEMBRE 2017
OLIVIER BLOCHET EN DEDICACES AU FORUM MEDIA DE THOUARS LE VENDREDI 15 DECEMBRE 2017
OLIVIER BLOCHET EN DEDICACES AU FORUM MEDIA DE THOUARS LE VENDREDI 15 DECEMBRE 2017
OLIVIER BLOCHET EN DEDICACES AU FORUM MEDIA DE THOUARS LE VENDREDI 15 DECEMBRE 2017
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7 décembre 2017 4 07 /12 /décembre /2017 09:00
L'ASPAC FETE NOEL : MARCHE DE NOEL DE CHATELAILLON-PLAGE LES 9 ET 10 DECEMBRE 2017

Le dimanche 10 décembre 2017, j'aurai le plaisir d'être présent au Marché de Noel organisé par l'ASPAC à Chatelaillon-Plage (17), pour y proposer mes livres avec une jolie dédicace pour Noel.

L'ASPAC FETE NOEL : MARCHE DE NOEL DE CHATELAILLON-PLAGE LES 9 ET 10 DECEMBRE 2017
L'ASPAC FETE NOEL : MARCHE DE NOEL DE CHATELAILLON-PLAGE LES 9 ET 10 DECEMBRE 2017
L'ASPAC FETE NOEL : MARCHE DE NOEL DE CHATELAILLON-PLAGE LES 9 ET 10 DECEMBRE 2017
L'ASPAC FETE NOEL : MARCHE DE NOEL DE CHATELAILLON-PLAGE LES 9 ET 10 DECEMBRE 2017
Olivier Blochet - écrivain (copyright Olivier Blochet 2015)

Olivier Blochet - écrivain (copyright Olivier Blochet 2015)

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5 décembre 2017 2 05 /12 /décembre /2017 17:00
MARCHE DE NOEL A LA ROCHELLE QUARTIER DU PRIEURE LE SAMEDI 9 DECEMBRE 2017

Le samedi 9 décembre 2017, j'aurai le plaisir d'être présent au Marché de Noel organisé par le Comité de quartier du Prieuré, Salle  Michel Martineau  à La Rochelle (17), Place Saint Exupéry, de 10 heures à 19 heures pour y proposer mes livres avec une jolie dédicace pour Noel.

MARCHE DE NOEL A LA ROCHELLE QUARTIER DU PRIEURE LE SAMEDI 9 DECEMBRE 2017
MARCHE DE NOEL A LA ROCHELLE QUARTIER DU PRIEURE LE SAMEDI 9 DECEMBRE 2017
MARCHE DE NOEL A LA ROCHELLE QUARTIER DU PRIEURE LE SAMEDI 9 DECEMBRE 2017
MARCHE DE NOEL A LA ROCHELLE QUARTIER DU PRIEURE LE SAMEDI 9 DECEMBRE 2017
MARCHE DE NOEL A LA ROCHELLE QUARTIER DU PRIEURE LE SAMEDI 9 DECEMBRE 2017
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18 novembre 2017 6 18 /11 /novembre /2017 11:15
LA DOMICILIATION DES GENS DU VOYAGE PAR LES CCAS

La loi du 27 janvier 2017 relative à l’égalité et à la citoyenneté a abrogé les dernières dispositions jugées discriminantes spécifiques aux gens du voyage contenues dans la loi du 3 janvier 1969, à savoir :

  • l’obligation de détenir un livret de circulation ;
  • l’obligation d’une commune de rattachement (par arrêté).

Le décret d’application du 2 novembre 2017 organise le domiciliation des gens du voyage par les CCAS.

Comme toutes les personnes « sans domicile stable », Le nombre des gens du voyage français, terme administratif datant de 1962, et devenu péjoratif pour désigner les Tsiganes Français, est estimé à 350 000 personnes. Si 70 % de cette population est aujourd’hui sédentarisé, certaines familles sont « sans domicile stable ».

Désormais, ces dernières sont de droit domiciliés dans le CCAS ou CIAS dont dépend leur ancienne commune de rattachement ou dans un organisme agréé de leur choix.

L’article de droit commun  264-1 du Code de l’action sociale et des familles (CASF), modifié par la loi Alur du 24 mars 2014 leur est à présent appliqué.

 

Il prévoit que :

« pour prétendre au service des prestations sociales légales, réglementaires et conventionnelles, à l’exercice des droits civils qui leur sont reconnus par la loi, ainsi qu’à la délivrance d’un titre national d’identité, à l’inscription sur les listes électorales ou à l’aide juridictionnelle, les personnes sans domicile stable doivent élire domicile soit auprès d’un centre communal ou intercommunal d’action sociale, soit auprès d’un organisme agréé à cet effet »,

sous réserve de produire l’un des justificatifs listés par ledit décret du 2 novembre 2017 :

1° Un arrêté prononçant le rattachement de la personne concernée à une commune en cours de validité au 27 janvier 2017 ;


2° Un livret spécial ou un livret de circulation en cours de validité au 27 janvier 2017 ;


3° Un récépissé de dépôt d'une demande de prorogation de validité du livret spécial ou du livret de circulation en cours de validité au 27 janvier 2017 ;


4° Une attestation de perte, de vol, de destruction ou de détérioration du livret spécial ou du livret de circulation en cours de validité au 27 janvier 2017.


Pour l'application seuls les livrets spéciaux de circulation et les livrets de circulation en cours de validité au 27 janvier 2017 sont acceptés comme pièces justificatives.

Olivier Blochet

Le 18 novembre 2017

 

© Droits réservés – Olivier Blochet - novembre 2017

 

 

 

 

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11 novembre 2017 6 11 /11 /novembre /2017 09:10

 

  ....... CHRONIQUE NOIRE n°10 .......

 

En cette période de prix littéraires, ma tension monte.

Il faut bien dire que le piège est imparable avec un calendrier savamment pensé. L’annonce au début du mois de novembre permet de réimprimer en grande quantité de nouveaux exemplaires avec ce bandeau rouge sang comme celui du massacre qui suit : celui de la disparition immédiate des tables et des rayonnages des libraires de tous les autres titres parus lors de la rentrée littéraire.

Personne n’est dupe !

Depuis des années,  nous connaissons le « Traité de Yalta » qui lie les principales maisons d’édition pour se partager  le gâteau des prix littéraires. Personne n’ignore qu’un prix dope le chiffre d’affaires de l’éditeur  ( un minimum de 3 millions d’euros) et représente une part non négligeable des recettes des libraires jusqu’à Noël.

Et voilà, Noël approche et ma tension monte.

Chaque année, j’appréhende le cadeau qu’un Juda inculte m’offrira avec un sourire en coin : l’inévitable « Goncourt ». Et ce traître poussera la perversité en me disant «  Je ne savais pas quoi te prendre, alors je t’ai pris le Goncourt ». Et le pire, c’est quand il ajoute perfidement : « Toi qui écrit, peut être qu’un jour, toi aussi tu l’auras ! ».

Pauvre mec !

D’ailleurs, généralement lorsque vous pénétrez dans la maison de ce pervers, vous ne voyez pas un livre, mis à part des magazines, le plus souvent : « Télé Star » et «France Football ». Mais à partir du 10 novembre, il pose le dernier Goncourt négligemment sur la table du salon pour faire croire qu’il est cultivé.

L’auteur, lui, passe souvent de l’ombre à la lumière, de l’anonymat à la tranche supérieure de l’impôt sur le revenu. Ces dernières années, Bercy s’est acharné sur l’un d’entre eux en le contrôlant chaque année avec  acharnement sans raison particulière sinon en basant son action sur le fantasme général qu’un écrivain gagne beaucoup d’argent. Mes amis auteurs connaissent la réalité des choses.

Certes, l’obtention d’un prix littéraire dope singulièrement les revenus du récipiendaire. Il permet également aux lecteurs de le découvrir et les éditeurs en profitent pour sortir en poche ses  précédents livres. L’explosion de ses  droits d’auteur  lui donne une liberté éditoriale pour la suite de sa carrière. Mais l’obtention du « Goncourt », du « Renaudot », du « Fémina », etc. ne présente jamais un gage de pérennité. D’anciens lauréats du Goncourt ont rejoint les ténèbres de l’anonymat à tout jamais.

Le plus triste, c’est que les livres offerts ne sont généralement pas lus.

Au fait, que deviennent ces livres ?

Allez, faites le test : citez sans réfléchir trois « Goncourt ».

Finalement qu’allons-nous retenir une nouvelle fois du nouveau prix « Goncourt » : un jury qui s’est empiffré d’huîtres chez « Drouant », un impact financier de 3 millions d’euros minimum, une jaquette rouge et un auteur dont nous aurons oublié le nom dans quelques semaines.

Et la littérature dans tout ça ?  

 

 

Olivier Blochet

Le 10 novembre 2017

 

Copyright Olivier Blochet - novembre 2017

 

 

 

 

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10 novembre 2017 5 10 /11 /novembre /2017 08:51
ALAIN MILCENDEAU : UN AUTEUR

Aujourd’hui, je présente Alain Milcendeau : un auteur

 

O.B : Bonjour, Alain Milcendeau. Pouvez-vous vous présentez en quelques mots, quel est votre parcours, que faisiez-vous avant d’écrire ?

A.M : Je suis né à Paris XIIIe le 31 décembre 1949. Je suis titulaire d’un BTS en mécanique générale et j’ai également fréquenté durant trois ans l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris. Ces formations, bien qu’à l’opposée l’une de l’autre, m’ont permis de m’ouvrir à tout ce qui touche l’industrie et à l’Art en général. Publicitaire, dirigeant d’une agence de communication que j’ai créé à La Roche sur Yon en 1973, j’ai employé jusqu’à 12 personnes. Pendant trente-cinq années, j’ai collaboré au développement des entreprises qui me faisaient confiance. J’ajoute que mes origines Sablaises et maritimes m’ont irriguées de l’eau de mer dans les veines. Je dessine, je peins, j’écris, je navigue, je chasse, je skie et j’adore être en compagnie de mes amis. J’admets tout de même que quelquefois la solitude me va bien.

O.B : Depuis quand écrivez vous et quels types de livres écrivez- vous ?

A.M : Après le décès de mon père, j’ai voulu me recadrer et ce fut l’occasion de faire un point sur moi-même et de sortir mon premier livre autobiographique, sous forme de chroniques. Cette  expérience m’a donné l’envie de poursuivre l’exercice de l’écriture qui m’envoûtait petit à petit. Ce fut l’essai d’un premier “polar“ à connotation mystique, suivit d’un thriller. Je prépare la promotion d’un roman historique actuellement à l’impression.

O.B : Quels sont les titres de vos derniers livres ?

A.M : Aujourd’hui, quatre ouvrages autoédités font partie de mon patrimoine créatif. Comme je pratiquais durant de nombreuses années l’édition publicitaire, la fabrication d’un livre n’a aucun secret pour moi. J’ai pu maîtriser sans problème la sortie de : “Chroniques d’un Mec Ordinaire” en 2010, “La Clé du Royaume des Morts” en 2012, “Les Lèvres Pourpres” en 2016 et “J’irai voir les Anges” à paraître en 2017.

O.B : Pouvez-vous nous  parler de votre dernier ouvrage ?

A.M : Le dernier ouvrage que je viens d’écrire m’a bouleversé. J’avais l’impression qu’on me dictait les actions qui se déroulaient. Cet ouvrage est l’histoire vécue, mais romancée, de la sœur de la grand-mère de mon épouse. Cette femme fut agent double de “l’Intelligence Service” durant la seconde guerre mondiale. Formée en Angleterre, infiltrée à l’ambassade de la Wehrmacht, confondue, arrêtée, torturée, puis déportée à Ravensbruck, cette femme fut libérée par les Russes et rapatriée par la Croix Rouge suédoise. Ce livre n’a pu se faire qu’avec une recherche approfondie, en étudiant  de nombreux livres, en recherchant des éléments sur Internet et, bien sûr, avec les témoignages familiaux. J’ai voulu écrire ce livre comme une histoire, avec des faits et des personnages réels qui jouèrent tous un rôle important pendant l’occupation. Maintenant, alors que je viens d’y mettre la dernière touche avant le passage à l’imprimerie, je me sens orphelin. Ce livre ne m’appartient plus.

O.B : Quels sont les sujets qui vous inspirent ?

A.M : Les sujets qui peuvent m’inspirer sont très variés. J’aime raconter des histoires en les travaillant sous la forme d’intrigues et je pousse mon imagination pour que les personnages évoluent pleinement dans leur univers.

 

O.B : Quel est le conseil le plus important que vous avez reçu pour écrire ou dans un autre domaine ?

A.M : Aucun conseil particulier ne m’a été donné pour écrire. J’ai toujours voulu écrire des histoires, comme j’aimerais les entendre ou les lire.

 

O.B : Les lecteurs s’interrogent souvent sur la méthode des auteurs pour écrire. Avez-vous une technique précise ou est-ce l’inspiration qui vous guide dans la construction de vos intrigues et de vos personnages ?

A .M : Pour écrire, ma méthode reste simple. Durant plusieurs semaines, j’emmagasine dans ma mémoire des informations, des idées, des lectures, des événements divers, puis mon imagination se met en marche. Après quelques semaines de gestation, une ligne directrice se dégage pour commencer une histoire. Il est vrai que, même si un axe est prévu, mon imagination va bon train et que parfois, je dévie du chemin tracé. Mais j’arrive toujours à retomber sur mes pieds.

 

O.B : Alain Milcendeau, travaillez-vous sur un nouveau projet et si oui, sans nous dévoiler l’intrigue, quel en est le thème ?

A.M : Mon prochain romain aura pour thème la mer. Je vais pouvoir me servir des histoires familiales que j’ai entendu lorsque j’étais un enfant bercé par les histoires de fortune de mer. Très tôt, j’ai été conscient de la dure vie des marins pêcheurs au début du vingtième siècle.

 

O.B : Allez-vous participer prochainement à un événement littéraire ?

Je participerai sûrement à de prochaines manifestations littéraires, en faisant un tri judicieux sur les  divers rendez-vous littéraires.

 

O.B : Quel est le conseil que vous donneriez à un auteur débutant ?

A.M : Que dire aux auteurs débutants ? Écrire n’engage à rien, mais mettre un manuscrit dans les mains des lecteurs, c’est un parcours du combattant. Ou alors, il faut avoir de bonnes relations dans une maison d’édition.

 

O.B : A cet égard, comment appréhendez vous le monde de l’édition d’aujourd’hui ?

A.M : Concernant le monde de l’édition aujourd’hui, je ne juge pas sur les manuscrits que j’ai envoyés aux multiples éditeurs dont les réponses revenues furent négatives. Il est vrai que la qualité de mes textes peut paraître sans intérêt, mais sur quels critères ? Je pense que le monde de l’édition est un business “marketing” et que seulement quelques maisons éditent de la littérature.

Les places sont très chères… Une grande maison d’édition reçoit mensuellement plus de cinq cents manuscrits.

 

O.B : Alain Milcendeau, avez-vous des auteurs fétiches ?

A.M : Je n’ai pas d’auteur “fétiche“, mais Bernard Werber me séduit par son originalité de création et d’imagination. J’apprécie aussi Ken Follet pour les sagas qu’il développe à l’extrême.

 

O.B : Que lisez-vous en ce moment ?

A.M : La Bible reste mon livre de chevet. Il n’y a pas une semaine où je n'en lis quelques pages car ces textes recèlent de nombreux mystères. Ces derniers temps, j’ai lu beaucoup de livres sur l’occupation allemande de 39/45, pour raison d’écriture. Je commence actuellement les mémoires de Saint Simon… Mais je ne sais pas si j’irai au bout, j’en ai pour plusieurs années ! Et puis, entre deux, je lis les romans de mes amis auteurs indépendants…

 

O.B : Une question essentielle : où peut-on se procurer vos livres et où peut-on suivre votre actualité ?

A.M : Où peut-on se procurer mes livres ? Merci de me poser la question… (rires)

Il suffit de m’envoyer un chèque de 25 € (port compris) en indiquant le titre désiré, avec le nom et l’adresse complète, avec un numéro de téléphone et mail. (Je n’ai pas encore eu le temps de m’organiser un espace sur FaceBook, mais ça viendra). [1]

 

O.B : Merci Alain Milcendeau d’avoir participé à cette interview qui va permettre aux lecteurs de mieux vous connaitre.

 

 

Olivier Blochet

Cette interview a été réalisée le 8 novembre 2017

 

 

[1] Coordonnées :

Alain Milcendeau

N°3 Le Deffend – 85190 Beaulieu sous la Roche

06 68 55 47 44

alain.milcendeau@bbox.fr

 

 

ALAIN MILCENDEAU : UN AUTEUR
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7 novembre 2017 2 07 /11 /novembre /2017 19:10

 

Chez les Tsiganes, la mort est accueillie par l'ensemble du groupe par des pleurs et des lamentations.

Longtemps, les Tsiganes ont dû enterrer leurs morts au fond d'un trou au bord de la route ou au pied d'un arbre, tant ils étaient obligés de traverser rapidement certaines régions dans lesquelles ils n'étaient pas les bienvenus.

Il est surprenant de voir avec quelle rapidité, les familles et amis sont prévenus du décès d'un Tsigane. Malgré la distance, ils sont présents pour partager avec toute la communauté ces moments de tristesse et de recueillement. Il va sans dire que c'était la même chose avant l'invention du téléphone portable !

Le mort est veillé généralement 3 jours et 3 nuits, mais selon les endroits et les groupes, la veillée peut être beaucoup plus longue. Pleurs, lamentations exercent comme une musique lancinante pour accompagner le défunt dont l'âme observe le comportement de chaque personne présente. Le respect est de mise. Durant la veillée, les hommes peuvent parler et boire, sans s'enivrer, mais ils ne doivent pas parler du mort.

La caravane est décorée de tentures, des centaines de bougies brûlent durant le temps de la veille dont la durée permet à chacun de dire un dernier adieu.

Symbolique oblige, le feu de camp crépite près de la caravane. Les hommes, les femmes, les enfants sont autour du feu en attendant la cérémonie. 

Les Tsiganes selon leur pays de résidence acceptent les cérémonies catholiques, protestantes ou musulmanes.

On dépose dans le cercueil de petites poupées fabriquées par les femmes, de petits bijoux, un violon, une guitare, des lettres, du tabac, de la monnaie ... afin que le défunt puisse rejoindre l'au-delà dans de bonnes conditions.

Anciennement, la tradition voulait qu'après les funérailles, la caravane du défunt  soit brûlée, Il s'agissait probablement d'une survivance de la crainte des épidémies, née au moyen âge. Cette tradition, aujourd'hui abandonnée, préservait l'âme du défunt " le mulo", un esprit gênant, tourmentant les vivants. Le mulo est à la fois la mort et l'esprit de la mort qui rode autour du campement et se venge si l'on ne rend pas un culte vivace à sa mémoire. Les Tsiganes sont superstitieux et plus sensibles à l' « univers de la magie » qu'au rationnel des gadgé.

 

LES TSIGANES : LA MORT ET LES TOMBEAUX

Désormais, On fait en sorte que la mort intervienne à l'extérieur de la caravane, ou à l'hôpital, pour éviter de la brûler. On tolère également que la caravane soit vendue à un gadjo.

Une chose est sûre, le prix d'une caravane aujourd'hui dépasse très largement la valeur d'une antique verdine vermoulue.

Alors la famille continue d'y habiter.

Par contre, pour respecter encore un peu la tradition, les affaires du défunt sont détruites à l'exception de petits objets personnels sans valeur que les proches gardent en souvenir.

Le fatalisme domine la mentalité Tsigane, alors si la durée du deuil est variable, une fois la cérémonie achevée, le Tsigane n'est plus triste, la vie reprend ses droits.

Les caveaux des Tsiganes sont parfois très grands et très fleuris, symbole de la vie, de leur aisance et de l'amour que leur famille leur porte. Il est d’ailleurs impossible de ne pas les remarquer tant leur style baroque détonne avec les pierres tombales traditionnelles. Parfois même, l’un des défunts est représenté sous la forme d’une statue.

Elles prennent souvent la forme de fastueuses petites chapelles, décorées de bustes ou de statues en référence à la passion professionnelle du défunt. Dans chacune d’elles, nous pouvons y voir des photographies des défunts et de petits objets personnels, mais depuis la profanation régulière des petites chapelles, les familles ne laissent plus de bijoux.

 

Olivier BLOCHET

Le 7 novembre 2017

 

Cette chronique est déjà parue le 26 janvier 2014 sous le titre "Les Tsiganes et la mort". Pour cette nouvelle publication, le texte a été modifié et enrichi de nouvelles photographies de tombeaux familiaux de toute beauté.

 

 

© Droits réservés – Olivier Blochet - novembre 2017

Petites chapelles à Château Gontier (source : photos France Bleue Mayenne)
Petites chapelles à Château Gontier (source : photos France Bleue Mayenne)

Petites chapelles à Château Gontier (source : photos France Bleue Mayenne)

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